Des militants écolos s'en prennent à La Jeune Fille à la Perle

La police monte la garde devant le musée Mauritshuis de La Haye après que des militants écolos aient pris pour cible le tableau La Jeune Fille à la Perle de Johannes Vermeer, le 27 octobre 2022. (Photo, AFP)
La police monte la garde devant le musée Mauritshuis de La Haye après que des militants écolos aient pris pour cible le tableau La Jeune Fille à la Perle de Johannes Vermeer, le 27 octobre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 27 octobre 2022

Des militants écolos s'en prennent à La Jeune Fille à la Perle

La police monte la garde devant le musée Mauritshuis de La Haye après que des militants écolos aient pris pour cible le tableau La Jeune Fille à la Perle de Johannes Vermeer, le 27 octobre 2022. (Photo, AFP)
  • Deux personnes se sont rapprochées du tableau et une troisième a jeté dessus une substance inconnue, mais l'oeuvre, protégée sous verre, n'a pas été endommagée, a précisé le Mauritshuis dans un communiqué
  • Le tableau sera exposé à nouveau «dès que possible», précisé le musée

LA HAYE: Trois personnes ont été arrêtées jeudi par la police néerlandaise après que des militants écolos aient pris pour cible le tableau La Jeune Fille à la Perle de Johannes Vermeer, a-t-on appris auprès du musée Mauritshuis de La Haye et de la police. 

Deux personnes se sont rapprochées du tableau et une troisième a jeté dessus une substance inconnue, mais l'oeuvre, protégée sous verre, n'a pas été endommagée, a précisé le Mauritshuis dans un communiqué. 

Des images sur les réseaux sociaux montraient des militants portant des t-shirts "Just Stop Oil". 

Cette action survient dans la foulée d'autres actes de vandalisme ces dernières semaines. Des militants écologistes ont ainsi projeté de la soupe de tomate sur les Tournesols de Van Gogh à la National Gallery de Londres et ont enduit de purée de pommes de terre un tableau de Claude Monet en Allemagne. 

"Vers 14 heures, deux personnes se sont collées à la boucle d'oreille de la Jeune Fille à La Perle de Johannes Vermeer", a indiqué le Mauritshuis dans un communiqué. 

"Une personne a collé sa tête au tableau, qui était protégé par une vitre, et l'autre personne a collé sa main au mur où est accroché le tableau. Une troisième personne a jeté une substance inconnue sur le tableau", a poursuivi le musée. 

"Nos experts ont immédiatement inspecté le tableau. Heureusement, il n'a pas été endommagé". 

Le tableau sera exposé à nouveau "dès que possible", précisé le musée. 

"L'art ne peut pas se défendre et tenter de l'endommager pour quelque cause que ce soit, est quelque chose que nous condamnons fermement", a ajouté le Mauritshuis. 

La police de La Haye a indiqué sur Twitter avoir arrêté trois personnes dans un musée pour "violence publique contre des biens". 

Des dizaines de personnes étaient rassemblées à l'intérieur du musée dans l'attente d'informations sur cet incident, tandis que des agents de sécurité les empêchaient d'approcher de trop près des autres tableaux, a constaté un journaliste. 

L'entrée de la pièce où se trouve normalement la "Jeune Fille à La Perle" était bloquée par une grande reproduction de peinture à l'huile et un garde a déclaré qu'elle serait probablement fermée pour le reste de la journée. 

Deux fourgons de police étaient garés devant le musée pendant que l'enquête se poursuivait. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.