Mondial 2022: sur les traces d'Adrien Rabiot, le «Duc» de Créteil

L'entraîneur de l'équipe nationale de football de France, Didier Deschamps (G) s'entretient avec le milieu de terrain Adrien Rabiot (D) alors qu'ils arrivent pour une séance d'entraînement à Clairefontaine-en-Yvelines, au sud de Paris, le 14 novembre 2022, six jours le début du Mondial de football Qatar 2022. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)
L'entraîneur de l'équipe nationale de football de France, Didier Deschamps (G) s'entretient avec le milieu de terrain Adrien Rabiot (D) alors qu'ils arrivent pour une séance d'entraînement à Clairefontaine-en-Yvelines, au sud de Paris, le 14 novembre 2022, six jours le début du Mondial de football Qatar 2022. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)
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Publié le Samedi 19 novembre 2022

Mondial 2022: sur les traces d'Adrien Rabiot, le «Duc» de Créteil

  • Très jeune, vers 6-7 ans, Rabiot rejoint le club de sa ville, l'US Créteil-Lusitanos
  • Le futur international (29 sélections) ne reste qu'une saison à Alfortville avant de retrouver le club cristolien, mais sa mère, qui gère maintenant les intérêts de son fils, n'a pas oublié cette étape

CRETEIL: Créteil n'est pas la ville des rois de France, mais c'est bien elle qui a enfanté le "Duc": Adrien Rabiot, qui à 27 ans va disputer sa première Coupe du monde avec l'équipe de France, est un pur enfant du Val-de-Marne.

Contrairement à ce que son surnom et sa longue chevelure ont pu parfois laisser croire de lui, le milieu de terrain de la Juventus Turin vient d'un quartier dit "prioritaire", le Mont-Mesly, notamment connu pour le trafic de stupéfiants.

"Adrien, c'est pas un +bourge+ ou un +aristo+, c'est faux. Les gens disaient ça à cause de sa chevelure", rigole Stéphane Soumaré, un de ses anciens éducateurs à Créteil.

"Il vient d'un vrai quartier, le Mont-Mesly, avec son frère ils jouaient avec nous, sur le terrain de la Habette", appuie-t-il.

Très jeune, vers 6-7 ans, Rabiot rejoint le club de sa ville, l'US Créteil-Lusitanos. Sa première éducatrice, Martine Moulin, se souvient d'un enfant "mordu de foot" qui se démarque très vite par son talent et son aisance.

"On a vu tout de suite qu'il était au-dessus de tout le monde. A cet âge-là, c'est rare qu'un enfant arrive à voir le jeu, à faire des changements d'aile".

C'est elle qui décide de le placer au coeur du jeu, un poste qu'il ne quittera plus de sa carrière.

"Au début comme il mettait beaucoup de buts je le mettais à l'avant, mais comme à chaque fois il redescendait pour tout gérer, je l'ai laissé au milieu de terrain", raconte-t-elle.

En U10, Rabiot doit cependant faire une pige au club voisin d'Alfortville: "Ils avaient raté la période des réinscriptions et le club était plein", explique Martine Moulin.

Véronique Rabiot, toujours très présente

A l'US Alfortville, son coach Ludovic Ebles n'hésite pas à faire participer la jeune pépite aux entraînements des U13, malgré son plus jeune âge.

Et décrit, lui aussi, un joueur déjà grand et adroit techniquement, "avec ce petit truc en plus": "La première fois que je l'ai fait jouer avec les plus grands, le gardien adverse fait un dégagement. Rabiot fait un amorti poitrine, frappe de volée, et boum, il marque".

Le futur international (29 sélections) ne reste qu'une saison à Alfortville avant de retrouver le club cristolien, mais sa mère, qui gère maintenant les intérêts de son fils, n'a pas oublié cette étape.

"Véronique est reconnaissante envers nous parce que cette saison-là on l'a pris alors qu'il n'avait pas de club. Quand il était au PSG sa famille nous a toujours offert des billets pour voir les matches. Sa mère était la première à donner de l'argent tous les ans pour aider le club quand il était en difficulté financièrement", détaille Ludovic Ebles.

En 2021 encore, la mère et agent d'Adrien Rabiot a participé à une manifestation à Alfortville pour se battre pour la survie du club, dont elle a été nommée présidente d'honneur.

