Mondial: méfiance pour les Bleus face au «danger» du faux-départ

Le gardien de but français Hugo Lloris (G) et l'attaquant français Olivier Giroud (C) dirigent le ballon lors d'une séance d'entraînement au stade Jassim-bin-Hamad de Doha le 20 novembre 2022, avant la Coupe du monde de football Qatar 2022. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)
Le gardien de but français Hugo Lloris (G) et l'attaquant français Olivier Giroud (C) dirigent le ballon lors d'une séance d'entraînement au stade Jassim-bin-Hamad de Doha le 20 novembre 2022, avant la Coupe du monde de football Qatar 2022. (Photo de FRANCK FIFE / AFP)
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

Mondial: méfiance pour les Bleus face au «danger» du faux-départ

  • «On sait à quel point c'est important de bien débuter une compétition, on fera de notre mieux pour proposer notre meilleur football», a lancé Olivier Giroud depuis Doha
  • Contre l'Australie, l'équation est simple: créer une «bonne dynamique», selon la formule de Lloris

DOHA: Attention danger ! Les Bleus, adversaires de l'Australie mardi (20h00), savent qu'un faux- départ en Coupe du monde peut faire mal, d'autant plus qu'ils sont "l'équipe à battre" selon Hugo Lloris.

"On sait à quel point c'est important de bien débuter une compétition, on fera de notre mieux pour proposer notre meilleur football", a lancé Olivier Giroud depuis Doha.

Le souvenir de 2002 peut réveiller quelques craintes chez l'équipe de France: les champions du monde en titre avaient déraillé d'entrée contre le Sénégal (défaite 1-0), prélude d'une campagne catastrophique achevée dès le premier tour, à la dernière place et sans la moindre victoire.

Mais les champions du monde ont une cible dans le dos depuis 2018, ils sont "l'équipe à battre" comme le reconnaît Hugo Lloris. Et il faut s'attendre à prendre des coups face aux "Socceroos", outsiders classés au 38e rang Fifa et au casting bien moins reluisant que celui des Français.

Bleus: sous Deschamps, des premiers matches en révélateur... ou en trompe-l'oeil

Sous le mandat de Didier Deschamps, l'équipe de France a remporté tous ses premiers matches en grande compétition. Prometteuses ou délicates, ces entrées en lice ont conditionné la suite du tournoi, poussant le sélectionneur à jouer la continuité ou à revoir ses plans.

Mondial-2014: l'élan retrouvé

En s'imposant largement contre le Honduras (3-0) à Porto Alegre, les Bleus de Deschamps chassent les fantômes du Mondial-2010 en Afrique du Sud, période noire du football français.

L'entrée en matière est favorable à Karim Benzema: l'attaquant du Real Madrid inscrit un doublé et est impliqué sur le but contre son camp du gardien Valladares.

Mais l'euphorie est contenue, quatre ans après Knysna et quelques mois après le barrage qualificatif contre l'Ukraine, renversée in extremis (3-0, défaite 2-0 à l'aller).

"C'est une joie mesurée", mais "les joueurs savent que la route est longue", prévient le sélectionneur.

Pour sa première phase finale, l'ancien capitaine des Bleus tire beaucoup d'enseignements positifs de cette rencontre: sa défense centrale Varane-Sakho, son trio du milieu de terrain (Matuidi, Pogba, Cabaye) et Benzema en attaque resteront ses hommes de base jusqu'à la courte élimination 1-0 en quarts contre l'Allemagne.

Euro-2016: des tergiversations

Malmenée et insipide contre la Roumanie en ouverture de son Euro à domicile, la France s'en remet à une frappe monumentale de Dimitri Payet pour arracher la victoire (2-1).

Mais la mauvaise prestation brouille la réflexion de Deschamps: Olivier Giroud met en avant la "crispation" et "l'appréhension" comme explications à cette entrée poussive, le sélectionneur va plus loin.

