L'astronaute française Sophie Adenot prête à décrocher la lune

La classe d'astronautes de 2022 de l'Agence spatiale européenne (ESA) française Sophie Adenot pose après avoir rencontré la presse à la base aérienne 120 de Cazaux, une base de l'armée de l'air et de l'espace française, à Cazaux, dans le sud-ouest de la France, le 5 décembre 2022 (Photo, AFP).
La classe d'astronautes de 2022 de l'Agence spatiale européenne (ESA) française Sophie Adenot pose après avoir rencontré la presse à la base aérienne 120 de Cazaux, une base de l'armée de l'air et de l'espace française, à Cazaux, dans le sud-ouest de la France, le 5 décembre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 05 décembre 2022

L'astronaute française Sophie Adenot prête à décrocher la lune

  • Son premier voyage dans l'espace ne prendra pas corps avant 2026, au mieux, mais l'aventure commencera dès ce printemps, à Cologne
  • Sophie Adenot assure qu'un voyage spatial de l'Italienne Samantha Cristoforetti avait entraîné une hausse de «15%» des inscriptions dans les filières scientifiques et techniques

PARIS: "Je suis au pied de l'Everest" : la nouvelle astronaute française Sophie Adenot garde les pieds sur terre, même si elle pourrait un jour décrocher la lune.

Son premier voyage dans l'espace ne prendra pas corps avant 2026, au mieux, mais l'aventure commencera dès ce printemps, à Cologne (Allemagne), où cette quadra bardée de diplômes va "retourner à l'école".

"Je commence les cours le 3 avril, avec mes cahiers et mes classeurs. Je n'ai aucune autre certitude. C'est un grand bond dans l'inconnu. J'ai tellement de choses à apprendre", a-t-elle expliqué lundi lors d'une conférence de presse sur la base aérienne de Cazaux (sud-ouest).

C'est là, près du Bassin d'Arcachon, que cette lieutenant-colonel de l'armée de l'Air s'est formée comme pilote d'hélicoptère et a exercé comme pilote d'essai, totalisant 3 000 heures de vol.

Avec ses quatre camarades de la nouvelle promotion de l'Agence spatiale européenne (ESA), la deuxième astronaute française de l'histoire, après Claudie Haigneré, a trois ans pour se préparer à une mission sur la station spatiale internationale (ISS).

"L'ISS, c'est l'une des plus grandes avancées de l'humanité. C'est mon premier objectif. Ce ne sera pas avant 2026 mais ça pourrait aussi être 2030", relève Sophie Adenot en rappelant que "Thomas Pesquet a attendu sept ans" avant d'aller dans l'espace.

Le Français, qui a accédé à la célébrité avec sa mission sur l'ISS en 2016/2017, est désormais sur les rangs pour aller sur la lune.

S'il n'est pas exclu que Sophie Adenot, cheveux châtains attachés en queue de cheval et yeux noisette, foule un jour la surface de l'unique satellite naturel de la Terre, elle ne sera pas le premier "moonwalker" européen.

Ce privilège doit revenir à un membre de la promotion ESA 2009, celle de Pesquet, dans le cadre du programme américain Artemis qui vise à mettre un humain sur la lune pour la première fois depuis 1972.

«Déclic»

"La lune, bien sûr j'en rêve mais je n'ai pas envie d'en faire un objectif. On est tous là pour qu'un Européen aille sur la lune. Il n'y a pas de compétition entre nous, ce sera un travail d'équipe", confie la nouvelle astronaute, "passionnée de yoga" et de "sports d'extérieur", en montagne notamment.

Quant au voyage vers Mars, "ce sera plus sa génération!", s'exclame-t-elle en désignant Arnaud Prost, pilote de chasse de 30 ans assis à ses côtés et choisi par l'ESA comme astronaute de réserve.

Si la Bourguignonne de 40 ans, mariée et mère d'un jeune enfant, s'est sortie des impitoyables sélections de l'ESA parmi plus de 20 000 candidats, c'est peut-être en partie grâce à son "esprit d'équipe".

"Je sais que ça a été très regardé. On a vraiment été poussé dans nos retranchements dans ce domaine", souligne-t-elle, sans s'étendre.

Sophie Adenot qui ponctue ses réponses de chiffres -"J'aime ça, je suis une scientifique"- et même d'un anglicisme -"c'est surréel"- peut-être hérité d'études au prestigieux MIT près de Boston ou de sa formation au Royaume-Uni, entend être une "ambassadrice" de la science et de la technologie, notamment auprès des filles.

Elle assure qu'un voyage spatial de l'Italienne Samantha Cristoforetti, devenue récemment la première Européenne à prendre les commandes de l'ISS, avait entraîné une hausse de "15%" des inscriptions dans les filières scientifiques et techniques.

Pour elle, c'est le vol de la Française Claudie Haigneré qui a été un "déclic". Elle avait 14 ans. "Je me suis dit: +Tiens, il y a une femme!+ Je pensais que c'était inatteignable".

Au-delà de ce rôle, Sophie Adenot se réjouit aussi de pouvoir aider, de tout là-haut, à une meilleure marche de la planète, en contribuant à développer de nouvelles technologies.

