Francophonie : l’humoriste Samia Orosemane fait sensation à Djerba

L’humoriste Samia Orosemane a présenté à Djerba son tout dernier né one-woman-show inspiré de ses voyages dans plus de dix-huit pays. (Photo, Capture d’écran/ANFR)
L’humoriste Samia Orosemane a présenté à Djerba son tout dernier né one-woman-show inspiré de ses voyages dans plus de dix-huit pays. (Photo, Capture d’écran/ANFR)
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Publié le Vendredi 18 novembre 2022

Francophonie : l’humoriste Samia Orosemane fait sensation à Djerba

  • Samia Orosemane ne peut faire un pas sans être interpellée par les passants pour prendre une photo
  • Maîtrisant l’improvisation avec brio, elle confie au public avec quelle joie elle a reçu la nouvelle de son invitation à se produire à Djerba dans le cadre de ce Sommet

DJERBA : Dans les rues de Djerba, Samia Orosemane ne peut faire un pas sans être interpellée par les passants pour prendre une photo. Tous veulent immortaliser leur rencontre avec l’humoriste franco-tunisienne. Sur l’île, Samia Orosemane est chez elle, ses parents sont en effet originaires de Djerba où elle est une véritable fierté. 

Il était donc inimaginable que l’humoriste ne soit pas invitée à se produire sur scène à l’occasion du sommet de la Francophonie qui a lieu justement à Djerba. Au village de la Francophonie qui se tient en marge du sommet de l’OIF, à quelques minutes du spectacle, la foule attend Samia avec impatience. Les journalistes qui voulaient l’interviewer avant qu’elle ne monte sur scène devront attendre… Pour Samia Orosemane, il est clair que l’«on ne demande pas à une femme sur le point d’accoucher de répondre à des questions…», dit-elle en souriant alors qu’elle monte sur scène. 

Les quelques problèmes techniques – et particulièrement de son – ne déstabiliseront pas Samia… C’est une habituée de la scène. «Ceux qui ne m’entendent pas, applaudissez…», et lorsque les spectateurs applaudissent, Samia répond: «Si vous avez applaudi, c’est que vous m’entendez finalement, arrêtez de mentir!»

Sur scène, la comédienne a joué quelques sketchs de son premier spectacle Femme de couleurs avec, bien évidemment, le fameux passage sur les accents africains. Tous les accents ont en eu «pour leur grade», les dialectes marocain, algérien, camerounais, ivoirien, sans oublier le tunisien qu’elle n’a pas épargné. Samia est particulièrement partisane de l’autodérision et tant pis pour les personnes susceptibles ! L’humoriste décrit d’ailleurs une rencontre avec une spectatrice marocaine qui n’a pas hésité à lui demander de supprimer un passage de son spectacle… Bien sûr, Samia l’a gardé et même ajouté cette histoire à son spectacle!

L’humoriste a présenté Je suis une bouffonne, son tout dernier né one-woman-show inspiré de ses voyages dans plus de dix-huit pays. Elle y raconte ses aventures avec un humour à la fois incisif et très juste. Maîtrisant l’improvisation avec brio, elle confie au public avec quelle joie elle a reçu la nouvelle de son invitation à se produire à Djerba dans le cadre de ce Sommet, sa rencontre à l’Élysée avec le président Emmanuel Macron qui la félicitée et lui a confié être admiratif de son travail, alors que le président tunisien, Kaïs Saïed, lui a avoué n’avoir jamais entendu parler d’elle…

Si Samia Orosemane n’a pas dévoilé intégralement son nouveau spectacle, les quelques passages présentés ont suffit pour que le public ne cesse de rire aux éclats. Tunisiens, Français, Belges, Marocains… Le public interrogé par Arab News en français est unanime: Samia Orosemane est une humoriste hors pair, au grand cœur, qui a su garder les pieds sur terre.

Arab News en français a pu rencontrer l’humoriste pour une interview… Elle nous a notamment confié sa fierté de se produire à Djerba, d’être présente à l’occasion du sommet de la Francophonie et de pouvoir jouer en français, une langue qu’elle aime particulièrement et qui lui permet de rassembler un public de différents horizons.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.