Mexique: au moins deux morts après le passage de l'ouragan Roslyn, qui faiblit

Des gens nettoient les rues après l'arrivée de l'ouragan Roslyn dans la communauté de Sayulita, dans l'État de Nayarit, au Mexique, le 23 octobre 2022 (Photo, AFP).
Des gens nettoient les rues après l'arrivée de l'ouragan Roslyn dans la communauté de Sayulita, dans l'État de Nayarit, au Mexique, le 23 octobre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 24 octobre 2022

Mexique: au moins deux morts après le passage de l'ouragan Roslyn, qui faiblit

  • Des cyclones tropicaux frappent le Mexique chaque année sur ses côtes pacifique et atlantique, généralement entre mai et novembre
  • Fin mai, Agatha, la première tempête de la saison dans le Pacifique, a touché les côtes de l'Etat d'Oaxaca, où de fortes pluies dans des villes de montagne ont fait 11 morts

SAYULITA, Mexique: La tempête tropicale Roslyn, qui a touché terre dimanche dans le nord-ouest du Mexique en ouragan de catégorie 3, a tué au moins deux personnes et a endommagé des maisons et détruit des routes, avant une probable disparition en soirée.

"Nous avons constaté qu'une personne est décédée à Rosamorada", a déclaré Jorge Benito Rodriguez, le secrétaire à la sécurité de l'Etat de Nayarit, à la télévision publique.

Le département de la protection des citoyens et des incendies a ensuite avancé qu'un homme de 80 ans avait succombé dans l'effondrement d'une lourde structure dans sa maison sur l'île de Mexcaltitán.

Lundi à 00h00 GMT, Roslyn se trouvait à 95 km de la ville de Torreon, dans le nord du pays, et présentait des vents soutenus de 55 km/h. Il devrait se dissiper dans la soirée, selon le Centre national des ouragans (NHC) aux Etats-Unis.

Roslyn s'était renforcé en quelques heures vendredi en ouragan de catégorie 4, mettant les autorités et les habitants des Etats de Nayarit et Jalisco en état d'alerte.

Un ouragan de catégorie supérieure à 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson (sur 5) est considéré comme un phénomène "majeur" potentiellement catastrophique. Il s'agissait du premier ouragan a atteindre cette cette force dans le Pacifique cette saison.

Il a touché terre vers 11h20 GMT dans les environs de Santa Cruz (Etat de Nayarit), où vivent 1 200 personnes, qui vivent principalement de la pêche et de l'agriculture.

Des dégâts matériels, quelques inondations, des chutes d'arbres et des glissements de terrain ont été signalés par les autorités de protection civile des Etats de Nayarit et de Jalisco (ouest), les plus affectés par l'ouragan.

Les inondations "ne représentent pas un risque en tant que tel", a indiqué le directeur de la protection civile de Nayarit, Pedro Núñez.

La station balnéaire de Puerto Vallarta (Etat de Jalisco), qui compte quelque 220 000 habitants et est l'une des plus grandes villes de la zone touchée par l'ouragan, a commencé à recenser les dégâts.

Evacuations 

"C'était un peu effrayant. L'eau a commencé à entrer dans notre maison, nous avons dû sortir nos enfants et les mettre en hauteur (...) nous sommes restés sous la pluie pendant environ trois heures, ma maison a été détruite", a raconté à l'AFP Erik Newcomer, un Américain installé à Puerto Vallarta depuis trois mois.

A Sayulita, dans le Nayarit, certains secteurs ont été touchés par la crue d'un ruisseau, qui a enseveli des maisons.

Plus d'un milliers d'habitants des zones à risque ont quitté leur domicile pour rejoindre des refuges ou des maisons de proches, tandis que les activités commerciales ont été suspendues en fin d'après-midi.

Des cyclones tropicaux frappent le Mexique chaque année sur ses côtes pacifique et atlantique, généralement entre mai et novembre.

Fin mai, Agatha, la première tempête de la saison dans le Pacifique, a touché les côtes de l'Etat d'Oaxaca (sud), où de fortes pluies dans des villes de montagne ont fait 11 morts. En octobre 1997, Paulina, classée 4, avait dévasté la côte sud du Pacifique mexicain, faisant plus de 200 morts.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.