"Dans l'ISS, un astronaute utilise cinq litres d'eau par jour, contre 100 litres pour quelqu'un sur Terre. C'est parce que presque tout est recyclé, même l'urine. Demain, ces technologies seront peut-être dans nos maisons".


Apple débarque dans le métavers avec un casque à 3500 dollars

Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
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  • Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine
  • Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion

CUPERTINO, ETATS UNIS: Apple a présenté lundi son premier casque de réalité "mixte" (virtuelle et augmentée), baptisé "Vision Pro", un terrain où le fabricant de l'iPhone était attendu depuis des années, actuellement dominé par son voisin Meta (Facebook, Instagram, Quest).

"Mélanger les contenus numériques avec le monde réel va permettre de créer de nouvelles expériences, comme nous n'en avons jamais vues", a lancé Tim Cook, le patron d'Apple, avant de dévoiler ce "nouveau produit révolutionnaire", avec l'emphase habituelle du géant américain des technologies.

Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine.

"Si vous achetiez un nouveau téléviseur dernier cri, des enceintes performantes, un ordinateur puissant avec plusieurs écrans haute définition, une caméra sophistiquée et plus encore, vous n'arriveriez pas au niveau de ce qu'apporte le Vision Pro", a assuré Richard Howarth, le vice-président du groupe chargé du design.

Le Vision Pro - qui n'est pas sans-fil, contrairement aux récents modèles de Quest (Meta) ou Vive (HTC) - a été lancé lors du WWDC, la conférence annuelle d'Apple pour les développeurs.

Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion, grâce à une molette qui permet d'ajuster l'écran de la réalité augmentée (surimposition des éléments virtuels sur la réalité) à la réalité virtuelle (immersion complète).

"Vision Pro est un nouveau type d'ordinateur qui augmente la réalité en mélangeant de façon fluide le réel et le numérique", a résumé Tim Cook.

 "Représentation naturelle" 

Les utilisateurs contrôleront les applications et les écrans virtuels grâce aux mouvements des yeux, à certains gestes avec les mains et par commande vocale.

Le casque comporte des capteurs qui permettent de "créer votre image numérique" grâce à un programme d'intelligence artificielle entraîné sur des vidéos de "milliers d'individus divers", a expliqué Richard Howarth.

Cette image offre "une représentation naturelle qui reproduit dynamiquement vos mouvements du visage et des mains" lors des appels vidéo, a-t-il précisé.

Les dirigeants ont insisté sur des usages potentiels liés au travail, à la communication et au divertissement, avec notamment un partenariat avec Disney.

"Apple espérait sortir un produit plus proche d'une paire de lunettes que d'un casque de jeux vidéo", a récemment commenté Yory Wurmser, analyste d'Insider Intelligence.

Mais "ils veulent que des passionnés et des ingénieurs s'en servent et commencent à construire un écosystème d'applications dédiées", avant de concevoir des appareils plus légers et moins chers pour le grand public, selon lui.

Meta et métavers 

C'est le lancement de produit le plus important pour Apple depuis que la marque a dévoilé sa montre connectée, l'Apple Watch, en 2015.

Cette entrée en fanfare dans la réalité virtuelle pourrait créer de nouvelles tensions avec Meta. Les relations entre les deux voisins de la Silicon Valley se sont dégradées depuis qu'Apple a changé ses règles de confidentialité des données des utilisateurs, compliquant le ciblage publicitaire pour Facebook et Instagram.

La réalité virtuelle est actuellement dominée par le géant des réseaux sociaux - les casques de sa marque Quest représentaient plus de 80% du marché fin 2022, selon le cabinet Counterpoint.

Jeudi, le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a lancé un nouvel appareil, le Quest 3, le "premier casque grand public avec réalité mixte en couleurs haute résolution", qui sera commercialisé à partir de 500 dollars aux Etats-Unis à l'automne.

Fin 2021, Facebook est devenu Meta dans l'idée de devenir une entreprise du métavers, décrit par Mark Zuckerberg comme l'avenir d'internet, après le web et le mobile.

Mais les efforts du géant des réseaux sociaux n'ont pour l'instant pas débouché sur une adoption notable par le grand public.

Le nombre d'utilisateurs de tels équipements a bondi en 2021, pendant la pandémie et les confinements, mais il progresse plus faiblement depuis, d'environ 5 à 6% par an, selon Insider Intelligence.

D'après ce cabinet d'études, quelque 35 millions de personnes utilisent désormais un casque de VR au moins une fois par mois aux États-Unis, soit environ 10% de la population.


La mannequin britannique d’origine marocaine Nora Attal pose pour Chanel Beauty

Nora Attal, qui a défilé à maintes occasions pour Chanel, a posé cette semaine pour Chanel Beauty. (Getty Images/Instagram)
Nora Attal, qui a défilé à maintes occasions pour Chanel, a posé cette semaine pour Chanel Beauty. (Getty Images/Instagram)
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  • Les photographies, prises par le photographe belge Quentin De Briey, montrent Nora Attal portant une paire de lunettes de soleil Chanel
  • Nora Attal, une incontournable de Chanel, a défilé à maintes occasions sur le podium de la célèbre marque au fil des ans

DUBAÏ: La mannequin britannique d’origine marocaine Nora Attal a partagé cette semaine sur Instagram des photos d'elle posant pour Chanel Beauty.

