Ebola: l'Ouganda prolonge le confinement de deux districts

Des rues vides de la ville de Mundende, pendant le couvre-feu et le confinement suite à une directive présidentielle visant à imposer le couvre-feu et le confinement pendant 21 jours dans les districts de Mubende et Kasanda pour freiner la propagation du virus Ebola, le 27 octobre 2022 (Photo, AFP).
Des rues vides de la ville de Mundende, pendant le couvre-feu et le confinement suite à une directive présidentielle visant à imposer le couvre-feu et le confinement pendant 21 jours dans les districts de Mubende et Kasanda pour freiner la propagation du virus Ebola, le 27 octobre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 05 novembre 2022

Ebola: l'Ouganda prolonge le confinement de deux districts

  • Le mois dernier, le président Yoweri Museveni avait ordonné un confinement dans ces deux districts - Mubende et Kassanda
  • Il avait imposé un couvre-feu du crépuscule à l'aube, interdit les voyages et fermé les marchés, bars et églises pendant 21 jours

KAMPALA: La ministre de la Santé en Ouganda a prolongé samedi de trois semaines le confinement de deux districts touchés par une épidémie d'Ebola, avec interdiction de voyager et fermeture des lieux publics, pour tenter d'enrayer la propagation du virus.

Le mois dernier, le président Yoweri Museveni avait ordonné un confinement dans ces deux districts - Mubende et Kassanda. Il avait imposé un couvre-feu du crépuscule à l'aube, interdit les voyages et fermé les marchés, bars et églises pendant 21 jours.

"Le confinement des districts de Mubende et de Kassanda instauré par le président le 15 octobre 2022 va être prolongé de 21 jours supplémentaires", a dit à l'AFP la ministre de la Santé Jane Aceng. Cette mesure est assortie des mêmes interdictions qu'en octobre.

"Nous appelons la population à s'y conformer et à rester vigilante", a-t-elle ajouté.

Depuis que le ministère de la Santé a déclaré pour la première fois qu'il y avait une épidémie d'Ebola dans le district central de Mubende, le 20 septembre, la maladie s'est propagée dans tout ce pays d'Afrique de l'Est, y compris dans la capitale Kampala.

Selon les autorités, 51 personnes ont succombé au virus.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a pour sa part fait savoir mercredi que l'Ouganda avait enregistré plus de 150 cas confirmés et probables et que l'épidémie avait fait 43 morts et 21 décès probables.

En dépit de la progression inquiétante du nombre des cas, Yoweri Museveni a de nouveau exclu vendredi de décréter un confinement national comme pour la Covid-19 afin de contenir la propagation d'Ebola.

Mercredi, l'OMS a fait part de son inquiétude après les premiers cas d'Ebola dans la capitale ougandaise et a appelé les pays voisins à renforcer d'urgence leur niveau de préparation face une possible propagation du virus.

L'Ouganda a connu plusieurs épidémies d'Ebola, dont la précédente en 2019. Il n'existe pour l'heure aucun vaccin contre la souche du virus Ebola, dite "souche soudanaise", qui sévit en ce moment dans ce pays.

Ebola est une fièvre hémorragique virale souvent mortelle. La maladie doit son nom à une rivière de la République démocratique du Congo (RDC) où elle a été découverte en 1976.

La transmission humaine se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.