Ouganda: au moins 11 morts dans l'incendie d'une école pour aveugles

Les pompiers tentent d'éteindre un incendie à la tour d'ivoire de l'université de Makerere à Kampala le 20 septembre 2020 (Photo, AFP).
Les pompiers tentent d'éteindre un incendie à la tour d'ivoire de l'université de Makerere à Kampala le 20 septembre 2020 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 25 octobre 2022

Ouganda: au moins 11 morts dans l'incendie d'une école pour aveugles

  • Le feu a frappé vers 01H00 du matin mardi (22H00 GMT lundi) dans l'école pour aveugles Salama située dans le village de Luga
  • Le directeur de l'école Francis Kirube a indiqué que le feu avait surpris les pensionnaires dans leur sommeil

KAMPALA: Au moins onze personnes, pour la plupart des enfants, ont péri, et six autres se trouvaient dans un état critique mardi, après un incendie qui s'est déclaré en pleine nuit dans le dortoir d'une école pour aveugles du centre de l'Ouganda.

Le feu a frappé vers 01H00 du matin mardi (22H00 GMT lundi) dans l'école pour aveugles Salama située dans le village de Luga, à environ 45 kilomètres à l'est de la capitale Kampala, a indiqué la police ougandaise.

"La cause de l'incendie est actuellement inconnue mais pour l'instant onze décès (...) ont été confirmés et six personnes dans un état critique ont été admises à l'hôpital Herona de Kisoga", une ville voisine, a expliqué la police dans un communiqué.

"La plupart des personnes décédées sont des enfants. Nous adressons nos condoléances aux parents", a précisé à l'AFP le ministre des Affaires intérieures, le général Kahinda Otafiire.

"Nous enquêterons sur les causes de l'incendie et s'il y a des coupables, ils seront appréhendés", a-t-il affirmé.

Des images diffusées par la chaîne de télévision ougandaise NTV montrait des équipes de police scientifique menant des recherches dans le périmètre de sécurité autour du dortoir, un petit bâtiment blanc aux encadrements de fenêtres et de portes noircis et au toit de tôle endommagé.

«Pas de mots»

Le directeur de l'école Francis Kirube a indiqué à l'AFP que le feu avait surpris les pensionnaires dans leur sommeil.

Richard Muhimba est dévasté. Son fils de 15 ans fait partie des victimes.

"Je n'ai pas de mots pour décrire la douleur que je vis", déclare cet habitant de la ville voisine de Mukono, joint par téléphone par l'AFP.

"Je lui ai rendu visite samedi, il était en bonne santé. Et trois jours plus tard, il est mort", a-t-il ajouté avant de raccrocher, assailli par le chagrin.

Construit en 1999, l'école Salama accueille plusieurs dizaines d'élèves, âgés de 6 à 25 ans, qui y sont également hébergés.

La princesse britannique Anne, soeur du roi Charles III, devait se rendre vendredi dans cet établissement dans le cadre d'une visite en Ouganda, qui a célébré les 60 ans de son indépendance du Royaume-Uni le 9 octobre.

Ces dernières années, plusieurs incendies dans des écoles ont endeuillé ce pays de la région des Grands Lacs.

En novembre 2018, onze élèves avaient péri dans l'incendie de leurs dortoirs dans le sud du pays.

En avril 2008, 18 écolières avaient trouvé la mort, également dans l'incendie de leur dortoir, dans une localité à une trentaine de kilomètres de la capitale.

En mars 2006, au moins 13 enfants avaient péri et plusieurs autres avaient été blessés dans un feu qui avait frappé dans une école islamique dans l'ouest de l'Ouganda. En juillet de la même année, six enfants étaient morts dans un incendie similaire dans l'est du pays.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.