La nouvelle carte météo fictive d’Évelyne Dhéliat prédit jusqu’à 48°C en France en août 2050

Le bulletin météo d’anticipation a été dévoilé mercredi par Évelyne Dhéliat, la médiatique météorologue de TF1. Avec des prévisions bien plus alarmantes que celles annoncées dans un précédent bulletin fictif en 2014 (Capture d'écran, twitter, @TF1info)
Le bulletin météo d’anticipation a été dévoilé mercredi par Évelyne Dhéliat, la médiatique météorologue de TF1. Avec des prévisions bien plus alarmantes que celles annoncées dans un précédent bulletin fictif en 2014 (Capture d'écran, twitter, @TF1info)
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Publié le Mercredi 26 octobre 2022

La nouvelle carte météo fictive d’Évelyne Dhéliat prédit jusqu’à 48°C en France en août 2050

Le bulletin météo d’anticipation a été dévoilé mercredi par Évelyne Dhéliat, la médiatique météorologue de TF1. Avec des prévisions bien plus alarmantes que celles annoncées dans un précédent bulletin fictif en 2014 (Capture d'écran, twitter, @TF1info)
  • En 2014, la météorologue avait présenté un bulletin météo fictif pour l’été 2050
  • Huit ans plus tard, elle s’est livrée au même exercice, qui a révélé des résultats alarmants

PARIS: Cela n’a échappé à personne, la France connaît une période de chaleur pour le moins inhabituelle pour un mois d’octobre… S’il fait aussi chaud en automne, devons-nous nous préparer à des étés avec des chaleurs extrêmes? À en croire la nouvelle carte élaborée par des prévisionnistes de Météo-France pour le mois d’août 2050, cela ne fait aucun doute. Elle annonce en effet des températures de 44°C à Paris, 45°C à Bordeaux… et même 48°C à Nîmes.

Le bulletin météo d’anticipation a été dévoilé mercredi par Évelyne Dhéliat, la médiatique météorologue de TF1. Avec des prévisions bien plus alarmantes que celles annoncées dans un précédent bulletin fictif en 2014. En effet, il y a huit ans, le thermomètre indiquait des températures égalant ou dépassant les 40°C, ce qui pouvait déjà à l’époque paraître très élevé. Aujourd’hui cependant, les maximales sont encore plus hautes. Une preuve de plus que la situation est alarmante?

Décidément, nous vivons déjà le scenario de 2050 trente ans plus tôt. La réalité a pratiquement rattrapé la fiction au cours de l’été 2022, et la carte de 2014 méritait donc d’être rafraîchie, a justifié Évelyne Dhéliat sur TF1. Celle-ci montre que dans certaines régions, comme la Bretagne,  les températures  augmentent de 10°C passant de 26°C  à 37°C  sur les côtes…

EN BREF

Toujours plus chaud. Les vagues de chaleur vont devenir si fréquentes et intenses sous l'effet du réchauffement climatique que certaines régions du globe vont devenir invivables au cours des prochaines décennies, ont averti l'ONU et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Il existe des limites au-delà desquelles les personnes exposées à une chaleur et une humidité extrêmes ne peuvent survivre ainsi que des limites au-delà desquelles les sociétés ne peuvent plus s'adapter.

«Selon les trajectoires actuelles, les vagues de chaleur pourraient atteindre et dépasser ces limites physiologiques et sociales au cours des prochaines décennies, notamment dans des régions telles que le Sahel, l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Ouest », écrivent l'ONU et la FICR. 

«Cela vous paraît peut-être excessif, et pourtant! Souvenez-vous de ce que l'on a vécu l'été dernier», a rappelé Évelyne Dhéliat. Le 18 juillet 2022, il a ainsi fait 39,3°C à Brest ou encore 41,7°C à La Rochelle. En 2019 déjà, plusieurs records de chaleur avaient été battus avec 46°C enregistrés le 28 juin à Vérargues, dans l'Hérault. Le 25 juillet, il avait fait 42,6°C à Paris, un record.  

«Il y a une accélération du réchauffement climatique. On s’aperçoit au fil des années, et notamment ces derniers temps, que les périodes de canicule sont de plus en plus précoces, mais aussi de plus en plus tardives», a affirmé la météorologue lors d’un entretien avec la rédaction de TF1info. À l'heure actuelle, les climatologues sont très pessimistes sur les dégâts causés par les activités humaines, qui provoquent un réchauffement climatique d’une ampleur et d’une vitesse sans précédent.