Tous les anciens formateurs val-de-marnais racontent n'avoir que des choses positives à dire sur Véronique Rabiot, décrite comme ayant toujours été très présente pour son fils.

«Simple et efficace»

Quand ce dernier quitte Paris pour la Juventus Turin en 2019, Martine Moulin se rappelle avoir été invitée à une fête de départ dans un hôtel de Saint-Germain-en-Laye.

"Véronique a fait un discours et m'a interpellée en me disant: +Martine, tu te souviens quand tu me disais de venir le voir jouer?+", se remémore-t-elle en souriant. "Il faut dire qu'au début le foot c'était pas trop son truc."

"Lui c'était un garçon très agréable, mature, très gentil. Et elle, c'est une mère aimante, très attachante, à qui on ne peut rien reprocher. C'est une maman adorable", insiste Stéphane Soumaré.

A 12 ans, Rabiot tape dans l'oeil du Paris Saint-Germain. "On avait fait un match où on avait perdu 4-1 contre eux mais il avait été plus que bon. Leur entraîneur m'avait dit +Celui-là il faudra nous le laisser+", explique Stéphane Soumaré.

Finalement le joueur ira à Manchester City l'année suivante mais l'intérêt était réel puisqu'il rejoindra le centre de formation parisien à 15 ans.

"Pourtant ce n'était pas le meilleur dribbleur, ou le meilleur buteur, mais c'était lui qui ressortait toujours", analyse Stéphane Soumaré.

"Les adversaires pouvaient être à deux ou trois sur lui, Adrien avait une technique sûre. Tout ce qu'il faisait c'était simple et efficace. Un contrôle, pof, une passe. Il prenait toujours l'information en avance".

Des qualités qui lui ont permis de retrouver l'équipe de France en 2020, lui qui n'était plus sélectionné depuis qu'il avait refusé un rôle de réserviste au Mondial-2018. Et qui peut aspirer cette année, avec les forfaits de Pogba et Kanté, à régner sur le milieu de terrain des Bleus.


Moyen-Orient: À force de se vouloir équilibrée, la posture française en devient illisible

Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron est vu lors d'une cérémonie d'arrivée au sommet du Groupe des Sept (G7) au Pomeroy Kananaskis Mountain Lodge à Kananaskis, Alberta, Canada, le 16 juin 2025. (AFP)
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  • En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran
  • Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue »

PARIS: Alors que la guerre entre Israël et l’Iran s’intensifie, la France tente de maintenir une ligne diplomatique fondée sur la retenue, la désescalade et l’équilibre.
Mais cette posture, censée affirmer une voix autonome au sein du concert international, peine désormais à convaincre. À force de vouloir ménager toutes les parties, la position française en devient brouillée, voire illisible.
S’exprimant le dimanche 15 juin, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est montré ferme : « Le programme nucléaire iranien a une vocation militaire. C’est une menace existentielle pour Israël, pour les pays de la région et pour nous aussi », a-t-il affirmé.
En rappelant que l’Iran dispose de missiles pouvant atteindre le territoire français et qu’il soutient activement le Hamas et le Hezbollah, Barrot a justifié la fermeté de la diplomatie française à l’égard de Téhéran.
Mais aussitôt, il a tempéré ses propos, indiquant qu’à ce stade, « les moyens militaires français n’ont pas été mobilisés », avant de renouveler un appel classique « à la retenue » à l’adresse de toutes les parties.
Le vendredi 13 juin, à la suite des frappes israéliennes contre des cibles iraniennes, Emmanuel Macron avait rappelé « le droit d’Israël à se protéger », tout en insistant sur la nécessité de « ne pas mettre en péril la stabilité de la région ».
Il est même allé jusqu’à affirmer que la France participerait « aux opérations de protection et de défense » d’Israël en cas de « représailles » menées par l’Iran, « si elle est en situation de le faire ».

La logique française se veut cohérente : elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.

