Le Concours saoudien pour les start-ups encourage l'innovation parmi les jeunes

 Ahmed (à gauche) et Mohammed créateur de l’application Jaleesa. (Photo/fournie)
Ahmed (à gauche) et Mohammed créateur de l’application Jaleesa. (Photo/fournie)
Osama al-Matrafi
Osama al-Matrafi
Short Url
Publié le Samedi 14 novembre 2020

Le Concours saoudien pour les start-ups encourage l'innovation parmi les jeunes

  • • Mohammed Domais a remporté l'année dernière le prix des Entreprises sociales pour son application Jaleesa - qui aide les parents à trouver des baby-sitters qualifiés
  • Il raconte à Arab News comment le prix a sauvé son entreprise

​​​​​​DJEDDAH : La cinquième édition du MITEF Saudi Startup Competition (Concours saoudien pour les start-ups) a commencé à recevoir des inscriptions vendredi, avec pour slogan « Innover, inspirer, connecter ». Les inscriptions au concours continueront jusqu'au 10 décembre.

En raison de la pandémie de Covid-19, le concours sera virtuel cette année. Il comportera aussi le deuxième Forum d'investissement des start-ups (SIF), qui sera destiné aux start-ups innovantes du monde entier. Le concours sera également l'occasion de lancer le Conseil du réseau des anciens élèves saoudiens -  un groupe d'anciens élèves du concours comme l'a indiqué à Arab News Bayan Al-Ghamdi, responsable des programmes d'entrepreneuriat et du concours MITEF Saudi auprès de l’organisation Community Jameel.

Le concours de start-ups comporte trois volets : Les start-ups, les entreprises sociales et les idées. Il prévoit un prix en espèces de 325 000 SAR, en plus du mentorat au MITEF Saudi Accelerator, un programme de six semaines en collaboration avec le MIT Entrepreneurship Center.

Les neuf équipes gagnantes de la compétition de MITEF Saudi Startup auront l'opportunité de participer à la compétition de MIT Enterprise Forum Arab Startup.

Le gagnant du concours de l'année dernière, Ahmed Bukhamseen, a expliqué à Arab News comment son logiciel Fruits360 - qui permet de réaliser des analyses en temps réel à partir des systèmes de points de vente - a profité des prix du MITEF.

« Grâce au prix en espèces, nous nous sommes dotés de certaines ressources nécessaires et nous avons amélioré notre présence sur le marché», explique M. Bukhamseen.

« Outre les avantages abstraits tirés des différents ateliers et bootcamps, ce prix nous a permis de peaufiner plusieurs aspects du produit, et d'établir un réseau de relations durant la conférence et l'exposition StartSmart ».

Grâce au prix en espèces, nous nous sommes dotés de certaines ressources nécessaires et nous avons amélioré notre présence sur le marché. Outre les avantages abstraits tirés des différents ateliers et bootcamps, ce prix nous a permis de peaufiner plusieurs aspects du produit, et d'établir un réseau de relations durant la conférence et l'exposition StartSmart.

Ahmed Bukhamseen, gagnant du concours Startups de l'année dernière

Mohammed Domais a remporté l'année dernière le prix des Entreprises sociales pour son application Jaleesa - qui aide les parents à trouver des baby-sitters qualifiés. Il confie à Arab News comment ce prix a sauvé son entreprise. «Sans les 100 000 SAR que nous avons gagnés, notre entreprise aurait probablement fermé ses portes. Nous comptons à présent 10 000 utilisateurs et 3 000 baby-sitters, et plus de 6 000 parents se sont abonnés à notre plate-forme. Nous avons atteint des chiffres élevés grâce au concours ».

En contrepartie, même les participants qui n'ont pas eu la chance de gagner l'année dernière disent qu'ils ont largement bénéficié du concours d'entreprise. L'année dernière, Oussama Al-Matrafi figurait parmi les finalistes dans le cadre du concours des Entreprises sociales pour son application Waste Turn - une application qui récompense ceux qui éliminent de manière sûre leurs déchets électroniques. Il affirme à Arab News que le MITEF lui a fourni des informations précieuses sur la manière de créer une entreprise durable.

 

« En recherchant des investisseurs, nous gaspillons nos efforts au lieu de nous concentrer sur la mise en place de notre entreprise. J'ai pu cerner les besoins réels de mes clients, améliorer mon modèle d'entreprise et comprendre les attentes des investisseurs et la manière de leur présenter l'idée », affirme M. Al-Matrafi.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.