Au deuxième match contre l'Albanie (2-0), il rétrograde Antoine Griezmann et Paul Pogba, les deux grands espoirs du tournoi, sur le banc. Un échec complet, car ce n'est qu'à leur entrée en jeu que les Bleus trouvent la faille.

Au final, le France-Roumanie inaugural aura surtout rendu Payet indispensable. Mais les Bleus ne se libèreront que plus tard dans le tournoi, en quart contre l'Islande (5-2) et surtout en demie contre l'Allemagne (2-0).

Mondial-2018: un moment de bascule

Comme deux ans plus tôt, le succès contre l'Australie (2-1) s'accompagne d'un niveau de jeu inquiétant et de largesses tactiques.

Le choix d'un 4-3-3, avec Ousmane Dembélé sur une aile et Olivier Giroud sur le banc comme Blaise Matuidi, s'avère inefficace et Deschamps doit s'ajuster.

Au départ, "je pense que ça va marcher comme ça. A partir du moment où je n'ai pas ce qu'il faut, je corrige. Et forcément, quand le système change, le choix des joueurs peut être différent aussi", explique-t-il quatre ans et demi plus tard à l'AFP.

A Ekaterinbourg contre le Pérou (1-0) pour la deuxième journée, le sélectionneur trouve immédiatement la bonne formule, avec Matuidi sur le flanc gauche et Giroud en pointe. Ce "onze" ira chercher le titre à Moscou.

Le quatuor défensif (Pavard, Varane, Umtiti, Lucas Hernandez), en revanche, avait donné satisfaction dès le premier match.

Euro-2021: un trompe-l'oeil

Reversés dans le très relevé groupe avec le Portugal, l'Allemagne à Munich et la Hongrie à Budapest, les Bleus savent que leur entrée en lice face à la Nationalmannschaft vaudra très cher.

Impressionnants de solidité, ils réalisent une performance très aboutie (1-0), tiennent "un match référence" selon Hugo Lloris et postulent plus que jamais pour le titre, malgré un triangle d'or offensif (Griezmann, Mbappé, Benzema) encore en rodage.

Les Tricolores sont loin d'imaginer qu'ils ne remporteront plus un seul match et seront éliminés en huitièmes de finale, aux tirs au but contre la Suisse.

Mais l'énergie laissée à Munich et les pépins physiques - Lucas Hernandez touché, Benjamin Pavard mis K.-O. sur un choc impressionnant - affaiblissent durablement les Bleus.

«Beaucoup de pression»

"On va avoir beaucoup de pression" face à des Australiens surmotivés, prévient Ibrahima Konaté. "Il ne faut pas oublier que c'est une Coupe du monde, les joueurs jouent pour leur nation. Quand tu as un pays qui te pousse et qui est derrière toi, tu joues encore plus avec le coeur et peut-être qu'une énergie différente déborde sur le terrain", a dit dimanche le défenseur de Liverpool.

En début de rassemblement, Lloris s'est aussi ému du "danger des premiers matches, sur la fraîcheur, des accidents peuvent arriver".

Giroud semble embrasser un point de vue différent avant le début de cette première Coupe du monde au Moyen-Orient, planifiée "en pleine saison" et quasiment sans préparation après la suspension des championnats: "Il n'y a pas eu d'arrêt, je pense que les joueurs sont lancés, ils sont en forme".

Contre l'Australie, l'équation est simple: créer une "bonne dynamique", selon la formule de Lloris; et éviter de cogiter avant le choc annoncé contre le Danemark, le 26 novembre, un deuxième match crucial dans l'optique de la qualification en huitièmes de finale.

"C'est une équipe difficile à affronter, qui défend bien et joue avec beaucoup d'agressivité et de générosité", se souvient Giroud, entré en jeu contre l'Australie (2-1) il y a quatre ans en entame du tournoi victorieux en Russie.

