A l'approche d'Halloween, une Américaine ressuscite des recettes de cuisine d'outre-tombe

La recette des biscuits spritz de Miller-Dawson est vue sur la tombe de Naomi Odessa Miller-Dawson au cimetière Greenwood dans le quartier de Brooklyn, à New York, le 28 octobre 2022 (Photo, AFP).
La recette des biscuits spritz de Miller-Dawson est vue sur la tombe de Naomi Odessa Miller-Dawson au cimetière Greenwood dans le quartier de Brooklyn, à New York, le 28 octobre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 31 octobre 2022

A l'approche d'Halloween, une Américaine ressuscite des recettes de cuisine d'outre-tombe

  • C'est par hasard que Rosie Grant est tombée sur sa première recette d'outre-tombe, celle des sablés viennois de Naomi Odessa Miller Dawson, morte en 2009 à 87 ans et enterrée au cimetière de Green-Wood, à Brooklyn, New York
  • Alors stagiaire aux archives numériques d'un cimetière de Washington, elle découvre le monde des taphophiles

WASHINGTON: Pour certains, les pierres tombales peuvent évoquer le deuil, pour d'autres l'hommage rendu à un proche, ou encore, avec un peu d'imagination, une main décharnée qui surgit de la terre fraîchement retournée.

Mais s'y cache, pour l'oeil avisé, un véritable livre de recettes culinaires qu'une Américaine a commencé à explorer sur Tik Tok, où ses vidéos publiées sous le compte @ghostlyarchive ont été vues des millions de fois.

Crumble aux pêches, tarte aux myrtilles ou caramels mous: pour chaque épitaphe gourmand, Rosie Grant, une bibliothécaire de 33 ans, procède de la même manière.

Face à des instructions limitées -- "pas beaucoup de place sur une pierre tombale", confie-t-elle à l'AFP --, elle doit d'abord deviner le temps et la température de cuisson, avant que les commentaires postés sous la vidéo de sa première tentative ne lui permettent d'affiner les suivantes.

C'est par hasard que Rosie Grant est tombée sur sa première recette d'outre-tombe, celle des sablés viennois de Naomi Odessa Miller Dawson, morte en 2009 à 87 ans et enterrée au cimetière de Green-Wood, à Brooklyn, New York.

Rosie Grant prépare des biscuits spritz chez elle à Los Angeles, Californie, le 29 octobre 2022 (Photo, AFP).
Rosie Grant prépare des biscuits spritz chez elle à Los Angeles, Californie, le 29 octobre 2022 (Photo, AFP).

Alors stagiaire aux archives numériques d'un cimetière de Washington, elle découvre le monde des taphophiles, les passionnés de tombes et autres nécropoles. Elle lance un compte Tik Tok dédié aux merveilles inattendues de ces lieux de recueillement et, en se renseignant, finit par dénicher la recette de Mme Dawson sur internet.

"Ce n'est pas simplement que cette femme aimait les biscuits (...), elle avait carrément les ingrédients sur sa tombe! J'ai trouvé ça incroyable", confie la bibliothécaire, qui s'est depuis installée à Los Angeles. "Qu'est-ce que c'est? Quelle est cette recette? Quel goût ont-ils? J'étais si curieuse."

Apaisement 

Depuis cette première vidéo, postée le 1er octobre, Rosie Grant a découvert une douzaine de recettes -- la plupart lui ont été envoyées par des internautes --, engrangé 108 000 abonnés et des millions de vues sur Tik Tok juste avant Halloween, la fête américaine qui met les revenants à l'honneur.

Des proches des défunts dont elle réalise les recettes l'ont même contactée.

Toutes les recettes qu'elle a trouvées figurent sur des pierres tombales de femmes, la plupart décédées il y a moins de trente ans. "Beaucoup d'entre elles ont donc des petits-enfants et arrière-petits-enfants sur Tik Tok. Plusieurs d'entre eux ont commenté les vidéos en disant: +Hé, c'est ma mamie, c'est la recette qu'on faisait, je recommande que vous la fassiez comme ceci+", raconte Rosie Grant avec enthousiasme.

Entre deux plats sucrés et salés, la bibliothécaire explore des catacombes dans ses vidéos, raconte la vie des femmes accusées de sorcellerie lors des fameux procès de Salem, partage des anecdotes sur la vie de célébrités enterrées ou raconte, par exemple, comment la coutume de pique-niquer au cimetière est passée de mode au début du 20e siècle.

Pour Rosie Grant, qui a perdu ses deux grand-mères pendant la pandémie, ce cheminement a apporté un certain apaisement.

"Tout ce processus m'a fait prendre conscience du fait que les gens et la société se portent mieux quand on réfléchit à sa propre mortalité. Et pas dans le sens +Youpi, la mort+, mais plutôt se dire +Oh, ce n'est pas grave qu'on meure tous un jour+ et profiter pleinement de sa vie."

Pour Halloween, Rosie Grant essaiera une nouvelle recette de l'au-delà: une glace à l'abricot. Et à la fin de la vidéo, elle ajoutera ces mots qui concluent, avec le sens de la formule, chacun de ses Tik Tok: "C'est une tuerie."


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.