L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka remporte le prestigieux Booker Prize britannique

L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka pose à côté de la britannique Camilla, reine consort (Photo, AFP).
L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka pose à côté de la britannique Camilla, reine consort (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 18 octobre 2022

L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka remporte le prestigieux Booker Prize britannique

  • Le jury a salué «l'ampleur et la compétence, l'audace, la hardiesse et l'hilarité» de l'auteur
  • L'an dernier, le prix avait été attribué à l'auteur sud-africain Damon Galgut

LONDRES: L'écrivain sri-lankais Shehan Karunatilaka a remporté lundi soir le prestigieux Booker Prize britannique pour son roman "The Seven Moons of Maali Almeida", une satire mordante qui a pour cadre la guerre civile qui a secoué son pays.

Le jury a salué "l'ampleur et la compétence, l'audace, la hardiesse et l'hilarité" de l'auteur, qui voit ainsi couronné son deuxième roman.

Cette affaire de meurtre à l'humour noir se déroule dans la capitale srilankaise, Colombo, dans les années 1990 après la guerre civile.

Il suit un photographe de guerre, joueur qui essaie de découvrir qui l'a tué.

En recevant le prix, Shehan Karunatilaka a salué les cinq autres finalistes et remercié son éditeur Sort of Books d'avoir publié ce livre "bizarre, difficile, étrange". Il a fait part de son espoir que "dans un avenir pas trop lointain", le Sri Lanka "comprenne que ces idées, de corruption d'appât du gain et de copinage ne fonctionnent pas et ne fonctionneront jamais".

Le prix littéraire lui a été remis à Londres par la reine consort Camilla, lors de l'une de ses principales apparitions publiques depuis l'accession au trône de son époux le roi Charles III, pour la première cérémonie du Booker Prize en personne depuis 2019 à cause de la pandémie de Covid-19.

Shehan Karunatilaka, 47 ans, est le deuxième écrivain né au Sri Lanka à recevoir le Booker Prize, après Michael Ondaatje en 1992 pour "Le Patient Anglais".

Cinq des six écrivains finalistes présents, le doyen des sélectionnés, toutes éditions confondues, Alan Garner, 88 ans, a fait une apparition en vidéoconférence. Garner, a été sélectionné pour son roman "Treacle Walker".

Etaient également en lice le court roman de l'Irlandaise Claire Keegan, "Small Things Like This" ("Ce genre de petites choses"), qui a remporté mi-juillet le prix Orwell de la fiction politique. Il raconte, en 116 pages, l'histoire d'un marchand de bois et de charbon en Irlande en 1985.

Deux autres romancières déjà sélectionnées par le Booker Prize figuraient sur la liste finale: la Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo pour "Glory", et l'Américaine Elizabeth Strout pour "Oh William!".

Enfin, l'Américain Percival Everett avait été retenu pour "The Trees", qui revisite le lynchage en 1955 du jeune afro-américain Emmet Till dans le Mississippi.

L'an dernier, le prix avait été attribué à l'auteur sud-africain Damon Galgut pour "The Promise" ("La promesse"), un livre sur le temps qui passe dans une famille de fermiers blancs dans l'Afrique du Sud post-apartheid.

Le vainqueur remporte la récompense de 50.000 livres (environ 60.000 euros) et l'assurance d'une renommée internationale.

Salman Rushdie, Margaret Atwood ou Hilary Mantel, décédée le mois dernier à 70 ans, font partie des écrivains ayant reçu le prix qui récompense les romans écrits en anglais publiés au Royaume-Uni ou en Irlande.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.