Virus: le pic de la deuxième vague vraisemblablement atteint en Belgique

Un patient infecté par Covid-19 prêt à être chargé dans un hélicoptère pour son transfert de l'hôpital de Verviers à Verviers à Anvers le 9 novembre 2020 alors que la Belgique atteint des niveaux records de contaminations. (Kenzo Tribouillard / AFP
Un patient infecté par Covid-19 prêt à être chargé dans un hélicoptère pour son transfert de l'hôpital de Verviers à Verviers à Anvers le 9 novembre 2020 alors que la Belgique atteint des niveaux records de contaminations. (Kenzo Tribouillard / AFP
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Publié le Vendredi 13 novembre 2020

Virus: le pic de la deuxième vague vraisemblablement atteint en Belgique

  • Si la Belgique est un des États européens les plus endeuillés, le pays observe désormais un ralentissement de la circulation du virus
  • Jeudi, pour la première fois depuis plus de trois semaines, le nombre des nouvelles hospitalisations est repassé sous la barre des 400 par jour

BRUXELLES : La Belgique a vraisemblablement atteint cette semaine le pic de la deuxième vague de la pandémie de coronavirus avec près de 1.500 malades hospitalisés en soins intensifs, un chiffre désormais en recul, ont indiqué vendredi les autorités sanitaires.

Ce pays de 11,5 millions d'habitants, où un nouveau confinement a été décidé le 30 octobre pour six semaines, recensait vendredi 520.393 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie, et 13.891 décès.

S'il est un des États européens les plus endeuillés, le pays observe désormais un ralentissement de la circulation du virus (le taux d'incidence est inférieur à celui enregistré en France selon plusieurs sources) ainsi que des nouvelles admissions à l'hôpital.

Jeudi, pour la première fois depuis plus de trois semaines, le nombre des nouvelles hospitalisations est repassé sous la barre des 400 par jour, a annoncé en conférence de presse Yves Van Laethem, un des porte-parole des autorités. Et lors de la semaine écoulée il y a eu presque autant de sorties que d'entrées à l'hôpital.

Le pays comptabilisait 7.010 malades hospitalisés, dont 1.452 en unités de soins intensifs, un chiffre en recul pour le troisième jour consécutif.

Dès lors, a déclaré M. Van Laethem, "on peut estimer, sous réserve de mauvaise surprise dans les jours qui viennent, que le pic du nombre de patients en soins intensifs a été enregistré il y a quatre jours (le 9 novembre, ndlr) avec 1.474".

Ce chiffre, a enchaîné l'infectiologue, "reste impressionnant" et "procure une charge de travail considérable dans les hôpitaux qui continuent à tourner à plein régime".

"Il est très important que ce chiffre diminue le plus rapidement possible", a-t-il insisté.

Concernant l'"incidence", soit la circulation du virus au sein de la population, les chiffres officiels classent désormais la Belgique "au sixième rang" en Europe, a affirmé M. Van Laethem. Elle était première il y a deux semaines.

Dans ce classement européen, "nous sommes actuellement derrière la France", a encore dit le porte-parole.

Il a estimé envisageable, à ce rythme, de retomber début décembre au chiffre de 1.000 contaminations par jour en Belgique, contre près de 7.000 vendredi.

Le chiffre quotidien des décès ralentit, lui, bien plus lentement. Le pays en a recensé près de 200 chaque jour au cours de la semaine écoulée, et un total d'environ 2.500 depuis deux semaines.

Le gouvernement belge, qui se réunit vendredi après-midi pour évoquer la crise sanitaire, devrait décider d'un maintien des restrictions actuelles, notamment de la fermeture des cafés et restaurants (en vigueur au niveau national depuis le 19 octobre) et des commerces jugés non essentiels (depuis le 2 novembre).


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.