L’Arabie saoudite financera la restauration du centre islamique de Djakarta, en Indonésie, pays hôte du G20

Cette photo aérienne prise le 20 octobre 2022 montre les décombres encore fumants du dôme effondré de la mosquée du Centre islamique à Djakarta, qui a pris feu alors que des travaux de rénovation étaient en cours. (AFP)
Cette photo aérienne prise le 20 octobre 2022 montre les décombres encore fumants du dôme effondré de la mosquée du Centre islamique à Djakarta, qui a pris feu alors que des travaux de rénovation étaient en cours. (AFP)
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Publié le Mercredi 16 novembre 2022

L’Arabie saoudite financera la restauration du centre islamique de Djakarta, en Indonésie, pays hôte du G20

  • Le centre islamique de Djakarta, qui comprend une mosquée, un centre de recherche et d’études et une salle de conférence, a pris feu pendant des travaux de rénovation
  • La décision de financer la restauration du lieu montre l’intérêt du prince héritier pour la préservation du centre islamique, qui «joue un rôle important dans la diffusion de la tolérance et du message de paix de l’islam»

RIYAD: Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a annoncé aujourd’hui que le Royaume financera la restauration du centre islamique (JIC) de la capitale indonésienne Djakarta, qui a subi des dommages après un incendie le mois dernier.

L’annonce de mercredi reflète la volonté et l’intérêt du prince héritier saoudien pour la préservation du centre islamique, car «il joue un rôle important dans l’éducation des jeunes générations et la diffusion de la tolérance et du message de paix de l’islam», rapporte l'Agence de presse saoudienne.

Il est également «une incarnation des relations fraternelles qui unissent l'Arabie saoudite et l'Indonésie».

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Des pompiers pulvérisent de l’eau sur les décombres encore fumants du dôme effondré de la mosquée du centre islamique à Djakarta, qui a pris feu pendant des travaux de rénovation. (Photo, AFP)

«Je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude au prince héritier et Premier ministre saoudien, Mohammed ben Salmane, pour sa participation au sommet du G20 à Bali», a déclaré à Arab News l’ambassadeur indonésien, Abdelaziz Ahmad.

«Nous espérons que cette présence renforcera davantage les relations entre les deux pays, non seulement dans le cadre du G20 mais aussi et surtout pour le maintien des bonnes relations établies depuis des milliers d’années entre les deux nations.»

«Nous saluons l’initiative du Royaume de financer la rénovation du JIC, qui reflète les relations fraternelles entre l’Arabie saoudite et l’Indonésie», a-t-il ajouté. 

«Le JIC est une institution importante pour la diffusion de l’islam pour les habitants de Djakarta mais aussi pour le peuple indonésien. Nous pensons que cette initiative renforcera les relations fraternelles entre l’Indonésie et l’Arabie saoudite aujourd’hui et à l’avenir.»

 

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Le cheikh Abderrahmane al-Soudais a remercié le prince héritier saoudien pour son soutien à la restauration. (@ReasahAlharmain)

 

Le président de la présidence générale pour les affaires des Deux Saintes mosquées, cheikh Abderrahmane al-Soudais, a remercié le prince héritier saoudien pour son soutien à la restauration. 

Il a par ailleurs remercié le Royaume pour son soutien et son rôle de premier plan dans l’aide aux pays islamiques, et a affirmé que l’Indonésie était à la tête des pays bénéficiant d’un tel soutien.

Il a ajouté que les dirigeants saoudiens étaient désireux de soutenir les centres, initiatives et projets islamiques afin de contribuer à instaurer le concept de modération. C’est cet enthousiasme qui a conduit à la décision de restaurer le JIC.

Le ministre des Affaires islamiques, de l’Appel et de l’Orientation, Abdellatif al-Acheikh, a précisé que cette annonce s’inscrivait dans le prolongement de l’intérêt que porte le Royaume à servir l’islam et les musulmans, compte tenu de son rôle de premier plan dans le monde islamique.

Le ministre a indiqué dans un communiqué que cette restauration confirmait l’enthousiasme du prince héritier pour les centres islamiques dans tous les pays amis, et pour le rôle qu’ils jouent dans l’éducation des jeunes générations et dans la diffusion de la croyance de l’islam en la tolérance et au message de paix, de modération et de dialogue.

Le JIC s’étend sur une superficie de 109 435 mètres carrés et comprend de nombreuses installations, dont une mosquée pouvant accueillir plus de 20 000 fidèles, un centre de recherche et d’études et une salle de conférence.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.