Le Koweït réduit son déficit budgétaire pour la première fois en trois ans

Le Koweït a réalisé de meilleures performances que celles prévues par le ministère en matière de déficit budgétaire, et ce, grâce aux recettes pétrolières supérieures aux prévisions. (Shutterstock)
Le Koweït a réalisé de meilleures performances que celles prévues par le ministère en matière de déficit budgétaire, et ce, grâce aux recettes pétrolières supérieures aux prévisions. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

Le Koweït réduit son déficit budgétaire pour la première fois en trois ans

  • Selon le ministère, les recettes pétrolières du pays s'élèvent à 16,22 milliards de dinars koweïtiens pour l'exercice 2021/2022, ce qui représente une croissance de 84,5 % par rapport à l'année précédente
  • Les recettes non pétrolières sont appelées à croître de 15 % en glissement annuel pour la période 2022/2023

RIYAD: Le Koweït a ramené son déficit budgétaire à 2,99 milliards de dinars koweïtiens (9,7 milliards de dollars: 1 dollar = 0,97 euro) sur la période 2021/2022. Cette baisse de 72,2 % par rapport à l'année précédente s'explique par la stimulation du Trésor public grâce aux recettes issues du pétrole, comme l'a annoncé le ministère des Finances.

Le Koweït clôture son année fiscale le 31 mars. Son déficit s’est contracté pour la première fois depuis l'exercice 2018/2019. Pourtant, le déficit budgétaire était prévu initialement à 12,1 milliards de dinars koweïtiens.

Le Koweït a réalisé de meilleures performances que celles prévues par le ministère en matière de déficit budgétaire, et ce, grâce aux recettes pétrolières supérieures aux prévisions. Le ministère s'attendait à des recettes pétrolières de 9,1 milliards de dinars koweïtiens pour cette année fiscale. Mais les recettes ont atteint presque le double de ce chiffre.

Selon le ministère, les recettes pétrolières du pays s'élèvent à 16,22 milliards de dinars koweïtiens pour l'exercice 2021/2022, ce qui représente une croissance de 84,5 % par rapport à l'année précédente.

Au cours de l'année fiscale 2013/2014, le Koweït a enregistré un excédent de 5 milliards de dinars koweïtiens. Depuis, le pays a subi des déficits annuels, dont le moins important (1,3 milliard de dinars koweïtiens) a été enregistré pour la période 2018/2019.
Les déficits qui ont suivi n'ont cessé de gonfler: 3,9 milliards de dinars koweïtiens l'année suivante, et 10,8 milliards de dinars koweïtiens l'année d'après, selon les données du ministère.

Selon le rapport, le Koweït enregistrera un déficit de 0,1 milliard de dinars koweïtiens au cours du prochain exercice financier et les revenus provenant du pétrole représenteront 91 % des recettes.

Pour l'exercice 2022/2023, les dépenses se chiffreront à 23,5 milliards de dinars koweïtiens et les recettes à 23,4 milliards de dinars koweïtiens. Le déficit prévu par le ministère est donc de 0,1 milliard de dinars koweïtiens.
En effet, on s'attend à ce que le Koweït consacre 75 % de ses dépenses totales aux salaires et aux subventions, 12 % aux dépenses d'investissement et 13 % aux autres dépenses.

Les prévisions relatives aux recettes pétrolières du Koweït sont établies sur la base de la production de pétrole. Celle-ci est appelée à augmenter pour passer de 2,43 millions de barils par jour (bpj) à 2,73 millions de bpj au cours de la prochaine année fiscale. Le rapport prévoit une hausse du prix moyen du pétrole (de 45 dollars à 80 dollars), et une augmentation des revenus du gaz naturel (de 185,4 millions de dinars koweïtiens à 326,9 millions de dinars koweïtiens).

Les recettes non pétrolières sont appelées à croître de 15 % en glissement annuel pour la période 2022/2023. Elles atteindront 2,1 milliards de dinars koweïtiens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.

 


Genève mise sur l'excellence horlogère pour renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient

À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
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  • Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse
  • La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe

DUBAÏ: La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe. À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur.

Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse, qui représente plus de 26 milliards de francs suisses d’exportations annuelles, dont une part croissante est destinée aux Émirats arabes unis, au Qatar et à l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient demeure l’un des marchés les plus dynamiques pour les montres haut de gamme, soutenu par une clientèle jeune, fortunée et férue de pièces d’exception.

Pour Adrien Genier, directeur général de Genève Tourisme, l’événement constitue un levier majeur pour renforcer la visibilité et les relations commerciales de Genève :
« Le Golfe est aujourd’hui un marché stratégique pour Genève. Présenter notre savoir-faire ici, là où la demande pour le luxe et l’artisanat d’exception ne cesse de croître, permet de consolider notre attractivité économique et d’encourager de nouvelles collaborations. »

Raymond Loretan, président du GPHG, souligne l’importance de Dubaï dans l’écosystème mondial de l’horlogerie :
« La Dubai Watch Week joue un rôle clé dans le développement du marché régional. Y présenter nos créations permet de renforcer la présence suisse dans un hub économique qui façonne les tendances et les investissements du secteur du luxe. »

Genève, qui abrite des maisons prestigieuses telles que Patek Philippe, Rolex et Vacheron Constantin, combine tradition artisanale et innovation technologique pour alimenter une industrie qui représente un pilier essentiel de l’économie suisse. La ville attire également des talents et investisseurs internationaux, séduits par son écosystème horloger et son cadre économique stable.

Au-delà de son industrie phare, Genève s’appuie sur un art de vivre haut de gamme — gastronomie, nature, culture, shopping — pour renforcer son positionnement auprès des voyageurs du Golfe, dont le pouvoir d’achat et la fidélité constituent un moteur important pour le tourisme suisse.

Avec cette nouvelle édition de la Dubai Watch Week, Genève réaffirme sa volonté de renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient, un marché incontournable pour l’avenir du luxe, du tourisme et des investissements liés à l’horlogerie.