Gabriel Yared: «Je cherche à rendre à la musique ce qu’elle m’a donné»

«Il a fallu que j’apprenne» déclare le compositeur qui vit son enfance au Liban puis arrive à Paris pour suivre les cours de composition d’Henri Dutilleux (Capture d'écran, ANFR).
«Il a fallu que j’apprenne» déclare le compositeur qui vit son enfance au Liban puis arrive à Paris pour suivre les cours de composition d’Henri Dutilleux (Capture d'écran, ANFR).
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Publié le Samedi 19 novembre 2022

Gabriel Yared: «Je cherche à rendre à la musique ce qu’elle m’a donné»

  • À partir de 1980, Gabriel Yared consacre l’essentiel de son activité à la composition de musiques de films
  • Sa première collaboration se fait avec Jean-Luc Godard, une rencontre qui l’a influencé dans la manière d’approcher la musique de film

MARRAKECH: Lauréat d’un César pour « L’Amant », d’un Oscar et d’un Golden Globe pour « le Patient anglais », orchestrateur et compositeur de musique pour le cinéma - depuis plus de quarante ans - avec d’inoubliables musiques de films, le compositeur franco-libanais Gabriel Yared revient sur son rapport à la musique à l’occasion de sa participation au programme « In conversation with… » organisé dans le cadre du Festival international du film de Marrakech (FIFM) qui se poursuit jusqu’au 19 novembre. Il revient pour Arab News en français sur son parcours musical et sa technique de travail.

Il se décrit « autodidacte ». « Il a fallu que j’apprenne » déclare d’emblée le compositeur qui vit son enfance au Liban puis arrive à Paris pour suivre les cours de composition d’Henri Dutilleux. Après un passage par le Brésil, il revient en France pour devenir orchestrateur dans un premier temps.  « J’ai été orchestrateur pour des chanteurs de variété ». À partir de 1980, Gabriel Yared consacre l’essentiel de son activité à la composition de musiques de films. Sa première collaboration se fait avec Jean-Luc Godard, une rencontre qui l’a influencé dans la manière d’approcher la musique de film.

« Je travaille d'une manière très peu orthodoxe. C'est-à-dire que l'habitude fait que quand on appelle un compositeur de musique de film, une fois que le film est terminé, qu'il a été monté, il reste trois mois avant le mixage », explique-t-il. « Et là on dit tiens, on va travailler avec untel ou untel, on fait venir cette personne, on lui montre le film et puis on fait ce qu'on appelle un ‘spotting’. C'est où est-ce qu'on va mettre de la musique de là à là. Le compositeur rentre chez lui, il a le film ou bien il a le souvenir du film (- Parce qu'autrefois, du temps de Hitchcock et de John Ford et tout ça, on n'avait pas les vidéos-). Les compositeurs allaient regarder sur la table de montage, et puis se souvenaient de tous les minutages qu'avait pris la musique. Et donc le compositeur travaille, puis il présente des maquettes » souligne le compositeur. 

Dans sa méthode de travail, le compositeur avoue rechercher l’harmonie avec le réalisateur : « je commence un film dès le début, c'est-à-dire je lis le scénario, je rencontre le réalisateur ou la réalisatrice et on parle ensemble. Et je vois si je peux m'entendre, s’il y a une harmonie entre nous, s'il n'y a pas cette harmonie, s'il n'y a pas possibilité d'entente » avoue-t-il.  Mais dans le cas contraire « j'accompagne le réalisateur ou la réalisatrice d'un bout à l'autre. C'est-à-dire que je commence déjà à travailler sur les musiques avant le tournage. Je propose des musiques. Parfois on les passe pendant le tournage. C'est le cas par exemple dans Le Matin de Jean-Jacques Beineix. Les musiques étaient toutes diffusées sur le tournage. Je vous signale que pour Sergio Leone et Morricone, c'était pareil », explique le compositeur qui poursuit «je propose moi, mes musiques et commence à monter le film sur mes musiques. Après ça, on passe à l'enregistrement et on enregistre la musique avec un orchestre. Donc ça c'est mon approche. J'ai pas pu la réaliser sur tous les films que j'ai fait, mais disons sur 60 ou 70 % des films sur lesquels j'ai collaboré, j'ai travaillé comme ça. Ce qui veut dire que je ne fais pas cinq films par an. J'en fais un parfois, je fais deux maximum, mais je passe du temps parce que je me sens comme un co-auteur. Je ne suis pas simplement un homme, je ne suis pas comme disait Stravinsky, je ne viens pas pour mettre du papier peint sur les images, je veux vraiment participer » souligne-t-il. « Donc voilà mon approche. Il y a des fois où c'est trop, j'ai passé trop de temps, mais ça n'a aucune importance parce que ce que je cherche moi, c'est à rendre à la musique ce qu'elle m'a donné. C'est-à-dire que je suis né dans une famille où il n'y a pas du tout de musiciens ni d'artistes, et j'ai eu ce don incroyable ».