Enjeux individuels

"En 2018, on a eu du mal à les battre", rappelle aussi Lucas Hernandez. "Ils affrontent les champions du monde, ils vont être agressifs, présents dans les contacts et les duels, ce sera à nous de répondre présent", a résumé le défenseur mardi dans un entretien à l'AFP.

Au-delà du combat physique, le joueur du Bayern Munich pense savoir où se trouve la clé de la réussite: "Le plus important, pour bien lancer la compétition, c'est d'être très concentrés. La concentration, du début jusqu'à la fin, c'est le plus important", insiste-t-il.

Les enjeux individuels s'ajoutent aussi à l'objectif collectif: des joueurs peuvent gagner ou perdre leur place sur le premier match.

Dans un sens comme dans l'autre, "ça peut aller très vite", expliquait Didier Deschamps fin octobre dans un entretien accordé à l'AFP.

"Si je prends l'exemple de 2018, certains ont commencé le premier match et n'ont pas joué le deuxième. Et l'équipe qui a joué le deuxième match, c'est celle qui a été au bout", rappelait-il. Mais la hiérarchie "peut évoluer plus tard, comme en 1998 à partir des quarts de finale", a ajouté celui qui portait alors le brassard de capitaine.


Motion de censure: Le Pen attend la dissolution avec une «impatience croissante»

 Marine Le Pen a dénoncé jeudi à l'Assemblée nationale l'"année noire fiscale" que représentera pour les Français "l'année blanche" inscrite dans le budget du gouvernement, disant attendre "la dissolution avec une impatience croissante". (AFP)
Marine Le Pen a dénoncé jeudi à l'Assemblée nationale l'"année noire fiscale" que représentera pour les Français "l'année blanche" inscrite dans le budget du gouvernement, disant attendre "la dissolution avec une impatience croissante". (AFP)
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  • Ce budget est "l'acte ultime, nous l'espérons, d'un système politique à bout de souffle", a affirmé la présidente des députés Rassemblement national en défendant la motion de censure de son parti contre le gouvernement de Sébastien Lecornu
  • Elle a dénoncé au passage l'"insondable sottise des postures" qui pourrait le "sauver"

PARIS: Marine Le Pen a dénoncé jeudi à l'Assemblée nationale l'"année noire fiscale" que représentera pour les Français "l'année blanche" inscrite dans le budget du gouvernement, disant attendre "la dissolution avec une impatience croissante".

Ce budget est "l'acte ultime, nous l'espérons, d'un système politique à bout de souffle", a affirmé la présidente des députés Rassemblement national en défendant la motion de censure de son parti contre le gouvernement de Sébastien Lecornu. Elle a dénoncé au passage l'"insondable sottise des postures" qui pourrait le "sauver".

"Poursuite du matraquage fiscal" avec 19 milliards d'impôts supplémentaires, "gel du barème" de l'impôt sur le revenu qui va rendre imposables "200.000 foyers" supplémentaires, "poursuite de la gabegie des dépenses publiques", "absence totale d'efforts sur l'immigration" ou sur "l'aide médicale d'Etat", ce budget "est un véritable musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy", a-t-elle estimé.

Raillant le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a accepté d'épargner le gouvernement en échange de la suspension de la réforme des retraites sans savoir par "quel véhicule juridique" et sans assurance que cela aboutisse, elle s'en est pris aussi à Laurent Wauquiez, le chef des députés LR, qui préfère "se dissoudre dans le socialisme" plutôt que de censurer.

"Désormais, ils sont tous d'accord pour concourir à éviter la tenue d'élections", "unis par la terreur de l'élection", a-t-elle dit.


