Mondial: Les Américains brisent le rêve de l'Iran

Christian Pulisic marque pour les États-Unis contre l'Iran au stade Al-Thumama, à Doha, le 29 novembre 2022 (Photo, AFP).
Christian Pulisic marque pour les États-Unis contre l'Iran au stade Al-Thumama, à Doha, le 29 novembre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 30 novembre 2022

Mondial: Les Américains brisent le rêve de l'Iran

  • Près d'un demi-siècle après la confrontation au Mondial entre les deux ennemis jurés, la sélection US a pris sa revanche sur les Perses
  • Pour les Iraniens, qui n'avaient besoin que d'un point pour passer, la désillusion est en revanche totale

DOHA: Les Etats-Unis ont brisé le rêve iranien d'une première qualification historique pour les huitièmes de finale d'une Coupe du monde en dominant mardi la Team Melli (1-0), obtenant leur billet pour le prochain tour à l'issue d'un choc à forte portée politique mais disputé sans animosité particulière.

Près d'un demi-siècle après la confrontation au Mondial entre les deux ennemis jurés (victoire iranienne 2-1) sans relations diplomatiques depuis 1980, la sélection US a pris sa revanche sur les Perses grâce à un but de sa star Christian Pulisic (38e) et se hisse en phase à élimination directe pour la première fois depuis 2014.

A quatre ans d'une Coupe du monde organisée sur leur sol, avec le Canada et le Mexique, les Américains confirment ainsi leur progression constante. Signe de cette montée en puissance, la formation de Gregg Berhalter ne comptait aucun pensionnaire de la MLS, le championnat local, au coup d'envoi, les onze titulaires évoluant tous en Europe.

Une évolution à confirmer dès les 1/8 de finale contre les Pays-Bas, même s'il faudra guetter l'état physique de Pulisic, sorti à la mi-temps sur blessure et transporté à l'hôpital "par précaution" pour "des vertiges" après un choc sur l'action du but avec le gardien iranien Alireza Beiranvand, selon le coach américain.

Pour les Iraniens, qui n'avaient besoin que d'un point pour passer, la désillusion est en revanche totale. Le succès arraché face au Pays de Galles (2-0) avait laissé entrevoir l'espoir de décrocher un premier billet pour les 1/8 de finale mais ils ont raté leur rendez-vous, incapables de prendre la mesure de leurs adversaires, bien plus solides, à défaut d'être brillants.

Climat apaisé

Malgré la tension extrême entre les deux pays et en Iran, théâtre de manifestations sans précédent depuis la mort le 16 septembre de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs à Téhéran pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, la rencontre s'est déroulée dans un climat apaisé, même si on n'a pas assisté à des signes de fraternisation entre les joueurs avant le coup d'envoi, comme en 1998.

La veille, les deux équipes s'étaient déjà efforcées de circonscrire ce rendez-vous à sa dimension strictement sportive.

Sans charge émotionnelle sur le terrain ni dans les tribunes, contrairement aux deux premières sorties de la Team Melli, le match a été globalement dominé par les Américains, même s'ils ne se sont pas non plus créé d'énormes occasions hormis le but de Pulisic.

L'attaquant de Chelsea (10e) et Timothy Weah (28e) ont ainsi vu leurs têtes trop molles facilement captées par Beiranvand, de retour dans la cage iranienne après la commotion subie au début de la première partie largement perdue contre l'Angleterre (6-2).

Taremi et Azmoun décevants

Les Iraniens ne sont eux jamais vraiment parvenus à emballer le match, leurs deux principaux atouts offensifs n'ayant pas eu la réussite attendue. Mehdi Taremi, pourtant parti seul dans le dos de la défense, a gâché une belle opportunité en première période (20e) alors que Sardar Azmoun a été plutôt transparent et a très vite cédé sa place à la pause à Saman Ghoddos, qui s'est montré beaucoup plus dangereux (51e, 64e).

C'est surtout le défenseur Morteza Pouraliganji qui a été le plus proche de l'exploit sur une tête plongeante qui a frôlé le poteau américain dans les arrêts de jeu (90e+3).

"Malheureusement, en football, l'équipe qui ne marque pas est punie, a déclaré le sélectionneur portugais de l'Iran Carlos Queiroz. C'est simple, l'équipe qui a marqué en première période mérite de gagner. En football, il n'y a pas de justice, félicitations aux Etats-Unis et bonne chance à eux pour les huitièmes de finale du Mondial."

Son homologue US Gregg Berhalter a lui loué la "détermination" des siens mais s'est surtout inquiété du sort de Pulisic.

"Cette nouvelle blessure est stressante. J'ai encore moins de cheveu sur la tête maintenant.... Mais on va faire avec et se préparer à la bagarre contre les Pays-Bas", a-t-il expliqué.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.