Angela Lansbury saluée par les stars de la suite d'«A couteaux tirés»

L'actrice Angela Lansbury (Photo, AFP).
L'actrice Angela Lansbury (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 17 octobre 2022

Angela Lansbury saluée par les stars de la suite d'«A couteaux tirés»

  • «Le fait qu'elle soit dans notre film est une bénédiction»
  • Angela Lansbury, qui fait une apparition a «été dans ma vie, toute ma vie», a avoué Daniel Craig

LONDRES: Daniel Craig et les acteurs de "Glass Onion, une histoire à couteaux tirés", ont rendu dimanche un vibrant hommage à Angela Lansbury, l'écrivaine-détective d'"Arabesque" morte mardi à 96 ans, à l'occasion de la première européenne de ce film à suspense en clôture du festival du film de Londres.

L'actrice américano-britannique Angela Lansbury, qui fait une apparition dans cette suite d'"A couteaux tirés", a "été dans ma vie, toute ma vie", a avoué Daniel Craig, précisant que son film préféré était le film des studios Disney "L'apprentie sorcière" (Bedknobs and Broomsticks, titre original) sorti en 1971 dans lequel elle jouait.

"Le fait qu'elle soit dans notre film est une bénédiction - et quelle vie incroyable elle a eue", a déclaré M. Craig aux journalistes au cours d'une conférence de presse avant la première européenne du film.

Le réalisateur Rian Johnson a déclaré que l'apparition d'Angela Lansbury dans la suite du film policier "A couteaux tirés" sorti en 2019, aux côtés d'une des anciennes étoiles de Broadway Stephen Sondheim, qui s'est éteint en novembre dernier, faisait suite à de brèves visites effectuées à leurs domiciles.

"Outre le simple honneur de les avoir dans le film (...) Le simple fait de pouvoir avoir 10 minutes avec chacun d'eux, pour leur dire ce que leur travail a signifié pour moi était vraiment, vraiment spécial", a-t-il ajouté.

"Glass Onion", qui réunit un casting de stars avec Edward Norton, Kate Hudson et Janelle Monae, sortira dans les salles de cinéma pendant une semaine seulement le mois prochain avant d'être diffusé sur Netflix à partir du 23 décembre.

Une suite «subversive»

Après le succès du premier film - qui a rapporté plus de 300 millions de dollars au box-office mondial, malgré un budget de seulement 40 millions de dollars -, Daniel Craig reviendra pour la troisième fois dans le rôle du détective privé Benoît Blanc.

M. Johnson, qui a déjà réalisé le blockbuster controversé "Star Wars : The Last Jedi", a réaffirmé que sa nouvelle franchise découlait de son amour pour la prolifique reine des romans policiers Agatha Christie.

Il a voulu être aussi "subversif" que l'écrivaine britannique dans cette suite mettant en scène Edward Norton dans le rôle d'un milliardaire de la tech vaniteux et Kate Hudson en "fashionista" écervelée.

Dans ces romans, Agatha Christie introduisait "des rebondissements qui, si vous les mettiez en scène aujourd'hui, feraient dire aux gens +c'est très subversif, vous subvertissez le genre+", a déclaré le réalisateur américain.

"Si Agatha Christie écrivait maintenant, elle aurait des milliardaires de la tech comme personnages. Elle n'écrivait pas des pièces d'époque, elle écrivait pour son époque et toutes les choses que nous considérons comme des stéréotypes de romans policiers étaient des figures de l'époque"

Edward Norton ne s'est pas fait prier pour endosser le rôle fictif du fondateur d'applications en ligne, la majeure partie du film se déroulant sur son île grecque privée ridiculement somptueuse tandis qu'il accueille des amis fortunés.

"Comment ne pas aimer le fait de se moquer des illuminés de la technologie ?", a-t-il lancé en souriant, ajoutant n'avoir pas manqué d'exemples dans la vie réelle pour imaginer son personnage.

L'équipe du film s'est efforcée de ne pas gâcher le plaisir des spectateurs en révélant des indices sur cette intrigue tortueuse. Toutefois, Rian Johnson comme Daniel Craig ont confirmé que le détective privé Blanc, était gay, Hugh Grant faisant une apparition fugace dans le rôle de son compagnon. "Personne d'autre au monde ne pouvait apporter plus de joie à Benoît Blanc", a plaisanté le réalisateur.

Le Festival du film de Londres, qui dure 12 jours, s'est ouvert le 5 octobre avec une nouvelle adaptation musicale du classique de Roald Dahl, "Matilda". La version animée de Netflix du classique "Pinocchio", réalisée par l'oscarisé Guillermo del Toro, a également été présentée en première samedi.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.