L’Arabie saoudite au centre de la conférence mondiale de l’industrie de la mode

L’évènement Fashion Futures de 3 jours fournira également une vitrine aux créateurs et marques saoudiens, leur permettant de présenter et vendre leurs produits (Photo fournie)
L’évènement Fashion Futures de 3 jours fournira également une vitrine aux créateurs et marques saoudiens, leur permettant de présenter et vendre leurs produits (Photo fournie)
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Publié le Samedi 05 novembre 2022

L’Arabie saoudite au centre de la conférence mondiale de l’industrie de la mode

  • Des personnalités régionales et mondiales discutant de la culture et de la diversité
  • C’est une opportunité pour l’Arabie saoudite de rassembler la communauté mondiale de la mode pour faire avancer la durabilité, l’entrepreneuriat, la diversité, la culture et l’innovation

RIYAD : L’Arabie Saoudite devrait occuper le devant de la scène lorsque l’industrie de la mode convergera vers Riyad à l’occasion d’une grande conférence internationale. 

Des personnalités régionales et mondiales discuteront de questions sectorielles clés telles que la durabilité, l’entrepreneuriat, la diversité, la culture et l’innovation au cours de la réunion Fashion Futures de trois jours.

L’évènement fournira également une vitrine aux créateurs et marques saoudiens, leur permettant de présenter et vendre leurs produits. 

En parallèle se tiendra la Fashion Fabrics Expo (l’exposition de textiles de mode), la plus grande présentation au monde dédiée à l’approvisionnement durable. 

Organisée par la Saudi Fashion Commission, la conférence annuelle aura lieu au City Hub de la Nonprofit city du prince Mohamed ben Salmane, du 17 au 19 novembre. 

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L’évènement Fashion Futures de 3 jours fournira également une vitrine aux créateurs et marques saoudiens, leur permettant de présenter et vendre leurs produits (Photo fournie) 

Elle comprendra des conférenciers, des influenceurs de l’industrie, des activations de vente au détail et des évènements éphémères, ainsi que des tables rondes, du réseautage, des séances de questions-réponses, des sessions de master classe et une fête privée. 

« Des conférences de ce genre sont tellement essentielles parce qu’elles donnent l’occasion à notre talent de recevoir la reconnaissance internationale qu’il mérite. » 

Princesse Reema bent Bandar, membre du bureau de la commission

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La princesse Reema bent Bandar. (Fournie)

La princesse Reema bent Bandar, membre du bureau de la commission a déclaré : « La conférence Fashion Futures montre l'incroyable talent ainsi que la scène de la mode florissante du Royaume. C’est un témoignage de notre talent, de notre créativité et de notre collaboration en tant que saoudiens. »

« Les conférences de ce genre sont tellement essentielles parce qu’elles donnent l’occasion à notre talent de recevoir la reconnaissance internationale qu’il mérite.

Afin de promouvoir l’importance de l’éducation, de l’apprentissage et des échanges mondiaux, la commission a collaboré avec plusieurs partenaires et créateurs pour organiser des master classes et des discussions spécialisées. 

Abdullah abu Milhim, professeur à l’école de design italienne Istituto Marangoni, animera une master class portant sur le côté commercial de la mode et axée sur le développement du marché, les tendances de l’innovation, la transformation numérique, les chaines d’approvisionnement et le merchandising. 

Le groupe Chalhoub, un des partenaires de l’événement, présentera un atelier – animé par The Greenhouse – afin de soutenir la croissance des talents locaux, tout en centrant les initiatives du groupe vers l’innovation et l’entrepreneuriat. 

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L’évènement Fashion Futures de 3 jours fournira également une vitrine aux créateurs et marques saoudiens, leur permettant de présenter et vendre leurs produits (Photo fournie) 

Bachar Sabbagh, directeur général du groupe pour l’Arabie Saoudite a déclaré : «Nous avons la chance de faire partie de la croissance et de la transformation en cours en Arabie Saoudite et cela en atteint de nouveaux sommets, en encourageant les talents saoudiens, en satisfaisant les consommateurs, et en façonnant le secteur de la grande distribution du Royaume. »

« Au cours des dernières années, le groupe Chalhoub a travaillé afin d’établir des partenariats avec des partenaires publics et privés pour renforcer la coopération et explorer les opportunités.

« Notre participation à Fashion Futures et notre collaboration avec la Fashion Commission témoignent de nos efforts continus pour soutenir la croissance du Royaume, les créateurs saoudiens et les talents. »

D’autres ateliers comprendront une master class sur le merchandising visuel et le développement de contenu de marque ciblant les acteurs de l’industrie et présentée par Accademia Costume and Moda, une école de mode italienne familiale primée. 

De plus, une styliste et consultante en image politique partagera son expérience sur la création d’une marque personnelle. 

Entre temps, des milliers de textiles durables, interactifs et disponibles dans le commerce ainsi que des matériaux innovants nouvellement développés et maitrisés avec des technologies de pointe seront exposés à la Fashion Fabrics Expo. 

L’exposition vise à avoir un impact positif sur l’industrie de la mode, tant au niveau local que mondial.

Le directeur général de la Commission de la mode, Burak Cakmak, a déclaré : « Fashion Futures est une opportunité pour l’Arabie Saoudite de rassembler la communauté mondiale de la mode pour faire avancer la durabilité, l’entrepreneuriat, la diversité, la culture et l’innovation. »

« Nous avons placé l’innovation au cœur de la conférence cette année, avec l’innovation du textile comme thème clé. Les experts de l’industrie partageront leur expertise et leurs solutions axées sur la durabilité, tout en créant de futures opportunités. »

« Libérer le potentiel de solutions plus propres et plus vertes nécessite l’adhésion des consommateurs, de l’industrie et du gouvernement que des initiatives telles que Fashion Futures aideront à atteindre. »

La Commission de mode, l’une des 11 commissions sectorielles relevant du ministère de la Culture, aide à diriger l’avancement du secteur de la mode au sein de l’Arabie Saoudite. 