« Donc je cherche à rendre à la musique et aussi à servir les images. Ces deux buts qui ne sont pas du tout contradictoires, ont fait que je produis moins pour passer plus de temps et pour réaliser des choses plus belles et plus abouties » explique le compositeur. Son répertoire éclectique s’étend à la publicité « plus de 3000 publicités et ». « Je trouve cela aussi formidable. Comment en 30 secondes on peut attraper comme ça un client ». À cela s’ajoutent les chansons « J'ai produit des chanteurs comme Françoise Hardy, Michel Jonasz, etc.. » J'ai fait des choses très diverses. Je suis très éclectique et je tiens à le rester » avoue-t-il. 

Le compositeur avoue avoir détesté la musique arabe/orientale à ses débuts au Liban « je la trouvais très ventrale », avoue-t-il. « Ce n’est que plus tard que je l’ai découverte et utilisée » revenant sur un épisode l’ayant marqué « ma grande mère avait dans la bibliothèque de feu son mari un grand livre qui s’appelle « Le Congrès de la Musique Arabe 1932 au Caire » qui est le premier livre où tous les musicologues notables du bassin méditerranéen, y compris l’Afrique du Nord, ont écrit tous les macamates et les rythmes arabes. Je l’ai pris avec moi vers Paris avec une idée claire : je m’en fous de la musique arabe. C’était de la variété, charmante et mignonne mais qui ne m’intéressait pas du tout. Petit à petit, à cause de certains projets de films comme celui avec Costa-Gavras qui s’appelle « Hanna K » qui se passe en Palestine et un film avec le réalisateur Marouan Bagdadi qui s’appelle « Les Petites guerres » en 1982 réalisé au Liban, j’ai commencé à ouvrir ce livre et j’ai découvert que la musique classique arabe est extrêmement riche » souligne le compositeur qui avoue s’y intéresser beaucoup aujourd’hui « elle est en moi. De toute façon. Quand j'écris quelque chose, il y a dans mon sang, il y a dans mes veines, il y a le Liban, il y a la Méditerranée. Elle vit en moi. Mais je ne pense pas que j'en sois conscient ».

Le compositeur avoue soutenir la jeunesse. « J'aime les jeunes en plus, parce qu'ils n'ont pas des habitudes. Déjà, ils n'ont pas, ils ne disent pas à un compositeur Oui, je veux la même musique que celle de James Brown haut de gamme. A propos de sa contribution au film Broken keys du jeune réalisateur Jimmy Keyrouz (ayant représenté le Liban aux Oscars en 2020), le compositeur avoue avoir accepté d’y participer « Parce que Jimmy Keyrouz m'a écrit tout simplement. Il m'a envoyé son petit film, il avait fait un petit film de son long métrage et je me suis dit je vais le rencontrer. Et il est venu me voir à Paris. Et tout de suite j'ai compris qu'on pouvait s'entendre. Il n'y a pas de petits et de grands. Il y a ceux qui ont le charisme, qui ont l'âme en eux, qui ont, qui ont la flamme, qui brûle. Qu'ils soient jeunes, qu'ils viennent de faire leurs premiers films ou leur second film, ça n'a aucune importance. Je ne juge pas comme ça. » Par ailleurs l’année dernière j'ai fait un film avec un jeune réalisateur grec qui s'appelle Christos, qui signe également son premier film. »

« J'ai reçu beaucoup de jeunes, je continue à le faire. Je reçois tous ceux qui doutent, tout ceux qui ont envie d'apprendre ce qu'ils veulent savoir. Mais en même temps, je suis obligé de mettre des barricades pour pouvoir préserver aussi mon espace personnel. Mais je suis toujours intéressé par les jeunes qui veulent devenir des compositeurs ou par les jeunes réalisateurs, qu'ils soient libanais du Moyen-Orient, qu'ils soient de n'importe où. Je sais que ma porte est ouverte et en même temps, elle n'est pas ouverte à tout le monde. Elle est ouverte à celui vraiment qui de l'intérieur brûle. Ça, c'est important », conclut Gabriel Yared.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.