Pas de pénurie de Paracétamol à craindre, assurent les laboratoires

Une photo montre le médicament Doliprane dans la plus grande pharmacie française à Paris, le 8 septembre 2020. (Photo, AFP)
Une photo montre le médicament Doliprane dans la plus grande pharmacie française à Paris, le 8 septembre 2020. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 21 octobre 2022

Pas de pénurie de Paracétamol à craindre, assurent les laboratoires

  • Mercredi, l'ANSM, le Collège de la médecine générale et les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) ont formulé « des recommandations afin de modérer l'utilisation de paracétamol»
  • 85% des approvisionnements en principes actifs proviennent des Etats-Unis. La fabrication du produit fini est ensuite intégralement assurée sur les sites industriels du laboratoire en France, à Agen

PARIS: Il n'y a pas de pénurie de paracétamol à craindre, ont affirmé vendredi les laboratoires qui produisent cet antidouleur, après une recommandation de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) préconisant de limiter sa délivrance en pharmacie.

"Concernant Upsa, qui surveille quotidiennement l'état des stocks de ses références (Dafalgan, Efferalgan), aucun état de pénurie n’est constaté", a ainsi indiqué ce laboratoire à l'AFP dans un courriel.

Mercredi, l'ANSM, le Collège de la médecine générale et les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) ont formulé "des recommandations afin de modérer l'utilisation de paracétamol", et permettre ainsi aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier.

Ils préconisent ainsi aux pharmaciens de limiter, en l'absence de prescription, la dispensation à deux boîtes par patient. Autre recommandation, cette fois-ci à destination des médecins: ne pas prescrire de paracétamol aux patients qui n'en ont pas un besoin immédiat.

Toutefois, les principaux producteurs français se veulent rassurants.

"La surveillance hebdomadaire mise en place par Upsa fait état de plus d’un mois de stocks disponibles en pharmacie en moyenne pour les marques de paracétamol Dafalgan et Efferalgan", souligne ainsi Upsa auprès de l'AFP.

85% des approvisionnements en principes actifs proviennent des Etats-Unis. La fabrication du produit fini est ensuite intégralement assurée sur les sites industriels du laboratoire en France, à Agen, explique le fabricant.

De son côté, le géant Sanofi indique également ne pas connaître de difficultés d'approvisionnement. Le groupe produit environ 1 million de boîtes de Doliprane par jour, assez pour couvrir les besoins de la population jusqu'à la fin de l'année, dit-il.

Pour répondre à la demande exceptionnelle, le site de Lisieux (Calvados) "tourne à pleine capacité", ajoute le laboratoire qui précise que 96% de cette production sont destinés au marché français.

Au plus fort de la pandémie, la vente de paracétamol avait été limitée à une boîte par personne. Au point de générer une mini panique et d'entraîner la décision de rapatrier sur le territoire français la production de son principe actif. Celui-ci doit être de nouveau produit en Isère à partir de 2023.


Au tour de la France d'interdire TikTok, les contours de la mesure restent à préciser

Parmi les applications désormais bannies figure "le triptyque applications de jeux comme Candy Crush, de streaming comme Netflix et récréatives comme TikTok". (Photo, AFP)
Parmi les applications désormais bannies figure "le triptyque applications de jeux comme Candy Crush, de streaming comme Netflix et récréatives comme TikTok". (Photo, AFP)
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  • Le nombre précis de téléphones professionnels concernés par l'interdiction n'était pas disponible dans l'immédiat
  • L'interdiction, notifiée aux différents ministères par le biais d'une instruction « contraignante» selon le gouvernement, entre immédiatement en vigueur, et ne concerne pas les téléphones personnels des fonctionnaires d'Etat

PARIS: Haro sur TikTok et les "applications récréatives" dans leur ensemble: le gouvernement français a interdit vendredi le téléchargement et l'utilisation du réseau social chinois controversé sur les téléphones professionnels des 2,5 millions de fonctionnaires d'Etat, emboîtant le pas à de nombreux exécutifs et parlements occidentaux.

Ces applications présentent des "risques en matière de cybersécurité et de protection des données des agents publics et de l'administration", a conclu l'entourage du ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini à l'issue d'une analyse menée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) et la Direction interministérielle du numérique (Dinum).

Le nombre précis de téléphones professionnels concernés par l'interdiction n'était pas disponible dans l'immédiat.

Parmi les applications désormais bannies figure "le triptyque applications de jeux comme Candy Crush, de streaming comme Netflix et récréatives comme TikTok", explique l'entourage de Stanislas Guerini.

Twitter, dont la politique de modération des contenus fait débat depuis son rachat par Elon Musk, est également mis à l'index, précise-t-il.