«Tous ces exemples du passé nous prouvent bien l'accélération du réchauffement climatique et la nécessité d'agir pour notre planète», a conclu Évelyne Dhéliat dans son nouveau bulletin.

(Avec AFP)


1er-Mai: des milliers de personnes défilent pour les salaires ou pour la paix

Parmi les premiers cortèges, celui de Marseille a réuni environ 3.000 personnes, selon la police, et 8.000 selon la CGT  (Photo, AFP).
Parmi les premiers cortèges, celui de Marseille a réuni environ 3.000 personnes, selon la police, et 8.000 selon la CGT (Photo, AFP).
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  • Marseille, Lyon, Rennes ou Toulouse, les premiers cortèges, avec souvent des drapeaux palestiniens en plus de ceux des syndicats, se sont élancés dès la matinée
  • A l'approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs responsables politiques étaient de la partie

PARIS: "La colère sociale, elle est bel et bien présente": des milliers de personnes manifestent en France mercredi à l'occasion du 1er-Mai, avec des revendications diverses portées par les syndicats pour les salaires, la paix, Gaza ou encore une Europe "plus protectrice".

Marseille, Lyon, Rennes ou Toulouse, les premiers cortèges, avec souvent des drapeaux palestiniens en plus de ceux des syndicats, se sont élancés dès la matinée.

A l'approche des élections européennes du 9 juin, plusieurs responsables politiques étaient de la partie comme Fabien Roussel (PCF) à Lille ou Manon Aubry (LFI) à Lyon. A Saint-Etienne, la tête de liste du PS et de Place publique Raphaël Glucksmann a été empêché de rejoindre le cortège après des jets de peinture et des invectives de quelques dizaines de militants. Une éviction que le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dit désapprouver "totalement".

Parmi les premiers cortèges, celui de Marseille a réuni environ 3.000 personnes, selon la police, et 8.000 selon la CGT, sous un ciel gris, derrière une banderole proclamant: "Mobilisés pour la paix et le progrès social".

A Rennes, la manifestation a attiré 1.400 manifestants, selon la préfecture, tandis qu'à Nantes, ils étaient entre 4.000 et 5.000, a constaté un journaliste de l'AFP. Vers midi, de premières dégradations avaient lieu.

A Lyon aussi, entre 6.500 (préfecture) et 13.000 (CGT) ont défilé. Au moins 17  personnes ont été interpellées après des dégradations et des tensions avec les forces de l'ordre.

A Toulouse, ils étaient 3.000, selon la préfecture, 8.000, selon les organisateurs. Le défilé, sous la pluie, s'est tenu au milieu de drapeaux syndicaux, mais aussi palestiniens. "Stop à la guerre, augmentez les salaires" ou "contre la précarité", pouvait-on lire sur des pancartes.

A Paris, la manifestation doit s'élancer à 14H00 de la place de la République vers la place de la Nation. Dans une unité assez large, puisque la CFDT et l'Unsa en seront avec la CGT, FSU et Solidaires.

Avant le départ du cortège parisien, la numéro un de la CGT Sophie Binet a notamment mis en avant "le refus des politiques de casse sociale" et la défense des libertés, y compris syndicales.

La CGT, FSU et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l'Unef, la Fage ou le MNL (Mouvement national lycéen), ont lancé un appel commun notamment "contre l'austérité", pour l'emploi et les salaires ou encore la paix.

Le premier syndicat français, la CFDT, a de son côté appelé à "rejoindre les cortèges organisés partout en France, pour revendiquer une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs et les travailleuses". Sa numéro un Marylise Léon devait se rendre à Nancy, où elle participera à un débat sur les enjeux des élections européennes.

«plus compliqué»

Son homologue de FO, Frédéric Souillot, était à Montauban, en Occitanie, et dans la capitale les militants devaient manifester séparément depuis la place d'Italie à midi.

L'an dernier, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) avaient défilé ensemble contre la réforme des retraites.

"Là évidemment, c'est plus compliqué", a reconnu sur BFMTV Benoit Teste (FSU), tout en soulignant comme Marylise Léon, plus tôt sur France Inter, que les appels sont signés "assez largement" localement, notamment à Paris.