Les photographies, prises par le photographe belge Quentin De Briey, montrent Nora Attal portant une paire de lunettes de soleil Chanel. On voit également la mannequin tenant une crème Chanel pour les mains de petit format, allongée au milieu de l’herbe verte avec des lunettes surdimensionnées de la marque.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Nora Attal été dans le passé la vedette d’un certain nombre de campagnes de la maison de mode et de beauté française, et notamment sa dernière campagne de saison festive en décembre.

La marque de luxe a lancé une campagne festive sur le thème de l'espace, dans laquelle une pléthore de mannequins ont été représentés en train de s'envoler vers la Lune de façon très élégante.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Dans le clip, un groupe de mannequins s'envolent vers la Lune sur une tour Eiffel scintillante. Une fois qu’elles se sont posées, on voit Nora Attal explorer le paysage lunaire tandis qu'un robot grave le célèbre logo de la maison sur la surface de la Lune.

«Je suis allée sur la Lune avec @chanel», a écrit Nora Attal comme légende à une série d'images de cette campagne.

Nora Attal, une incontournable de Chanel, a défilé à maintes occasions sur le podium de la célèbre marque au fil des ans.

Elle a défilé pour Chanel en octobre dernioer, lors de la Fashion Week de Paris, où elle a porté plusieurs tenues dans le cadre de la présentation printemps-été 2023 de la marque. Ces ensembles faisaient partie d'une collection de 71 pièces conçue par la directrice artistique de la maison de couture, Virginie Viard.

L’année 2022 a été une année marquante pour la mannequin. En juin dernier, elle a offert à ses fans d’Instagram un instantané des célébrations de son 23e anniversaire, notamment en assistant à un concert de la rappeuse américaine Megan Thee Stallion au Primavera Sound Festival à Barcelone, en Espagne.

Ces célébrations d'anniversaire ont suivi de près un moment d’émotion pour Nora Attal, alors que la star des défilés épousait son partenaire, le photographe Victor Bastidas, basé en Grande-Bretagne. Le mariage s'est déroulé sur fond d'orangers et de palmiers, en présence de leurs proches à Ibiza, en Espagne.

Nora Attal a été découverte pour la première fois par Jonathan Anderson, le fondateur de la marque de mode JW Anderson. Elle a participé à une campagne pour la maison de couture britannique en 2014 avant même d'avoir fait ses premiers pas sur un podium.

Elle est depuis devenue une figure incontournable des podiums. Basée à Londres et ayant signé avec Viva Model Management, Nora Attal a travaillé avec de nombreux créateurs et stylistes de renom. Elle a défilé pour de grandes maisons de couture, notamment Tom Ford, Tory Burch, Tiffany & Co., Fendi, Burberry et Valentino, pour n'en nommer que quelques-unes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Roland-Garros: expéditive contre Pera, Jabeur accède aux quarts

La Tunisienne Ons Jabeur célèbre sa victoire contre l'Américaine Bernarda Pera à la fin de son match de simple féminin lors de la neuvième journée de l'Open de tennis de Roland-Garros au Court Philippe-Chatrier à Paris le 5 juin 2023. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)
La Tunisienne Ons Jabeur célèbre sa victoire contre l'Américaine Bernarda Pera à la fin de son match de simple féminin lors de la neuvième journée de l'Open de tennis de Roland-Garros au Court Philippe-Chatrier à Paris le 5 juin 2023. (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)
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  • En un peu plus d'une heure de jeu, Jabeur a écarté Pera. Elle affrontera la Brésilienne Beatriz Haddad Maia (14e) ou l'Espagnole Sara Sorribes (132e), qui disputent également leur huitième de finale lundi
  • Finaliste de Wimbledon et l'US Open l'an dernier, la joueuse de 28 ans, qui court encore après son premier Majeur, n'avait jamais dépassé les huitièmes de finale jusqu'à présent Porte d'Auteuil

PARIS: La Tunisienne Ons Jabeur, septième joueuse mondiale, a dominé sans problème l'Américaine Bernarda Pera (36e) 6-3, 6-1 lundi sur le court Central pour accéder aux quarts de finale de Roland-Garros.

En un peu plus d'une heure de jeu, Jabeur a écarté Pera. Elle affrontera la Brésilienne Beatriz Haddad Maia (14e) ou l'Espagnole Sara Sorribes (132e), qui disputent également leur huitième de finale lundi.

Finaliste de Wimbledon et l'US Open l'an dernier, la joueuse de 28 ans, qui court encore après son premier Majeur, n'avait jamais dépassé les huitièmes de finale jusqu'à présent Porte d'Auteuil.

L'an dernier, Jabeur avait même été éliminée dès son entrée en lice. Cette année, elle n'a peiné que lors d'un match, contre la Serbe Olga Danilovic (105e) 4-6, 6-4, 6-2 au tour précédent.