Pour autant, le gouvernement n'a pour l'heure pas dressé de liste précise des applications interdites, qui s'appliquerait à tous les ministères.

Par principe, c'est donc l'ensemble des applications pouvant être considérées comme récréatives qui seront bannies. Seules quelques dérogations individuelles pourront être accordées pour des besoins de communication institutionnelle par exemple, selon le ministère.

L'interdiction, notifiée aux différents ministères par le biais d'une instruction "contraignante" selon le gouvernement, entre immédiatement en vigueur, et ne concerne pas les téléphones personnels des fonctionnaires d'Etat.

En cas de violation de cette nouvelle règle, aucun système unifié de sanctions n'est prévu à ce stade, d'éventuelles mesures étant laissées à la discrétion de chaque ministère.

La Maison Blanche, la Commission européenne, les gouvernements canadien et britannique ont récemment interdit à leurs fonctionnaires d'utiliser TikTok sur leurs téléphones professionnels.

Interdiction élargie ?

Jeudi, le patron de l'application Shou Zi Chew a été étrillé pendant plusieurs heures par les membres du Congrès américain, Washington envisageant une interdiction totale de TikTok dans le pays.

Au centre des craintes se trouve une loi chinoise de 2017 qui impose aux entreprises locales de remettre sur demande des autorités des données personnelles qui relèveraient de la sécurité nationale.

Le gouvernement chinois "n'a jamais demandé ni ne demandera à quelconque entreprise ou individu de collecter ou de (lui) remettre des données provenant de l'étranger, d'une façon qui violerait les lois locales", a assuré vendredi une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning.

TikTok compte plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, dont 125 millions dans l'Union européenne.

L'interdiction dégainée vendredi par Paris a un spectre plus large que celles décidées dans d'autres pays occidentaux car elle vise l'ensemble des applications récréatives plutôt que le seul réseau TikTok.

"Ces applications n'ont pas été conçues pour être déployées sur des réseaux professionnels", se justifie le ministère de la Fonction publique.

Les mesures annoncées ces derniers jours par les Pays-Bas ou la Norvège sont moins contraignantes: les deux pays ont simplement déconseillé à leurs fonctionnaires l'usage de TikTok.

Le périmètre des mesures restrictives varie fortement d'un Etat à l'autre, plusieurs ayant choisi d'interdire l'application au personnel politique (députés, ministres) plutôt qu'aux fonctionnaires.

En dehors des préoccupations concernant la sécurité des données, TikTok est également critiqué pour l'opacité de son algorithme et régulièrement accusé d'héberger des vidéos de désinformation, de défis dangereux et des images à connotation sexuelle.

"Demain, il conviendra de nous interroger sur l'élargissement de cette interdiction aux enfants", a tweeté vendredi la secrétaire d'Etat à l'Enfance Charlotte Caubel.

"Algorithmes addictifs, incitation à l'automutilation, surexposition aux écrans, contenus inadaptés, risques pour les données personnelles, cyberharcèlement, désinformation… Les risques sont nombreux pour les enfants", a-t-elle énuméré.

L'AFP, parmi plus d'une dizaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays d'Asie et d'Océanie, d'Europe, du Moyen-Orient et d'Amérique latine hispanophone pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations. Elles sont supprimées par TikTok si les équipes de l'AFP démontrent que l'information véhiculée est fausse.


Retraites: la visite de Charles III reportée, l'épreuve de force se poursuit

Charles III devait honorer en France sa première visite à l'étranger depuis son accession au trône. (AFP).
Charles III devait honorer en France sa première visite à l'étranger depuis son accession au trône. (AFP).
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  • La présidence française a directement relié, dans son communiqué, le report de la venue du souverain britannique (26-29 mars) à l'annonce par l'intersyndicale d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, mardi 28
  • Cette visite d’État, pour laquelle 4 000 policiers et gendarmes devaient être mobilisés, suscitait des interrogations croissantes, renforcées par la journée de manifestation de jeudi

PARIS: Coup dur pour Emmanuel Macron: l’Élysée a annoncé vendredi le report de la visite d’État du roi Charles III en France, au lendemain d'une 9e journée de manifestations contre la réforme des retraites marquée par un regain de mobilisation et des images de violences inédites.

La présidence française a directement relié, dans son communiqué, le report de la venue du souverain britannique (26-29 mars) à l'annonce par l'intersyndicale d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites, mardi 28.

Une décision prise par les deux gouvernements, a précisé l’Élysée. Mais à la demande de Paris, selon Downing Street. Charles III devait honorer en France sa première visite à l'étranger depuis son accession au trône.