Dans ce contexte, au niveau national, "120.000 à 150.000" manifestants sont attendus, selon une note des services de renseignement territoriaux, consultée par l'AFP.

C'est nettement moins que l'an dernier où la mobilisation avait rassemblé près de 800.000 manifestants, selon les autorités, et 2,3 millions, selon la CGT, bien au delà d'un 1er mai classique. A titre de comparaison en 2022, la police avait dénombré quelque 116.000 manifestants (dans la fourchette ordinaire se situant entre 100.000 et 160.000) et la CGT 210.000.

Selon les remontées de la CGT, la mobilisation est "un petit peu plus élevée que le 1er mai 2022. (...) La colère sociale, elle est bel et bien présente", a affirmé Sophie Binet.

A Paris entre 15.000 et 30.000 personnes sont attendues par les autorités, dont 400 à 800 manifestants radicaux.

Mais les autorités s'attendent globalement à des manifestations "plus apaisées" que l'an dernier. De source policière, 12.000 policiers et gendarmes seront mobilisés dont 5.000 à Paris.


Visite du chef de la diplomatie française au Caire mercredi

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  • Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée
  • La France presse depuis des mois Israël de cesser son offensive durablement pour permettre la libération des otages et à l'aide humanitaire d'affluer

 

PARIS: Le ministre français des Affaires étrangères a décidé de prolonger sa tournée au Moyen-Orient par une visite au Caire mercredi "dans le cadre des efforts de l'Egypte pour obtenir la libération des otages et une trêve à Gaza", a indiqué son entourage à l'AFP.

Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée pour porter "le sujet des trois otages français et la coopération humanitaire".

Cette visite intervient alors qu'une médiation qatarie, égyptienne et américaine de longue haleine a fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, associée à la libération d'otages, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi quotidiens dans la bande de Gaza.

La France presse depuis des mois Israël de cesser son offensive durablement pour permettre la libération des otages et à l'aide humanitaire d'affluer alors que la population manque de tout.

Israël a donné "jusqu'à mercredi soir" au Hamas pour répondre à son offre de trêve discutée au Caire.

L'Egypte avait affirmé lundi avoir "bon espoir" concernant une trêve. Mais Zaher Jabareen, un des négociateurs du Hamas, a déclaré à l'AFP qu'il était "trop tôt pour parler d'une atmosphère positive dans les négociations".

Quelque 250 personnes ont été enlevées par le mouvement palestinien le 7 octobre lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

L'attaque menée depuis Gaza en Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. L'opération militaire menée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, d'après le Hamas.


Ecrans: Macron donne un mois au gouvernement pour dégager des mesures

Cette photographie d'illustration prise le 14 février 2024 montre un enfant regardant un écran à Paris. (AFP)
Cette photographie d'illustration prise le 14 février 2024 montre un enfant regardant un écran à Paris. (AFP)
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  • «Déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, à la maison comme en classe» : c’est l'objet du rapport
  • La commission préconise d'interdire l'usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes et d'en limiter drastiquement l'accès pour les adolescents

PARIS: Le gouvernement a un mois pour dégager des mesures à partir du rapport remis par une commission mandatée pour plancher sur l'usage des écrans et des téléphones portables chez les enfants et adolescents, a annoncé mercredi Emmanuel Macron.

"Déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, à la maison comme en classe : c’est l'objet du rapport qui m'a été remis par la commission d'experts sur l'impact de l'exposition des jeunes aux écrans que j’avais lancée. J’ai donné un mois au gouvernement pour examiner ses recommandations et les traduire en actions", a écrit sur X le chef de l'Etat.

Dans ce rapport d'une centaine de pages, la commission préconise d'interdire l'usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes et d'en limiter drastiquement l'accès pour les adolescents. Elle alerte en particulier sur "les effets négatifs, directs et indirects, des écrans", notamment sur le sommeil, la sédentarité ou encore la myopie.

Les dix experts dépeignent également les réseaux sociaux comme "facteurs de risque" de dépression ou d'anxiété en cas de "vulnérabilité préexistante", et jugent "alarmant" le niveau d'exposition des enfants à des contenus violents. Ils proposent donc par exemple de pouvoir donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux à partir de 13 ans seulement, puis d'ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux "éthiques".