A peine installé, Lecornu affronte deux motions de censure

Si le gouvernement de Sébastien Lecornu survit, les débats autour du budget, dont le texte a été présenté en Conseil des ministres mardi, pourront enfin commencer à l'Assemblée. (AFP)
Si le gouvernement de Sébastien Lecornu survit, les débats autour du budget, dont le texte a été présenté en Conseil des ministres mardi, pourront enfin commencer à l'Assemblée. (AFP)
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  • Sans recours au 49.3, que M. Lecornu s'est engagé à ne pas utiliser, la bataille entre une gauche désunie, un socle commun fracturé et l'extrême droite s'annonce dantesque, dans des délais très contraints
  • Les socialistes se réservent d'ailleurs la possibilité de censurer le gouvernement au cours des discussions

PARIS: Un dernier obstacle avant d'entamer l'examen du budget: deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, l'une de LFI et l'autre du RN, seront débattues par les députés jeudi matin, et devraient être rejetées, dans un scrutin serré, faute de soutien du PS.

Le Parti socialiste a pris sa décision après avoir obtenu mardi satisfaction sur plusieurs revendications clés, dont l'annonce par le Premier ministre, dans sa déclaration de politique générale, de la suspension de la réforme des retraites.

Un débat commun aux deux motions débutera à 09H00 dans l'hémicycle jeudi, et devrait durer environ deux heures trente. Le scrutin sera ensuite ouvert pour trente minutes sur une motion, puis l'autre.

Si la gauche ne soutiendra pas la motion du RN, la motion insoumise devrait elle recueillir les voix de l'extrême droite ainsi que des députés écologistes et communistes.

Manqueraient alors environ une vingtaine de députés pour atteindre la majorité (289 voix) qui ferait tomber le gouvernement, tout juste nommé dimanche.

"Je pense qu'il manque une poignée de voix et que la sagesse peut revenir à certains", a estimé mardi Marine Le Pen, qui défendra la motion de son groupe et de ses alliés ciottistes. Leur texte défend la nécessité d'une dissolution pour "sortir" le pays "de l'impasse".

Combien de députés franchiront le pas en s'affranchissant de la consigne de leur parti?

Chez les LR "deux ou trois" devraient voter la censure, selon une source au groupe.

"Quelques votes pour" sont également possibles chez les indépendants Liot, selon une source au sein du groupe centriste.

Chez les socialistes, le patron du parti Olivier Faure et le chef des députés Boris Vallaud ont appelé leurs troupes à s'en tenir à la ligne décidée de façon "quasi-unanime".

Mais le député Paul Christophe a fait savoir qu'il censurerait malgré tout: "mon sujet c'est la justice fiscale et le pouvoir d'achat, il n'y a pas d'engagement du gouvernement sur ces sujets", a-t-il dit à l'AFP.

Cinq autres députés ultramarins du groupe PS ont également annoncé censurer.

"Un leurre" 

Le socialiste Pierrick Courbon dit lui hésiter. Il s'inquiète que la suspension de la réforme des retraites, qui passera selon M. Lecornu par un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, implique que les socialistes soutiennent ce texte pour qu'il soit adopté. Or "le PLFSS du budget Macron" n'obtiendra "jamais ma voix", confie-t-il à l'AFP.

Un argument d'ailleurs repris en choeur par La France insoumise. "Vous vous apprêtez à commettre une monumentale erreur", a lancé lundi dans l'hémicycle le député Louis Boyard à l'adresse des socialistes.

"Le débat ouvert sur un éventuel décalage de la réforme des retraites est un leurre, comme l'a été avant lui le +conclave+ de François Bayrou", soutient la motion de censure insoumise, qui sera défendue jeudi par Aurélie Trouvé.

Lors de la première motion de censure contre le gouvernement Bayrou, qui n'avait pas abouti, huit socialistes avaient voté pour malgré la consigne de leur parti.

M. Bayrou avait finalement perdu un vote de confiance début septembre, devenant le deuxième Premier ministre à tomber depuis la dissolution de l'Assemblée en 2024, après la censure de Michel Barnier en décembre.

Si le gouvernement de Sébastien Lecornu survit, les débats autour du budget, dont le texte a été présenté en Conseil des ministres mardi, pourront enfin commencer à l'Assemblée.

