Les Jeux saoudiens 2022 officiellement lancés lors d’une spectaculaire cérémonie d’ouverture

La toute première édition des Jeux a été inaugurée en présence du gouverneur de la région de Riyad, le prince Faisal ben Bandar ben Abdelaziz. (Twitter: @SaudiGames2022)
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Publié le Samedi 29 octobre 2022

Les Jeux saoudiens 2022 officiellement lancés lors d’une spectaculaire cérémonie d’ouverture

  • La toute première édition des Jeux a eu lieu en présence du gouverneur de la région de Riyad, le prince Faisal ben Bandar ben Abdelaziz
  • La soirée a débuté avec le lever du drapeau saoudien et l’hymne national, suivis par le défilé des athlètes participants issus de divers clubs sportifs du pays

RIYAD : La cérémonie d’ouverture de la première édition des Jeux saoudiens, le plus grand événement sportif national de son genre, a eu lieu vendredi au stade international du roi Fahd à Riyad, avec la présence et la participation de plus de 6000 athlètes.

Des invités prestigieux étaient présents lors de la cérémonie, notamment le gouverneur de la région de Riyad, le prince Faisal ben Bandar ben Abdelaziz, ainsi que le public saoudien.

L’événement a rendu hommage aux athlètes du passé, du présent et de l’avenir dans une grande cérémonie marquée par les jeux de lumière, le feu et la musique.

La soirée a débuté avec le lever du drapeau saoudien et l’hymne national, suivis par le défilé des athlètes participants issus de divers clubs sportifs du pays.

Un segment spécial des festivités de la soirée était consacré au lever du drapeau des Jeux saoudiens aux côtés du drapeau du Comité olympique et paralympique saoudien. Les drapeaux étaient brandis par des athlètes saoudiens de premier plan, tels que Dounia Aboutaleb, la première athlète saoudienne à avoir remporté une médaille lors du championnat d’Asie de Taekwondo en 2022, et Ahmed Sharbatly, un cavalier saoudien qui a participé aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2020.

Ensuite, tous les athlètes saoudiens olympiques et paralympiques qui ont représenté le Royaume au fil de l’histoire ont fait le tour du stade, et une performance immersive des différentes catégories sportives a été présentée.

Le ministre du Sport et président du Comité olympique et paralympique saoudien, le prince Abdelaziz ben Turki al-Faisal, a prononcé un discours dans lequel il a remercié, au nom de tous les Saoudiens, le prince héritier Mohammed ben Salmane pour son généreux parrainage de l’événement et son soutien indéfectible au secteur. Le prince Abdelaziz occupe également le poste de président du Comité suprême d’organisation des Jeux saoudiens.

« Aujourd’hui, avec les cadres nationaux, nous nous réjouissons de ce succès et entamons une nouvelle étape de création de champions qui vivront cet événement significatif : les premiers Jeux saoudiens, une idée qui a été planifiée par le prince héritier, pour donner à plus de 6000 athlètes masculins et féminins la chance de s’affronter et de montrer leurs talents », a déclaré le prince Abdelaziz.

Les athlètes et champions saoudiens représentent plus de 200 clubs saoudiens en quête de passion et des médailles d’or et ont été récompensés dans 45 sports, dont cinq sont dédiés aux champions paralympiques, a-t-il précisé.

« Nous souhaitons le meilleur à nos héros saoudiens dans cet événement historique qui constituera, je l’espère, un noyau et une clé permettant de présenter des champions distingués et créatifs capables de se développer et d’élever le nom du royaume d’Arabie saoudite aux niveaux continental, régional et international à l’avenir», a-t-il ajouté.

Lors de la cérémonie, quatre athlètes (Ibrahim Almoaiqel, Sarah Aljumaah, Yasmeen al-Dabbagh et Ahmed Sharbatly) ont occupé le devant de la scène pour prêter le serment des Jeux saoudiens au nom de tous les athlètes. Ils ont promis de participer aux Jeux saoudiens dans le respect des règles en vigueur et se sont engagés à ne pas consommer de drogues et à faire preuve d’un véritable esprit sportif.

Un serment a également été prêté par des représentants au nom de tous les membres du jury, responsables et entraîneurs.

Le gouverneur de Riyad, le prince Faisal, a ensuite annoncé officiellement l’ouverture de la première édition des Jeux saoudiens à Riyad.

Enfin, une cérémonie au cours de laquelle la torche des Jeux saoudiens a été transmise à divers athlètes ayant parcouru le Royaume, se déroule maintenant au stade international du roi Fahd. Des athlètes comme Hadi Soua’an, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, et Tarek Hamdi, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo en 2000, ont participé à cette cérémonie.

La soirée s’est terminée par une performance en direct du célèbre DJ et producteur de musique français David Guetta, qui a joué au public du stade des chansons bien connues telles que « Love Tonight » et « Titanium ».

Les Jeux saoudiens ont pour objectif de renforcer l’amour du sport dans la région, d’accroître la participation générale aux sports et de créer un bon environnement de compétition pour les athlètes. Ils visent également à devenir une plate-forme pour la découverte de nouveaux talents méconnus.

