L’Algérie célèbre le 1er novembre en grandes pompes 

De nombreux défilés ont marqué ce 68ᵉ anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne (Photo, Instagram @Bil_yousfi).
De nombreux défilés ont marqué ce 68ᵉ anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne (Photo, Instagram @Bil_yousfi).
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Publié le Mercredi 02 novembre 2022

L’Algérie célèbre le 1er novembre en grandes pompes 

  • Sa qualification d’« Alger la Blanche » n’a jamais été aussi vraie que ce 1er novembre 2022
  • Jeunes et moins jeunes ont investi les rues d’Alger centre afin d’assister aux diverses activités culturelles

ALGER: La ville d'Alger n’a pas dormi entre la nuit du 31 octobre et celle du premier novembre.

À l’occasion de la célébration du 1er novembre commémorant le 68ᵉ anniversaire du déclenchement de la révolution de 1954, laquelle a marqué le début de la guerre de libération nationale, les rues ornées du drapeau national ont fait l’objet, tout au long de ses dernières semaines, d’un toilettage et d’un embellissement systématique.  

La raison étant la coïncidence de ce 68ᵉ anniversaire avec l’accueil par l’Algérie du sommet de la ligue arabe qui devait en principe avoir lieu au mois de mars dernier. 

Abdelmadjid Tebboune et le gouvernement algérien se sont appliqués à imposer cette date symbolique aux partenaires arabes de l’Algérie.  

Ainsi, s'il est de coutume que l’Algérie célèbre en grandes pompes le 1er novembre de chaque année, ce 68ᵉ anniversaire revêt une importance spéciale pour les Algériens qui se sont surpassés pour présenter leur capitale sous son plus beau jour… Ou nuit.

Pour ce faire, la capitale a arboré ses plus belles couleurs et sa qualification d’« Alger la Blanche » n’a jamais été aussi vraie que ce 1er novembre 2022. 

Jeunes et moins jeunes ont investi les rues d’Alger centre afin d’assister aux diverses activités culturelles et défilés qui ont rythmé la soirée. 
 

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Le mémorial du Martyr Algérien s’est également illuminé à minuit aux couleurs du pays (Photo, Instagram @wassillo). 

La Grande Poste d'Alger, illuminée aux couleurs du drapeau algérien et qui se situe au centre de la capitale, a été le centre névralgique des festivités. 

Nous retiendrons de cette nuit épique, le défilé des scouts musulmans algériens, mais aussi l’impressionnant cortège de femmes représentant leurs origines ethniques.

Des caftans, des haïks, sans oublier les tenues traditionnelles sahraouies, chaouie, kabyles ou encore mozabites, les jeunes femmes algériennes se sont donnés à cœur joie de représenter leur région d’origine dans les rues d’Alger. 
 

Ces défilés se sont déroulés en présence de nombreuses familles de martyrs et de révolutionnaires qui ont été aux premières loges, aux cotes des hauts dignitaires étrangers, afin assister au passage de troupes folkloriques, suivis par un défilé d’anciennes voitures et enfin, l’apparition très attendue de troupes équestres dont la cavalerie était également d’habits traditionnels. 

Démonstration culturelle 

Et les drapeaux des 22 pays membres de la ligue que les principales artères d’Alger ont arboré au côté du drapeau algérien ajoutent à la diversité des couleurs et constituent en soit un décor assez plaisant à contempler. 
 

Comme à l’accoutumée, mais davantage que d’habitude, les festivités culturelles, scientifiques, sportives, éducatives et autres cérémonies d’hommage des martyrs algériens ont rythmé la veille et la journée du premier novembre.

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De nombreuses activités artistiques ont également eu lieu dans la ville tout au long de la journée (Photo, Instagram @Redabelkadii).

Ainsi, les délégations arabes séjournant dans la capitale ont été conviés à un spectacle épique , la veille de la fête nationale à l’opéra d’Ouled Fayet à l’ouest d’Alger. 

De nombreuses conférences ont été animées par des universitaires sur l’histoire de la révolution algérienne et sur d’autres thématiques spécifiques se rapportant à des événements marquants de la résistance algérienne face à une colonisation qui a duré 132 ans.

Les manifestations sportives n’ont pas été en reste. De nombreux tournois ayant débuté quelques jours ou quelques semaines avant cette date anniversaire sont arrivés à leurs termes le 1er novembre qui a vu les champions consacrés. 
 

Mais au milieu de toutes ses activités, le moment à la fois le plus solennel et le plus attendu de tous est celui qui coïncide avec le premier coup de minuit, car marquant matériellement l’anniversaire de la révolution. 

Cette année, le ciel d’Alger et surtout celui de la côte ouest de la capitale a été illuminé par un extraordinaire feux d’artifices que l’on a fait synchroniser avec les coups de canons traditionnels que les Algérois n’oublieront pas de si tôt. 


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".