La commission des Finances s'en emparera lundi, et il devrait arriver dans l'hémicycle vendredi.

Sans recours au 49.3, que M. Lecornu s'est engagé à ne pas utiliser, la bataille entre une gauche désunie, un socle commun fracturé et l'extrême droite s'annonce dantesque, dans des délais très contraints.

Les socialistes se réservent d'ailleurs la possibilité de censurer le gouvernement au cours des discussions.

Un député Horizons résume: "Je ne pense pas que le gouvernement sera censuré demain, mais il sera très fragile."


Darmanin veut mettre les victimes «au centre» du système judiciaire

"Les victimes sont les grands oubliés de l'action publique", a déclaré le ministre de la Justice dans un entretien diffusé mardi soir sur LCI. (AFP)
"Les victimes sont les grands oubliés de l'action publique", a déclaré le ministre de la Justice dans un entretien diffusé mardi soir sur LCI. (AFP)
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  • "Il y aura un tarif minimum, pour parler très populaire, d'un an de prison ferme pour tous ceux qui ont agressé physiquement un policier, un gendarme, un élu local (...) un magistrat, quelqu'un qui représente l'autorité de l'Etat"
  • "Aujourd'hui, le minimal, c'est zéro. Demain, le minimal ce sera, sans récidive, au premier fait, un an de prison ferme"

PARIS: Le garde des Sceaux Gérald Darmanin a annoncé mardi soir avoir donné instruction de placer les "victimes au centre" du système judiciaire et précisé son projet de loi prévoyant une "peine minimum" d'un an de prison pour toute agression d'une personne dépositaire de l'autorité publique.

"Les victimes sont les grands oubliés de l'action publique", a déclaré le ministre de la Justice dans un entretien diffusé mardi soir sur LCI.

Gérald Darmanin a assuré avoir pris une instruction ministérielle qui prendra effet "lundi prochain", exigeant que toute victime puisse être "reçue à (sa) demande" par les instances judiciaires ou encore qu'une notification lui soit adressée pour la prévenir "quand (son) agresseur sort de prison".

"Il est normal, si vous êtes victime de viol (...) que vous puissiez savoir quand la personne va sortir de prison", a illustré le garde des Sceaux.

"On va changer totalement le paradigme du ministère de la Justice. Au lieu de mettre l'accusé au centre, nous allons mettre la victime au centre", a encore souligné M. Darmanin.

Il a également précisé les contours d'un projet de loi pour instaurer une "peine minimum" d'un an de prison pour tout agresseur d'une personne dépositaire de l'autorité publique.

"Il y aura un tarif minimum, pour parler très populaire, d'un an de prison ferme pour tous ceux qui ont agressé physiquement un policier, un gendarme, un élu local (...) un magistrat, quelqu'un qui représente l'autorité de l'Etat", a-t-il affirmé.

"Aujourd'hui, le minimal, c'est zéro. Demain, le minimal ce sera, sans récidive, au premier fait, un an de prison ferme", a-t-il insisté, espérant une entrée en vigueur en "début d'année prochaine" après un vote au Parlement.

Gérald Darmanin veut aussi légiférer pour qu'une peine de sursis ne puisse être prononcée qu'une seule fois avant le prononcé d'une peine de prison ferme, pour lutter contre les multirécidivistes.

"Les gens auront un seul sursis. Et puis s'ils en ont un deuxième, c'est directement la case prison ou c'est directement l'application de la peine de sursis, par exemple le travail d'intérêt général", a-t-il prôné lors de cet entretien donné après le discours de politique générale de Sébastien Lecornu.

"Si nous ne corrigeons pas nos excès, si nous ne faisons pas preuve d'humilité, si nous ne disons pas que nous nous sommes trompés (...), je crois que nous courons le grand danger d'être éliminés totalement de la vie politique française et de laisser aux Français le choix entre l'extrême droite et l'extrême gauche" lors de la présidentielle de 2027, a-t-il ajouté.