Institut du monde arabe, Paris - Du 6 au 11 décembre 2022
L’édition de décembre des Arabofolies prend à la lettre le titre de l’exposition « Habibi, les révolutions de l’amour » et célèbre la romance, la passion, les amoureux…
De l’inclassable Rasha Nas aux identités plurielles de Yelli Yelli en passant par le karaoké débridé conduit par Naïma Yahi, l’indie Mous Bahri ou l’hommage à la comédie sentimentale Mélodie de l’espoir, il s’agira de décliner en musique toutes les gammes des sentiments qui nous traversent et nous façonnent.
PROGRAMME
Festival Arabofolies, spécial « Habibi »
Concert | Rasha Nahas
Mardi 6 décembre à 20h
Auteure d’un univers musical singulier à la forte dimension narrative, la chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste Rasha Nahas chante le manque – de son pays, de l’être aimé ; elle chante son histoire de femme, ce qui la constitue. Cette guitariste de formation s’est très vite taillé une place de choix sur la scène underground.
Concert |Yelli Yelli
Mercredi 7 décembre à 20h
Moitié kabyle moitié tchèque, née en banlieue parisienne, Yelli Yelli raconte son histoire de femme, son identité plurielle et ses interstices. Elle est la France et l'Algérie, mais pas seulement – d’ici, d’ailleurs, d’hier à demain, Yelli Yelli déborde d’histoires et de mots.
Concert | Jawhar
Jeudi 8 décembre à 20h
Jawhar grandit dans la banlieue sud de Tunis. Attiré d’abord par la poésie abstraite, de William Blake à Emilie Dickinson, c’est son amour grandissant pour le britannique Nick Drake qui le liera de manière irrévocable à son folk impressionniste.
Concert-performance | Mous Bahri
Vendredi 9 décembre à 20h
En collaboration avec L’Atelier des artistes en exil
Libanais basé à Annecy, Mous Bahri est un artiste pluridisciplinaire et chanteur indie queer. Inspirées tant par Oum Kalthoum, Fairuz et les pionniers de la musique orientale que par Madonna, Prince ou Beyonce, ses performances orientalisent la musique occidentale avec des rythmes électroniques et jouent avec la littérature et la poésie pour briser les tabous sociaux et promouvoir la tolérance.
Karaoké géant spécial « Habibi »
Samedi 10 décembre à 20h
Dans le sillage de l’exposition « Habibi », venez danser et chanter autour des icônes du dancefloor, répertoire de fête et de liberté pour célébrer ensemble les « révolutions de l’amour » ! Soirée présentée par l’historienne et reine des karaokés Naïma Huber Yahi, accompagnée par des invités surprise.
Projection de La Mélodie de l’espoir + Concert de Djalti
Dimanche 11 décembre à partir de 15h
Une soirée spéciale qui décline la projection d’une comédie sentimentale musicale suivie d’un concert exceptionnel de l’un de ses protagonistes principaux, le légendaire Djalti, l’« ange du raï ».
À 15h : Projection | Mélodie de l’espoir (Lahn el-Almel) de Djamel Fezzaz (Algérie, fiction, 1993, 128’)
Abderrahim est mécanicien et chanteur à ses heures perdues. Un jour, il reçoit une voiture à réparer, conduite par une très belle fille. C’est le coup de foudre, mais les parents de la jeune fille décident de la marier à un autre homme. La perte de son amour la cloue dans un mutisme dont seul Abderrahim, devenu un chanteur célèbre, peut la sortir.
À 17h30 : Concert | Djalti
Abderrahmane Djalti, première grande vedette du raï qui ne soit pas issue de l’Oranie, berceau du genre – il est né en 1958 à Bir Khadem, au sud d’Alger – se lance dans le raï dès 1984 avec une voix de velours qui se démarque des ténors oranais. Le crooner algérois sera starisé dès 1992 avec son rôle dans La Mélodie de l’espoir, sorte de Roméo et Juliette à l’algérienne.