Fondée en 2020, elle a été à l’origine d’une foule d’initiatives, telles que les 100 marques saoudiennes exposant leurs œuvres à New York et à Milan. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans une frappe israélienne à Baalbeck 

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
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  • L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco
  • Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées mercredi dans une frappe israélienne contre une voiture dans la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes.

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Sous pression américaine et craignant une intensification des frappes israéliennes, le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l'armée d'élaborer un plan visant à désarmer le Hezbollah, sorti très affaibli par la guerre.

Selon Beyrouth, l'armée libanaise doit achever ce désarmement d'ici trois mois en ce qui concerne le sud du pays, proche de la frontière avec Israël.

 


Attaques israéliennes à Doha: le Qatar s'entretient avec la présidente de la CPI

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
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  • Le Qatar explore des recours légaux contre Israël après une frappe à Doha ayant tué plusieurs membres du Hamas et un agent de sécurité qatari
  • Bien que simple observateur à la CPI, Doha intensifie ses démarches diplomatiques et judiciaires pour demander des comptes à Israël

DOHA: Un haut représentant du Qatar a rencontré mercredi la présidente de la Cour pénale internationale (CPI) alors que Doha cherche à engager des poursuites contre Israël après des frappes sans précédent sur son territoire, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qatari.

Mohammed Al-Khulaifi, qui a été chargé d'entreprendre d'éventuelles démarches légales après l'attaque israélienne, s'est entretenu avec la juge Tomoko Akane à La Haye, a indiqué le ministère.

Le pays du Golfe explore "toutes les voies juridiques et diplomatiques disponibles pour s'assurer que les responsables de l'attaque israélienne contre le Qatar rendent des comptes", a précisé jeudi auprès de l'AFP un responsable qatari, s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité des discussions.

Le Qatar, en tant qu'État observateur à la CPI, ne peut pas saisir directement la cour.

La frappe meurtrière menée la semaine dernière à Doha, visant des dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclenché une vague de critiques à l'international, les Nations unies condamnant une "violation choquante du droit international". Elle a aussi valu à Israël une rare réprobation du président américain Donald Trump.

Israël et le Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza, sont tous deux alliés des États-Unis.

Le Hamas a affirmé que ses principaux dirigeants politiques, installés au Qatar avec l'aval de Washington depuis 2012, avaient survécu à l'attaque qui a tué cinq de ses membres, ainsi qu'un membre des forces de sécurité qataries.

À l'issue d'un sommet extraordinaire lundi à Doha, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique ont appelé "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

En 2024, la CPI a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 65.000 morts dans le territoire palestinien selon les chiffres du Hamas, fiables selon l'ONU, a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

La CPI a également émis des mandats d'arrêt contre l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le commandant militaire du Hamas Mohammed Deif, tué depuis par Israël.


L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un pacte de défense mutuelle

Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
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  • Le pacte marque une étape majeure dans le renforcement des liens sécuritaires et économiques entre deux alliés de longue date
  • L'accord de Riyad transforme des décennies de coopération militaire en un engagement sécuritaire contraignant

​​​​​ISLAMABAD : Le Pakistan et l’Arabie saoudite ont signé mercredi un « Accord stratégique de défense mutuelle », s’engageant à considérer toute agression contre l’un des deux pays comme une attaque contre les deux, renforçant ainsi la dissuasion conjointe et solidifiant des décennies de coopération militaire et sécuritaire.

Cet accord intervient moins de deux semaines après les frappes aériennes israéliennes à Doha visant des dirigeants du Hamas, un événement ayant intensifié les tensions régionales et souligné l’urgence pour les États du Golfe de renforcer leurs partenariats sécuritaires.

L'accord de Riyad marque également une volonté des deux gouvernements de formaliser leurs liens militaires de longue date en un engagement contraignant.

Le pacte a été signé lors de la visite officielle du Premier ministre Shehbaz Sharif à Riyad, où il a rencontré le prince héritier et Premier ministre Mohammed ben Salmane au palais Al-Yamamah. Accompagnés de ministres et responsables militaires de haut niveau, les deux dirigeants ont passé en revue ce que le bureau de Sharif a qualifié de relation « historique et stratégique » entre les deux nations, en discutant également des développements régionaux.

« L’accord stipule que toute agression contre l’un des deux pays sera considérée comme une agression contre les deux », a déclaré le communiqué conjoint.

Il décrit le pacte comme un reflet de l’engagement commun des deux gouvernements à renforcer la coopération en matière de défense et à œuvrer pour la sécurité et la paix dans la région et dans le monde.

Depuis des décennies, l’Arabie saoudite et le Pakistan entretiennent des liens étroits sur les plans politique, militaire et économique. Le Royaume accueille plus de 2,5 millions de ressortissants pakistanais — la plus grande communauté d’expatriés pakistanais — et a souvent soutenu financièrement Islamabad lors de crises économiques. La coopération en matière de défense a inclus des formations, des achats d’armes et des exercices militaires conjoints.

Le nouvel accord formalise cette coopération sous la forme d’un engagement de défense mutuelle, une étape qui, selon de nombreux analystes, place cette relation au même niveau que d’autres partenariats stratégiques dans la région.

Bien que le communiqué n’ait pas précisé les mécanismes de mise en œuvre, il a souligné que l’accord visait à développer les aspects de la coopération en matière de défense et à renforcer la dissuasion conjointe face à toute agression.

Cette visite intervient également alors que le Pakistan cherche à renforcer ses liens avec les États du Golfe, dans un contexte de défis économiques persistants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.pk