La collection d'art de Paul Allen vendue sur deux jours pour un record de 1,6 milliard de dollars

Le spécialiste principal et vice-président principal de Christie's, Alex Marshall (D), observe «The Conversation» de David Hockney exposée chez Christie's Los Angeles à Beverly Hills, en Californie, lors de l'aperçu médiatique de «Visionary : The Collection Paul Allen», le 12 octobre 2022 (AFP)
Le spécialiste principal et vice-président principal de Christie's, Alex Marshall (D), observe «The Conversation» de David Hockney exposée chez Christie's Los Angeles à Beverly Hills, en Californie, lors de l'aperçu médiatique de «Visionary : The Collection Paul Allen», le 12 octobre 2022 (AFP)
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Publié le Vendredi 11 novembre 2022

La collection d'art de Paul Allen vendue sur deux jours pour un record de 1,6 milliard de dollars

  • «La collection de Paul G. Allen a attiré des dizaines de milliers de visiteurs dans les galeries d'art de Christie's à travers le monde et est dorénavant entrée dans l'histoire établissant un record de la vente aux enchères la plus chère jamais» réalisée
  • Le chiffre record absolu pour une vente aux enchères d'oeuvres d'art s'était établi mercredi soir à plus de 1,5 milliard de dollars. Jeudi soir, la seconde partie de la vente n'a atteint «que» 116 millions de dollars

NEW YORK : Une vente aux enchères chez Christie's à New York de la collection d'art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé en 2018, a rapporté mercredi et jeudi le montant record de 1,62 milliard de dollars, avec cinq œuvres à plus de 100 millions de dollars chacune.

Signe que le marché de l'art continue de croître de manière insolente malgré les incertitudes géopolitiques et économiques, ces cinq peintures ont toutes été vendues mercredi soir lors d'une soirée mémorable au Rockefeller Center de Manhattan.

Il s'agit de Georges Seurat "Les Poseuses Ensemble - Petite version" vendue 149,2 millions de dollars, Paul Cézanne "La montagne Sainte-Victoire" 137,7 millions, Vincent Van Gogh "Verger avec cyprès" 117,1 millions, Paul Gauguin "Maternité II" 105,7 millions et Gustav Klimt "Birch Forest" vendue 104,5 millions de dollars.

Le chiffre record absolu pour une vente aux enchères d'oeuvres d'art s'était établi mercredi soir à plus de 1,5 milliard de dollars. Jeudi soir, la seconde partie de la vente n'a atteint "que" 116 millions de dollars.

Au total sur les deux jours, Christie's a annoncé un montant astronomique de plus de 1,62 milliard de dollars.

"La collection de Paul G. Allen a attiré des dizaines de milliers de visiteurs dans les galeries d'art de Christie's à travers le monde et est dorénavant entrée dans l'histoire établissant un record de la vente aux enchères la plus chère jamais" réalisée, s'est réjoui dans un communiqué le PDG de la maison new-yorkaise, Guillaume Cerutti.

Au total, la collection comportait "155 chefs d'oeuvre s'étendant sur 500 ans d'histoire de l'art (et) 100% ont vendus. Sur les clients du monde entier, "28% des oeuvres en valeur ont été achetées mercredi soir par des clients asiatiques", selon Christie's.

La société contrôlée par la holding Artémis du milliardaire français François Pinault avait annoncé que la totalité du montant des ventes serait versée à des œuvres caritatives. Malgré sa brouille avec Bill Gates, son partenaire dans la naissance de Microsoft en 1975, le milliardaire américain Paul Allen, avait signé en 2009 son "Giving Pledge", s'engageant à faire don de la majorité de sa fortune.

La valeur de cette collection a dynamité le précédent record de la collection Macklowe, du nom d'un richissime couple new-yorkais, qui a atteint 922 millions de dollars chez la concurrente Sotheby's au printemps.

Avec ces ventes et celle d'un portrait de Marilyn Monroe "Shot Sage Blue Marilyn" d'Andy Warhol parti en mai pour 195 millions de dollars, l'année 2022 devrait rester comme l'une des plus lucratives de l'histoire du marché de l'art.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.