José Martinez, prince de la danse nommé directeur du Ballet de l'Opéra de Paris

Fraîchement nommé directeur de la danse à l'Opéra de Paris, le danseur et chorégraphe espagnol José Martinez pose au Palais Garnier, à Paris (Photo, AFP).
Fraîchement nommé directeur de la danse à l'Opéra de Paris, le danseur et chorégraphe espagnol José Martinez pose au Palais Garnier, à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 29 octobre 2022

José Martinez, prince de la danse nommé directeur du Ballet de l'Opéra de Paris

  • L'Espagnol de 53 ans avait débuté sa formation de danseur à Carthagène (sud-est de l'Espagne) avec la professeure Pilar Molina
  • Il quitte son pays natal à 14 ans pour rejoindre le Centre international de danse Rosella Hightower à Cannes sans parler un mot de français.

PARIS: C'est un retour aux sources pour José Martinez, le nouveau directeur de la danse à l'Opéra de Paris qui avait brillé comme étoile de la prestigieuse compagnie de ballet, avant de mener une carrière de chorégraphe et de directeur.

L'Espagnol de 53 ans avait débuté sa formation de danseur à Carthagène (sud-est de l'Espagne) avec la professeure Pilar Molina.

Tout avait commencé par un malentendu: à l'âge de neuf ans, "j'ai accompagné ma petite sœur à son cours de danse et ce jour-là, il y avait une fête pour marquer la fin de l'année; j’ai cru que la danse, c’était cela et j’ai demandé à mes parents de m’y inscrire", racontait-il au quotidien français La Croix en 2011.

Il quitte son pays natal à 14 ans pour rejoindre le Centre international de danse Rosella Hightower à Cannes, dans le sud-est de la France, sans parler un mot de français.

Il remporte le premier prix du concours de Lausanne, son ticket d'entrée pour l'Ecole de danse de l’Opéra de Paris en 1987.

Un an plus tard, il rejoint le Ballet de l’Opéra à 19 ans et monte en grade jusqu'à obtenir le titre suprême d'étoile le 31 mai 1997, à l’issue de la représentation de "La Sylphide" dans le rôle de James.

Pendant de longues années, sa partenaire fétiche sera l'étoile Agnès Letestu, leurs silhouettes longilignes se mariant parfaitement sur scène.

Danseur noble par excellence, élancé, avec une technique raffinée et une incarnation élégante des rôles de princes, il est l'un des danseurs de l'Opéra qui a reçu le plus de prix dans sa carrière, notamment la médaille d’or au Concours de Varna en 1992 ou encore le prix Léonide Massine-Positano en 1998.

Transmettre au public
"Lorsqu’on devient danseur étoile, on n’a de cesse de vouloir prouver qu’on est bien à sa place. Puis, je me suis aperçu que la perfection n’existait pas et que le plus important, c’était de transmettre quelque chose au public", confiait-il également à La Croix.

En 2011, il quitte l'Opéra de Paris à l’issue d’une représentation des "Enfants du Paradis", un ballet qu'il chorégraphie en hommage au film du réalisateur français Marcel Carné et qui a été salué comme un succès par la critique. Il a signé différentes chorégraphies depuis 2002 dont des adaptations de ballets classiques.

Succédant à Nacho Duato, il prend la tête de la Compagnie nationale de danse espagnole, où il doit renouveler le répertoire et fait face aux difficultés de financement.

"Il a su donner une nouvelle identité à la compagnie, dans un contexte économique et social tendu", souligne l'Opéra de Paris dans son communiqué vendredi.

Au bout de deux mandats, comme l'exige la règle, il quitte son poste en 2019 et continue de remonter ses ballets dans différentes compagnies.

"Je respecte la tradition mais c'est pour avancer vers la modernité", affirmait-il récemment à un journal régional espagnol.

A sa nomination, l'Opéra a annoncé qu'il se consacrerait "exclusivement à son activité de directeur de la danse (...) renonçant ainsi à son activité de chorégraphe, à l'exception de deux engagements pris antérieurement", à Bordeaux (sud-ouest de la France) et à Stockholm en 2023.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com