Présidentielle libanaise: échec d’une 4e tentative à l'approche du départ d'Aoun

Le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, a appelé à un nouveau vote le 27 octobre, alors que le pays en crise, sous un gouvernement d'affaires courantes, se précipite vers une vacance imminente du pouvoir (Photo, AFP).
Le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, a appelé à un nouveau vote le 27 octobre, alors que le pays en crise, sous un gouvernement d'affaires courantes, se précipite vers une vacance imminente du pouvoir (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 25 octobre 2022

Présidentielle libanaise: échec d’une 4e tentative à l'approche du départ d'Aoun

  • Le processus électoral a été perturbé par les votes blancs du Hezbollah, que les partis d'opposition condamnent comme une violation du processus démocratique
  • Le député anti-Hezbollah Michel Mouawad émerge comme favori ; le président de la Chambre fixe la prochaine tentative de vote à jeudi dans un souci d’éviter une vacance du pouvoir

BEYROUTH: Le Parlement libanais a échoué lundi, pour la quatrième fois, à élire un successeur au président Michel Aoun. Les députés sont restés divisés quant au candidat auquel s'oppose le mouvement Hezbollah. Le mandat d'Aoun expire lundi prochain, le 31 octobre.

Cinquante députés du Parlement libanais, qui compte 128 sièges, dont de nombreux membres du Hezbollah, soutenu par l'Iran, et de ses alliés, ont voté blanc et se sont retirés de la séance, faisant perdre le quorum. Nabih Berri, le président de la Chambre des députés, a convoqué un nouveau vote pour jeudi dans l'espoir de mettre fin aux longues disputes et de sortir de l'impasse.

Le Hezbollah et le mouvement Amal ont préconisé des pourparlers entre les députés et les partis pour convenir d'un président de consensus. Cependant, certains députés de l'opposition ont considéré cette suggestion comme antidémocratique et comme une tentative de transformer le Parlement en une version de la loya jirga afghane, une assemblée de dirigeants qui prend des décisions par consensus pour résoudre les différends.

Sur les 128 députés, 114 étaient présents pour le premier tour de scrutin lundi. Michel Mouawad, chef du Mouvement de l'indépendance, s'est imposé comme favori depuis que le Parlement s'est réuni le mois dernier pour élire un nouveau président. Il est considéré comme anti-Hezbollah et le candidat des partis d'opposition: le Parti socialiste progressiste, les Forces libanaises, Kataëb et des députés indépendants.

Lundi, il a conservé un nombre de voix similaire à celui qu'il avait obtenu lors du précédent scrutin: 39 voix, contre 42 la fois précédente. Sept députés qui étaient présents lors du vote précédent se sont absentés cette fois-ci.

Un autre candidat s’est fait remarquer, l'universitaire Issam Khalife qui a obtenu 10 voix, tandis que 13 députés ont voté pour le «Nouveau Liban». Deux votes ont été déclarés nuls, l'un d'entre eux mentionnant le mot «Condoléances» en guise de commentaire sur la situation, une expression habituellement utilisée lors d'un enterrement.

Plusieurs députés du Changement et des députés indépendants ont soutenu Khalife, mais certains députés du Changement ont refusé de lui accorder leur vote, révélant ainsi l'étendue des désaccords entre les membres du bloc.

Le quorum requis pour l'élection a été perdu lors de l'annonce des résultats du premier tour de scrutin. Il semblerait que les députés représentant le Hezbollah et le mouvement Amal, ainsi que certains membres du Courant patriotique libre, auraient quitté la séance parce qu'ils rejettent les candidats qu'ils qualifient de «provocateurs». Ils n'ont cependant pas désigné leur propre candidat favori et se sont contentés de voter blanc.

Le député Hadi Abou al-Hosn, membre du bloc du Rassemblement démocratique, a déclaré: «Il est grand temps de laisser l'absurdité derrière nous, car après la session (provisoirement) prévue pour jeudi, nous serons confrontés à une impasse.»

Alain Aoun, du Courant patriotique libre, a indiqué: «Celui qui a voté blanc appelle au dialogue et au consensus, et celui qui a parié qu'il gagnerait la présidence doit savoir que l'élection du président se fait en obtenant le consensus de tous.»

Le chef de file Mouawad a déclaré qu'une autorité dominante tente de faire chanter les députés et le peuple libanais en perturbant les sessions pour s'assurer qu'elle maintient ses quotas parlementaires.

Il a ajouté que le type de candidat consensuel que certains partis recherchent devrait soumettre ses lettres de créance à l'approbation du Hezbollah et que «si nous acceptons cette approche, cela signifie que nous ne proposons rien pour améliorer la vie du peuple libanais».

Le Hezbollah veut un président qui soit soumis au parti et qui continuera à isoler le Liban, a déclaré M. Mouawad, ajoutant: «Je ne soumettrai pas mes lettres de créance au Hezbollah ou au Courant patriotique libre pour les satisfaire.»

Un député du Hezbollah, dont l'identité n'a pas été révélée, a déclaré que le fait de voter blanc était un droit démocratique, mais a ajouté que le parti voulait élire un président et était ouvert au dialogue.

George Adwan, vice-président des Forces libanaises, a critiqué l'appel du Hezbollah à des pourparlers sur un président. Il a déclaré que les différends avec le Hezbollah concernant le processus démocratique sont basés sur la Constitution, la législation et l'accès non contrôlé du parti aux armes. Il a ajouté que des solutions seraient possibles si le Hezbollah acceptait les principes de l'autorité de l'État, de la Constitution, de la législation et du rejet de toutes les armes qui échappent au contrôle de l'État.

Il y a déjà un processus démocratique en cours, qui n'a pas besoin d'un dialogue supplémentaire, a affirmé M. Adwan.

«Nous avons pris notre décision et chacun doit prendre la sienne», a-t-il ajouté.

Le Rassemblement de Saydet el-Jabal, un bloc anti-Hezbollah qui comprend des dizaines de politiciens et de militants, a déclaré qu'en appelant à un dialogue ouvert entre les blocs parlementaires et les chefs de parti, le Hezbollah tente simplement de faire passer en force la sélection d'un candidat que le parti choisit ou approuve.

Le Rassemblement a également rappelé que les députés doivent veiller à maintenir un quorum permettant l'élection d'un nouveau président. Le problème n'est pas l'absence d'un mécanisme constitutionnel pour élire un président, mais la perturbation de ce mécanisme en empêchant le maintien du quorum, a déclaré le bloc. Il a ajouté que le président du Parlement devrait faire pression sur son bloc et ses alliés pour s'assurer du respect du quorum.

«Le président de la Chambre veut-il transformer le Parlement en un conseil de tribus, une loya jirga à la manière afghane?», se sont-ils interrogés.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com