« J’ai marqué notre disponibilité en ce sens », a ajouté le président français lors d’une conférence de presse, et « à l’inverse, je n’envisage aucunement de participer à quelque opération offensive que ce soit. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il fait valoir.
La condamnation française du programme nucléaire iranien est ancienne, tout comme son soutien au droit d’Israël à se défendre. Mais, par ailleurs, la France dénonçait, il y a quelques semaines, le blocus humanitaire imposé par Israël à Gaza, le qualifiant de « honte ».
La logique française se veut cohérente: elle soutient le droit d’Israël à se défendre, mais sans donner un chèque en blanc à la politique de Benyamin Netanyahou.
Cette même logique fait dire à Paris: oui à une riposte contre Téhéran si une ligne rouge est franchie, mais toujours dans une optique diplomatique.
À l’approche du sommet du G7 au Canada, Macron entend plaider cette voie médiane, espérant maintenir la France comme puissance d’équilibre. Mais encore faut-il être entendu et compris.
Dans les faits, Paris semble marginalisé. L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a reconnu que Tel-Aviv n’avait pas informé la France de ses frappes.
« La relation n’est plus aussi proche qu’avant », a-t-il déclaré. Pour lui, la France reste un allié, « mais pas au point d’avoir été alertée », signifiant clairement que la critique française de la guerre à Gaza a éloigné les deux capitales.
Côté iranien, les leviers français sont tout aussi limités. Malgré les pressions exercées sur Téhéran, y compris une résolution récente de l’AIEA dénonçant l’enrichissement d’uranium par l’Iran, la République islamique reste sourde aux avertissements.

Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.


Les menaces françaises de déclencher la procédure de « snap back » pour rétablir les sanctions, en cas d’absence d’accord sur le nucléaire, sont prises au sérieux, mais elles n’inversent pas la dynamique de confrontation.
Les frappes croisées entre Israël et l’Iran ont aussi eu une conséquence immédiate : le report de la conférence de New York, prévue pour discuter de la reconnaissance d’un État palestinien, initiative portée conjointement par la France et l’Arabie saoudite.
À Paris, on parle d’un simple report technique, mais en vérité, la flambée de violence a démontré le décalage entre la réalité sur le terrain et cette initiative diplomatique pourtant centrale.
Le président Macron, qui souhaitait inscrire cette reconnaissance dans une dynamique plus large d’accords régionaux, avec une normalisation entre Israël et certains pays arabes en contrepartie, doit composer avec un terrain à feu et à sang.
L’idée d’une « reconnaissance réciproque » (d’un État palestinien et de l’État d’Israël par de nouveaux acteurs) reste d’actualité, mais semble désormais hors de portée dans le contexte actuel.
Ce flou diplomatique se heurte aussi à une opinion publique française de plus en plus sceptique. Et Macron, en chute libre dans les sondages, doit composer avec un climat politique intérieur tendu.
Son autorité sur la politique étrangère, pourtant historiquement l’un des leviers du pouvoir présidentiel en France, semble contestée et contrariée.
Pour redevenir lisible et audible, Paris devra clarifier ses priorités : la dénonciation du programme nucléaire iranien ne peut s’accompagner d’une ambiguïté persistante sur la politique israélienne à Gaza et sur la reconnaissance par la France de l’État palestinien.


Metz: un forcené tué par balles, un policier touché à la main

Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet. (AFP)
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  • Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier
  • Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard

STRASBOURG: Un homme "menaçant", détenteur de plusieurs armes à feu, a succombé à des blessures par balles lundi à Metz après un échange de coups de feu avec la police, tandis qu'un agent a été blessé, a annoncé le parquet.

Les faits ont commencé dimanche soir dans une rue très passante de la vieille ville de Metz. "Vers 22h00, un individu menace depuis sa fenêtre, avec une arme à canon long, un passant", a rapporté le maire François Grosdidier sur sa page Facebook.

Alors que les forces de l'ordre interviennent, "l'homme est retranché chez lui et refuse de se rendre à la police", a poursuivi M. Grosdidier.

Un peu avant 3H00, l'homme, installé au premier étage, "faisait feu depuis sa fenêtre sur la patrouille située dans la rue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard.

"Il sortait alors de son studio, tenant dans chaque main un revolver, et faisait feu sur les policiers présents dans le couloir", a-t-il ajouté. "Un policier était blessé à une main, tandis qu'un de ses collègues tirait à trois reprises, touchant l'individu à l'abdomen et au bras".