Il était notamment attendu à Bordeaux, théâtre d'incidents jeudi, où le porche de l'hôtel de ville a notamment été incendié.

En déplacement à Bruxelles pour un Conseil européen, Emmanuel Macron devait s'exprimer en début d'après-midi.

Les dirigeants politiques se sont immédiatement emparés de ce report, à commencer par les opposants à la réforme des retraites. "La réunion des rois à Versailles dispersée par la censure populaire", s'est réjoui le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, en référence au dîner d’État qui était prévu au château des rois de France.

"Que diriez vous d'un pays qui n'est pas en mesure d'accueillir dignement un de ses plus proches alliés en raison de l'obstination de son Président?", a ajouté le député Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou.

Même tonalité chez les opposants qui ont soutenu la réforme: "quelle image pour notre pays de n’être même pas en capacité d’assurer la sécurité d’un chef d’État", a réagi le patron des Républicains (LR), Eric Ciotti.

Berger demande une pause

Cette visite d’État, pour laquelle 4 000 policiers et gendarmes devaient être mobilisés, suscitait des interrogations croissantes, renforcées par la journée de manifestation de jeudi.

Entrée dans son troisième mois, la contestation dans la rue contre la réforme a rassemblé jeudi entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT).

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a réclamé vendredi que le gouvernement mette "sur pause" la réforme des retraites et ouvre une négociation plus globale avec les syndicats, qui comprendrait par exemple "l'emploi des seniors", "l'usure au travail" ou "les aménagements de fin de carrière".

Il faut "se donner six mois pour regarder, et sur le travail et sur les retraites, comment il faut reprendre les choses à l'endroit", a-t-il déclaré sur RTL, estimant qu'"il faut calmer le jeu avant qu'il y ait un drame".

"Il faut que tout le monde appelle au calme", a de son côté déclaré la présidente (Renaissance) de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

Dans la rue jeudi, les manifestants ont exprimé leur colère face au 49.3 utilisé par le gouvernement et l'intervention mercredi du président de la République.

Les syndicats, rassurés par les chiffres de la mobilisation, ont été aussi ragaillardis par des cortèges où les jeunes sont manifestement venus plus nombreux.

Des lycées étaient de nouveau bloqués vendredi matin, à l'image du lycée Condorcet dans le 9e arrondissement de Paris. Le ministère de l'Education nationale a recensé 12 blocages, autant de blocages filtrants, 10 tentatives de blocages et 4 autres formes de perturbation (rassemblement, distribution de tracts). Les syndicats lycéens Fidl et la Voix lycéenne appellent à une mobilisation à partir de lundi et jusqu'à la fin de la semaine.

La violence qui n'avait jusqu'ici été que sporadique, a fait une entrée en scène spectaculaire jeudi.

Porte de la mairie de Bordeaux incendiée, "scènes de chaos" dénoncées par la maire de Rennes, canons à eau à Lille et Toulouse, manifestante avec un pouce arraché à Rouen, commissariat pris pour cible à Lorient (Morbihan)... Des violences "inacceptables", a jugé la Première ministre Elisabeth Borne.

457 interpellations

A Paris, des violences ont éclaté en tête de la manifestation avec leur lot de vitrines brisées et de mobilier urbain détruit, et des incidents se sont poursuivis tard dans la soirée dans le sillage de cortèges dits "sauvages", à rebours d'un défilé où la grande majorité des manifestants a marché pacifiquement.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait état vendredi de 457 interpellations, et de 441 blessés dans les rangs des forces de l'ordre.

M. Darmanin a également fait état de onze enquêtes judiciaires confiées à l'Inspection générale de la police nationale, alors que de nombreux responsables ou observateurs évoquent un durcissement du maintien de l'ordre.

"Nous avons une crise profondément politique, qui réclame une réponse politique et on y apporte une réponse policière", a dénoncé sur BFMTV le député LFI François Ruffin.

Et les mobilisations anti-bassines dans les Deux-Sèvres ce week-end promettent un sacré défi pour l'exécutif.

Celui-ci reste inflexible sur sa réforme. Emmanuel Macron avait défendu bec et ongles mercredi une réforme "nécessaire" pour les finances publiques, assumant son "impopularité".

A l'issue de ce nouvel épisode d'un conflit qui s'enlise, les responsables politiques de gauche ont invité les Français à amplifier encore la contestation.

Pour Marine Le Pen (RN) "Emmanuel Macron ne peut plus gouverner seul, il doit désormais en revenir au peuple".

Le secteur de l'énergie -gaz, pétrole, électricité- reste particulièrement mobilisé mais l'approvisionnement du bassin parisien en carburants par la grande raffinerie de TotalEnergies de Gonfreville-L'Orcher en Normandie a repris vendredi après une intervention des forces de l'ordre.


