Marlène Jobert retrouve son public à 81 ans: «incroyable!»

Marlène Jobert, bientôt 82 ans, connue à la fois pour sa carrière d'actrice et d'écrivaine conteuse, a reçu un accueil de star cette semaine lors du festival Lumière, à Lyon (Photo, AFP).
Marlène Jobert, bientôt 82 ans, connue à la fois pour sa carrière d'actrice et d'écrivaine conteuse, a reçu un accueil de star cette semaine lors du festival Lumière, à Lyon (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 23 octobre 2022

Marlène Jobert retrouve son public à 81 ans: «incroyable!»

  • Marlène Jobert a longtemps accompagné sa fille sur ses tournages «parce que les acteurs ont besoin de quelqu'un de proche, quelqu'un qui les seconde»
  • Aujourd'hui «un peu fatiguée», elle ne la suivra pas en Grèce ni au Maroc pour son prochain film

LYON: Salles combles et standing ovation: Marlène Jobert, bientôt 82 ans, connue à la fois pour sa carrière d'actrice et d'écrivaine conteuse, a reçu "à sa grande surprise" un accueil de star cette semaine lors du festival Lumière, à Lyon.

"C'est incroyable ! Ca m'a bouleversée,  je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde, qu'on se souvienne de moi", a confié dans un entretien avec l'AFP celle qui vit retirée depuis des années en Normandie.

Depuis qu'elle a arrêté le cinéma, il y a trente ans, elle "sort très peu", se consacre à l'écriture, profite de son jardin - elle "adore la nature".

Quand elle a été invitée au festival pour présenter le documentaire que lui consacre Dominique Besnehard, un de ses fervents admirateurs et amis, elle "n'en avait pas très envie".

Ses fans les plus âgés se souviennent de l'actrice: plus de trente films, des séries et des téléfilms tournés entre 1964 et 1989 avec des acteurs et metteurs en scène célèbres - Lino Ventura, Gérard Depardieu, Jean-Paul Belmondo, Charles Bronson, Kirk Douglas, Orson Welles ou derrière à la caméra, Jean-Luc Godard, Michel Audiard, Philippe de Broca, Claude Chabrol, Maurice Pialat.

"Le Passager de la Pluie", en 1970, fut son "plus gros succès". "Je suis passée à côté de cette gloire sans m’en rendre compte, avec toujours ce souci de ne pas être à la hauteur", a-t-elle confié au public pendant une "master class".

Les plus jeunes ont grandi bercés par sa voix de conteuse et ses livres pour enfants: 27 ouvrages, 180 livres audio et 20 millions d'exemplaires.

Dans le documentaire "C’est moi... Marlène Jobert", on ne voit qu'elle mais elle ne se montre pas, entre extraits de ses films, entretiens et images d'archives.

«Modeste»

"Elle est très modeste: quand je lui ai parlé de mon projet, elle m'a dit + tu crois que ça va intéresser ?+", explique le réalisateur à l'AFP.

"Etre dans la lumière, cela ne m'intéresse pas trop", dit de sa voix douce celle que les médias présentent désormais comme "la mère d'Eva Green", célèbre pour ses apparitions dans de grandes productions américaines.

Les propres débuts de Marlène Jobert furent fulgurants: elle a 23 ans et n'a pas fini sa première année de conservatoire quand elle monte sur scène avec Yves Montand. Puis elle tourne son premier film avec Jean-Luc Godard.

Elle arrête à 40 ans, pour se consacrer à ses jumelles, mais aussi parce qu'elle ne se sentait "pas taillée pour cette existence là". Elle découvre "l'art du conte", écrit pour "garder le souvenir des instants partagés avec ses filles". Maintenant, elle lit pour ses deux petits-fils, Julio et Vittorio, 9 et 11 ans.

Marlène Jobert a longtemps accompagné sa fille sur ses tournages "parce que les acteurs ont besoin de quelqu'un de proche, quelqu'un qui les seconde", ce qu'elle regrette de n'avoir pas connu. Aujourd'hui "un peu fatiguée", elle ne la suivra pas en Grèce ni au Maroc pour son prochain film.

Elle a refusé de tourner pour François Ozon et décliné le rôle d'une "vieille femme un peu folle". "J’ai envie d’être tranquille, de rester dans mon coin, c’est ça vieillir: ne plus avoir envie de stress", affirme-t-elle, sereine.

"Je supporte mal l'idée du déclin", écrivait-elle aussi dans "Les baisers du soleil", un livre de souvenir publié en 2014.

Si elle a perdu les tâches de rousseur qui lui ont valu quelques rôles de soubrette à ses débuts, elle n'a pas pris une ride. Et reste très attentive à son image, se poudre avant une séance photo, s'inquiète de la lumière, demande à contrôler les images.

Le cinéma d’aujourd’hui ? "Il y des bons films et de bons metteurs en scène, mais j'ai l’impression que dans le temps, comme disent les vieilles dames, les scénarios étaient plus fouillés. Et puis, les gens préfèrent rester chez eux, c’est tristounet".

Elle a vécu #Metoo comme un moment "formidable": "j'ai eu de la chance, je n'ai pas eu ce problème-là, mais je savais que ça existait et c'était lamentable" dit celle qui a poussé sa fille Eva à dénoncer l'attitude du producteur américain Harvey Weinstein.

Finalement, elle se félicite d'être venue à Lyon: "Je me suis trop enfermée sur moi-même ces dernières années et puis, c'est peut-être ma dernière apparition".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com