Le coup d’envoi des Jeux a déjà été donné jeudi avec une épreuve d’haltérophilie féminine et devrait se poursuivre avec diverses compétitions pendant deux semaines à Riyad. Les Jeux prendront fin le 7 novembre.

Les participants se disputeront un grand total de plus de 200 millions de riyals saoudiens (1 riyal = 0,27 euro) : les gagnants de la médaille d’or recevront un million de riyals, ceux de la médaille d’argent 300 000 et 100 000 riyals respectivement. Il s’agit du montant le plus élevé consacré au secteur du sport dans l’histoire de la région

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.


Les services de sécurité des Émirats déjouent un transfert illégal d'armes vers le Soudan

Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
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  • Les services de sécurité ont réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises 
  • Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays

ABU DHABI: Les services de sécurité des Émirats arabes unis ont déjoué une tentative de transfert illégal d'armes et d'équipements militaires aux forces armées soudanaises, a déclaré mercredi le procureur général des Émirats arabes unis, Hamad Saif al-Chamsi.

M. Al-Chamsi a déclaré que les services de sécurité avaient réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises après l'arrestation de membres d'une cellule impliquée dans la médiation non autorisée, le courtage et le trafic illicite d'équipements militaires, sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes.

Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays.

L'avion transportait environ cinq millions de munitions de type Goryunov (54,7 x 62 mm).

Les autorités ont également saisi une partie du produit financier de la transaction en possession de deux suspects dans leurs chambres d'hôtel.

M. Al-Chamsi a déclaré que l'enquête avait révélé l'implication de membres de la cellule des chefs militaires soudanais, notamment l'ancien chef des services de renseignement Salah Gosh, un ancien officier de l'agence de renseignement, un ancien conseiller du ministre des Finances et une personnalité politique proche du général Abdel Fattah al-Burhan et de son adjoint Yasser al-Atta. Plusieurs hommes d'affaires soudanais ont également été impliqués.

Selon les enquêteurs, les membres de la cellule ont conclu un marché d'équipement militaire portant sur des fusils Kalachnikov, des munitions, des mitrailleuses et des grenades d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les armes ont été transférées de l'armée soudanaise à une société d'importation des Émirats arabes unis en utilisant la méthode de transfert des HAWALADARS.

La transaction a été facilitée par l'intermédiaire d'une société appartenant à un membre fugitif de la cellule travaillant pour les forces armées soudanaises, en coordination avec le colonel Othman al-Zubair, responsable des opérations financières au sein de l'armée soudanaise.

De faux contrats et de fausses factures commerciales ont été utilisés pour prétendre que les paiements concernaient un contrat d'importation de sucre.

L'enquête a conclu que ces transactions avaient été effectuées à la demande du comité d'armement des forces armées soudanaises, présidé par Al-Burhan et son adjoint Al-Atta, en toute connaissance de cause et avec leur approbation. Les membres de la cellule ont été directement chargés de négocier et de finaliser les transactions par Ahmed Rabie Ahmed al-Sayed, une personnalité politique proche du commandant en chef soudanais et responsable de la délivrance des certificats et des approbations des utilisateurs finaux.

Les enquêteurs ont confirmé que Salah Gosh jouait un rôle central dans la gestion du trafic illégal d'équipements militaires aux Émirats arabes unis, en coordination avec d'autres membres de la cellule.

Le groupe a réalisé une marge bénéficiaire de 2,6 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) par rapport à la valeur réelle des deux transactions, qu'il s'est répartie entre lui et plusieurs complices. La part de Gosh a été retrouvée en possession du suspect Khalid Youssef Mukhtar Youssef, ancien officier de renseignement et ex-chef de cabinet de Gosh.

La cargaison saisie était arrivée à l'aéroport des Émirats arabes unis à bord d'un avion privé en provenance d'un pays étranger.

L'avion s'était posé pour faire le plein et avait officiellement déclaré qu'il transportait un lot de fournitures médicales.

Cependant, la cargaison militaire a été découverte sous la supervision du ministère public, sur la base de mandats judiciaires émis par le procureur général.

Les autorités ont également saisi des copies des contrats relatifs aux deux transactions, de faux documents d'expédition, ainsi que des enregistrements audio et des messages échangés entre les membres de la cellule.

L'enquête a permis de découvrir plusieurs sociétés appartenant à un homme d'affaires soudano-ukrainien, dont une opérant aux Émirats arabes unis.

Ces sociétés ont fourni à l'armée soudanaise des armes, des munitions, des grenades et des drones, en collaboration avec les membres de la cellule et le responsable financier de l'armée.

L'une des sociétés figure sur la liste des sanctions américaines.

Les enquêtes en cours ont révélé que les intérêts financiers et les profits du groupe sont étroitement liés à la poursuite du conflit interne au Soudan.

Le procureur général a souligné que cet incident représentait une grave atteinte à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, en faisant de leur territoire une plateforme pour le trafic illégal d'armes à destination d'un pays en proie à des troubles civils, en plus de constituer des infractions pénales punissables par la loi.

Il a conclu en déclarant que le ministère public poursuivait ses procédures d'enquête en vue de déférer les suspects à une procédure judiciaire d'urgence.

Les résultats définitifs seront annoncés à la fin de l'enquête.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.