La mairie de Paris remporte une victoire dans son bras de fer juridique avec les dark stores

"Victoire!", s'est exclamé sur Twitter, Emmanuel Grégoire, l’adjoint à l’urbanisme de la maire PS Anne Hidalgo. (AFP).
"Victoire!", s'est exclamé sur Twitter, Emmanuel Grégoire, l’adjoint à l’urbanisme de la maire PS Anne Hidalgo. (AFP).
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  • Le contentieux opposait la ville, qui entend éviter que ces dark stores ne transforment des locaux commerciaux en entrepôts, à deux sociétés de livraison rapide, Frichti et Gorillas
  • Ces magasins dédiés à la livraison à domicile stockent des produits du quotidien similaires à ceux des supérettes de centre-ville (alimentation, papier toilette, shampoing...)

PARIS: La mairie de Paris a remporté jeudi une victoire devant le Conseil d'Etat contre les darks stores, ces locaux où sont stockés des produits livrés quelques minutes après avoir été commandés sur internet, dont elle souhaiterait maîtriser l'essor.

Le contentieux opposait la ville, qui entend éviter que ces dark stores ne transforment des locaux commerciaux en entrepôts, à deux sociétés de livraison rapide, Frichti et Gorillas.

Le Conseil d’État lui a donné raison, estimant que les dark stores exploités par ces deux sociétés étaient bien des entrepôts au sens du code de l’urbanisme et du plan local d'urbanisme (PLU) parisien dont la capitale a la maîtrise.

Ces magasins dédiés à la livraison à domicile stockent des produits du quotidien similaires à ceux des supérettes de centre-ville (alimentation, papier toilette, shampoing...).

Mais cette activité est critiquée par de nombreux élus à travers le monde qui dénoncent pêle-mêle la transformation de leurs villes en "villes-entrepôts", des nuisances pour les riverains en raison des va-et-vient des scooters et des livreurs, voire le développement d'une "économie de la flemme". Elle est ainsi au coeur de vives polémiques et de nombreuses batailles judiciaires.

En juin 2022, la mairie de Paris avait engagé un bras de fer avec plusieurs de ces "dark stores" installés dans des locaux abritant jusqu'alors des commerces traditionnels, leur reprochant de n'avoir pas déclaré leur activité comme entrepôts. Des procès-verbaux avaient été dressés.

Toutefois Frichti et Gorillas avaient remporté une première bataille judiciaire en octobre devant le tribunal administratif qui avait suspendu en référé neuf procès-verbaux d'infraction. Le tribunal avait reconnu un "intérêt collectif" à l'activité, estimant qu'elle permettait "d'optimiser en milieu urbain le délai et le mode de livraison" et donc de "diminuer le trafic de camions et le nombre de points de livraison dans Paris intramuros".

« Changement d'activité non autorisé »

La mairie de Paris s'était alors pourvue en cassation devant le Conseil d'Etat qui, prenant le contrepied du tribunal administratif, a jugé jeudi que Frichti et Gorillas "auraient dû déposer une déclaration auprès de la mairie pour utiliser comme +dark stores+ des locaux qui étaient à l’origine des commerces traditionnels".

La juridiction administrative suprême a considéré qu’il s'agissait d'"un changement d’activité non autorisé", annulant donc la suspension des procès-verbaux prononcée par le juge des référés.

"Ces locaux stockent des marchandises pour livrer rapidement des clients et ne sont plus destinés à la vente directe au sens du code de l’urbanisme", a-t-elle tranché, estimant qu'ils ne relevaient "pas de la catégorie +constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif+ dans le PLU de Paris".

"Victoire!", s'est exclamé sur Twitter, Emmanuel Grégoire, l’adjoint à l’urbanisme de la maire PS Anne Hidalgo.

"Dès maintenant, les sanctions financières qui ont été suspendues" par le tribunal administratif "vont être relancées. Ces entrepôts illégaux seront verbalisés", a-t-il affirmé.

L'association France urbaine, représentant les grandes villes, a salué la décision et appelé le gouvernement "à publier dans les meilleurs délais le décret au Journal Officiel permettant aux maires de réguler l’implantation des dark stores et dark kitchens".

Selon le cabinet de la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire, même si la décision du Conseil d'Etat n'est pas de nature à peser sur la rédaction de ce décret, "l'analyse du Conseil d'Etat rejoint pleinement" celle du ministère.

Contacté par l'AFP, Getir, géant turc de la livraison à domicile qui a racheté Gorillas qui avait lui-même racheté Frichti, n'a "pas souhaité commenter" cette décision.