Hommage à la légende égyptienne Abdel Halim Hafez au cinéma Ithra de Dhahran

Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
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Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
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Le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte le public au Caire, avec cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr. (Ahmed al-Thani)
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Publié le Vendredi 14 octobre 2022

Hommage à la légende égyptienne Abdel Halim Hafez au cinéma Ithra de Dhahran

  • Du 11 au 15 octobre, le cinéma Ithra projette des images d’Abdel Halim et des clips de son répertoire de plus de 30 films, accompagnés de sa musique jouée en direct par 50 musiciens
  • Abdel Halim aurait certainement apprécié ces performances car il était fan des concerts en direct

DHAHRAN: La musique nostalgique du Caire a élégamment résonné sur la scène de Dhahran dans le cadre des concerts d’hommage à Abdel Halim cette semaine.

Depuis le 11 octobre, le cinéma Ithra, en collaboration avec le Festival international de Baalbek, transporte les spectateurs au Caire. Cinquante musiciens, dirigés par Hicham Gabr, ainsi que le chanteur Mohammed Chawki, ont ému le public par leur interprétation de douze classiques de la légende égyptienne Abdel Halim Hafez, notamment Gana el Hawa, Ahwak et Wehyat Albi.

Abdel Halim aurait certainement apprécié ces performances, lui qui était fan des concerts en direct. Il a rarement sorti des albums studio au cours de sa vie, et il était connu qu’il préférait présenter ses morceaux devant un public. Ses concerts affichaient toujours complet, tout comme ceux du cinéma Ithra aujourd’hui.

Bien qu’il soit décédé il y a quarante-cinq ans, les spectateurs sont venus spécialement pour voir des images d’Abdel Halim et des clips de son répertoire de plus de 30 films défiler sur un écran, pendant que sa musique est jouée en direct. Un homme, vêtu d’un thobe (l’équivalent d’une robe blanche qui va jusqu’aux chevilles) et d’un shemagh, a gardé une pose stoïque tout le long d’un des concerts. Il ne semblait ni applaudir ni réagir, mais à la fin, il a lancé à voix basse, ne s’adressant à personne en particulier: «Qu’il repose en paix, mais la voix du chanteur sur scène est plus belle que celle d’Abdel Halim!»

Les spectateurs étaient de tous âges, de la génération Z aux baby boomers.

Lina Aljaber, en dernière année d’université, est arrivée au concert une heure à l’avance. Son enthousiasme n’a cessé de grandir au fur et à mesure que la file d’attente s’allongeait. Elle a été ravie de découvrir qu’un aussi grand nombre de personnes – dont beaucoup de jeunes – étaient venus rendre hommage à l’un de ses artistes préférés, une légende dans le monde arabe. Elle se souvient des étés passés au Caire avec son grand-père, décédé depuis, et elle a participé à l’hommage à Ithra en sa mémoire.

«J’ai grandi en écoutant Abdel Halim, donc c’est un souvenir spécial dans ma mémoire parce que chaque fois que je voyageais en Égypte – ma famille et moi formons un grand groupe – et je me souviens toujours des moments où je m’asseyais au balcon avec mon grand-père. Il passait les chansons d’Abdel Halim, nous nous asseyions et admirions la vue sur le Nil», raconte Mme Aljaber à Arab News. «Ce souvenir est resté gravé en moi et je m’en souviendrai toute ma vie. J’adore Abdel Halim comme chanteur, acteur et auteur-compositeur. Il est tellement passionné, et sa voix est magnifique. Je ne pense pas avoir entendu une voix comme la sienne.»

Rim, une jeune femme de la région, s’est rendu au concert après une longue journée de travail. «C’est la première fois de ma vie que j’assiste à un concert! Franchement, j’ai aimé que les spectateurs soient tous tirés à quatre épingles. Nous ne sommes pas habitués à voir ça en dehors de ce genre d’endroits. La seule chose que je n’ai pas aimée est que les spectateurs n’avaient pas mémorisé les chansons avant de venir!», confie-t-elle à Arab News.

La jeune femme était accompagnée de ses proches et d’une amie, et ils ont tous chanté avec enthousiasme et savouré l’atmosphère. Avant le concert, ils ont dîné à Zooba, un restaurant venu tout droit du Caire et qui a récemment ouvert ses portes. Il sert les plats égyptiens favoris avec une touche moderne et offre à chaque détenteur de billet un coupon pour un riz au lait gratuit afin de débuter ou de terminer la soirée en douceur.

Le concert d’hommage à Abdel Halim commence à 20h et dure environ une heure et demie. Le dernier concert aura lieu le 15 octobre.

Les billets coûtent 250 riyals saoudiens (1 riyal = 0,27 euro) et peuvent être achetés sur l’application d’Ithra, sur son site Web ou sur place.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.