Octobre 2022 le plus chaud jamais enregistré en Europe, selon le service Copernicus

Cette photo prise le 4 août 2022 montre une enseigne de pharmacie affichant une température de 39°C à Wittenheim, dans l'est de la France, alors qu'une vague de chaleur frappe la France. (AFP).
Cette photo prise le 4 août 2022 montre une enseigne de pharmacie affichant une température de 39°C à Wittenheim, dans l'est de la France, alors qu'une vague de chaleur frappe la France. (AFP).
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Publié le Vendredi 18 novembre 2022

Octobre 2022 le plus chaud jamais enregistré en Europe, selon le service Copernicus

  • Selon le service européen, «une vague de chaleur a entraîné des températures quotidiennes record en Europe occidentale, et un mois d'octobre record pour l'Autriche, la Suisse et la France, ainsi que pour une grande partie de l'Italie et de l'Espagne»
  • Le continent européen est celui qui se réchauffe le plus rapidement sur la Terre

PARIS : Le mois d'octobre 2022 a été le plus chaud jamais enregistré en Europe, a annoncé mardi le service européen sur le changement climatique Copernicus, dans le sillage d'un été record.

Les températures moyennes ont été "près de 2°C au-dessus de la période de référence 1991-2020", a précisé dans un communiqué Copernicus.

Le service européen, qui ne dispose pas de relevés comparables avant la période 1991-2020, avait déjà annoncé que l'été 2022 avait été le plus chaud enregistré (1,34°C environ au-dessus des normales).

"Les graves conséquences du changement climatique sont aujourd'hui manifestes et nous avons besoin d'une action climatique ambitieuse lors de la COP27 pour garantir la réduction des émissions afin de stabiliser les températures à un niveau proche de l'objectif de 1,5 degré fixé par l'accord de Paris", a commenté Samantha Burgess, directrice adjointe du Copernicus Climate Change Service (C3S).

Selon le service européen, "une vague de chaleur a entraîné des températures quotidiennes record en Europe occidentale, et un mois d'octobre record pour l'Autriche, la Suisse et la France, ainsi que pour une grande partie de l'Italie et de l'Espagne".

Le continent européen est celui qui se réchauffe le plus rapidement sur la Terre.

Au cours des 30 dernières années, l'Europe a enregistré une hausse des températures plus de deux fois supérieure à la moyenne planétaire, avec un réchauffement d'environ +0,5 °C par décennie, selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et du C3S publié le 2 novembre.

En octobre, dans certaines parties du continent, cette chaleur anormale s'est ajoutée, comme durant l'été, à un déficit de pluies. "Le temps était plus sec que la moyenne sur la majeure partie de l'Europe du Sud et du Caucase", relève Copernicus.

En revanche, "sur le nord-ouest de la péninsule ibérique, des régions de France et d'Allemagne, au Royaume-Uni et en Irlande, sur le nord-ouest de la Scandinavie, sur une grande partie de l'Europe de l'Est et dans le centre de la Turquie, le temps était plus humide que la moyenne".

Dans le reste du monde, Copernicus relève que "le Canada a connu une chaleur record, et des températures beaucoup plus chaudes que la moyenne ont également été observées au Groenland et en Sibérie".

Au contraire, "les températures les plus froides par rapport à la moyenne ont été enregistrées en Australie, dans l'extrême est de la Russie et dans certaines parties de l'Antarctique occidental".

Depuis la fin du 19e siècle, la Terre s'est réchauffée de près de 1,2°C, la moitié environ de cette augmentation s'étant produite au cours des 30 dernières années. Cette année est en passe d'être la cinquième ou la sixième plus chaude jamais enregistrée malgré l'impact depuis 2020 de La Nina -- un phénomène périodique et naturel dans le Pacifique qui refroidit l'atmosphère.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.