L'homme de 56 ans a été hospitalisé mais est décédé lundi matin. "Son casier judiciaire porte trace de neuf condamnations", selon M. Bernard.

Le policier blessé a également été hospitalisé.

L'homme détenait "plusieurs armes, de poing et d'épaule, dans son appartement", selon le maire qui a salué l'intervention des forces de l'ordre.


Tourisme en France : entre recherche de soleil, contraintes budgétaires et destinations alternatives

Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
Cette photo prise le 22 mars 2024 montre un bateau navette naviguant sur la Garonne alors que l'église Saint-Louis-des-Chartrons (à gauche) surplombe les quais de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Bordeaux accueillera certains des tournois de football des Jeux olympiques de Paris 2024 l'été prochain. (AFP)
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  • les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget.
  • L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées

RIYAD : Alors que l'été 2025 se profile, les Français semblent partager la même priorité : partir en vacances sans trop grever leur budget. Si 61 % d’entre eux envisagent de prendre quelques jours de congé, selon un sondage OpinionWay pour Liligo, leur comportement de consommation évolue. Pour la première fois en cinq ans, le budget moyen baisse de 74 euros par personne.

L’ensoleillement demeure un facteur clé dans les choix de destination. Les zones méditerranéennes continuent de séduire, au détriment des régions plus tempérées comme la Bretagne, la Normandie ou le nord de la France. Cette tendance s’explique notamment par deux étés précédents jugés peu cléments sur le plan météorologique, ce qui dissuade certains vacanciers de s'y rendre à nouveau.

Dans les établissements touristiques du Grand Ouest, les professionnels constatent un recul des séjours d'une semaine, compensé par une légère hausse des courts séjours (2 à 6 nuits). Les réservations de dernière minute restent fréquentes et très dépendantes des prévisions météorologiques du dimanche soir.

Confrontés à une inflation persistante et à des inquiétudes concernant leur pouvoir d’achat, les Français adaptent leurs comportements. Ils réduisent leurs dépenses dans les restaurants, les commerces ou les activités annexes, et sont plus prudents dans la planification de leurs séjours. Les formules « tout compris », jugées plus économiques et prévisibles, rencontrent un succès croissant.

Selon le cabinet Pro tourisme, les prix des hébergements touristiques ont grimpé de 27 % en quatre ans. Dans ce contexte, les territoires proposant des tarifs plus accessibles, comme l’intérieur des terres ou les destinations proches des grandes agglomérations comme l’Eure, la Vienne, l’Ain ou l’Oise, enregistrent une forte progression des recherches, parfois jusqu’à +150 %.

Si les littoraux restent prisés, un rééquilibrage s’opère en faveur des zones rurales et périurbaines. Ces destinations sont non seulement plus abordables, puisque les locations y sont en moyenne 20 à 30 % moins chères que sur la côte, mais elles offrent également un cadre de vie plus agréable.

Ces destinations répondent à une demande croissante de nature, de tranquillité et d’authenticité. La France rurale, longtemps en retrait, bénéficie désormais d’une attractivité renouvelée. Un phénomène accentué par l’essor du télétravail, le besoin de déconnexion et la quête d’expériences plus simples. L’arrière-pays n’est plus perçu comme une alternative de repli, mais comme un véritable choix de qualité.

Sur le plan international, la France reste solidement installée comme première destination mondiale avec 100 millions de touristes étrangers en 2024, devant l’Espagne. Les métropoles touristiques qui accueillent une clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat, comme Paris, Cannes, Nice ou les régions viticoles, affichent des perspectives encourageantes.

Les analystes estiment que les Jeux Olympiques 2024 ont amplifié la visibilité de la France sur la scène mondiale, générant un regain d’intérêt pour la capitale et ses alentours. À Paris, la fréquentation touristique devrait rester élevée en 2025 grâce à l’effet post-événementiel.

Entre contraintes économiques, recherche d’ensoleillement et désir de proximité, le tourisme en France est en pleine mutation. Les professionnels s’adaptent à une clientèle plus exigeante, plus mobile et surtout plus attentive à l’équilibre entre plaisir et dépenses. Le paysage touristique français, longtemps polarisé entre le littoral et la montagne, s’enrichit désormais d’une diversité de choix stratégiques, économiques et culturels.