Mondial: Mbappé, Messi, Neymar et les stars des quarts du Qatar

L'attaquant portugais #07 Cristiano Ronaldo s'échauffe avant le huitième de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar entre le Portugal et la Suisse au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 6 décembre 2022. (AFP)
L'attaquant portugais #07 Cristiano Ronaldo s'échauffe avant le huitième de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar entre le Portugal et la Suisse au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 6 décembre 2022. (AFP)
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Publié le Mercredi 07 décembre 2022

Mondial: Mbappé, Messi, Neymar et les stars des quarts du Qatar

  • Le N.10 brésilien est en mission. Neymar rêve d'offrir à son pays et au «Roi» Pelé, hospitalisé, cette sixième étoile que les «Auriverde» veulent broder sur leur maillot
  • Dans une équipe où aucun joueur ne lui arrive à la cheville, Messi rêve de mener l'Argentine à la victoire pour enfin égaler Diego Maradona

DOHA: Quelle grande star marquera de son génie l'histoire de la Coupe du monde? Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Neymar, Harry Kane ou Kylian Mbappé sont toujours en course.

Messi pas à pas

"Un pas de plus vers l'objectif", a lancé Lionel Messi après la victoire contre l'Australie (2-1). Voilà maintenant les Pays-Bas, avant peut-être de retrouver le Brésil en demies et d'éventuellement rejouer une finale pour effacer celle de 2014, perdue contre l'Allemagne (1-0 a.p.). Dans une équipe où aucun joueur ne lui arrive à la cheville, Messi rêve de mener l'Argentine à la victoire pour enfin égaler Diego Maradona. A 35 ans, c'est probablement la dernière chance pour la "Pulga" de devenir champion du monde. Après quatre éditions sans marquer dans la phase à élimination directe, il a enfin effacé cette incompréhensible statistique pour un des meilleurs joueurs de l'histoire. Un signe.

La cheville de Neymar

Le N.10 brésilien est en mission. Neymar rêve d'offrir à son pays et au "Roi" Pelé, hospitalisé, cette sixième étoile que les "Auriverde" veulent broder sur leur maillot. Remis de l'entorse à la cheville qui lui a coûté deux matches, "Ney" a marqué son premier but, sur penalty, contre la Corée du Sud (4-1) en 1/8 de finale. Le voilà à une unité du record de Pelé avec la "Seleçao": 76 buts contre 77 pour la légende. Neymar a dit tout ce que le Brésil voulait entendre: "Je suis très heureux d'être de retour sur le terrain et d'avoir bien joué" et "je n'ai senti aucune douleur à la cheville".

Mbappé aux semelles de vent

Comme "Achille aux pieds légers" d'Homère, Kylian Mbappé rêve de vivre une épopée, remporter à 23 ans une deuxième Coupe du monde, comme "O Rei" avant lui, même si Pelé a vite dû renoncer au Mondial-1962 sur blessure. Le meilleur buteur du Mondial-2022 (5 buts) est en pleine forme, avec sa pointe de vitesse digne des 4x4 qui tracent sur les autoroutes à cinq voies de Doha. "J'ai bâti ma saison sur cette compétition, que ce soit physiquement ou mentalement", annonce-t-il. "Mais on est encore loin de l'objectif qu'on s'est fixé et que je me suis fixé".

Ronaldo descendu de son piédestal

Il y avait plus de photographes tournés vers le banc du Portugal pendant les hymnes que vers l'équipe qui allait concasser la Suisse (6-1). Quoi?! Cristiano Ronaldo remplaçant?! Champion d'Europe en 2016 en ne jouant que la première demi-heure de la finale contre la France (1-0 a.p.), où il s'est blessé, CR7 peut-il devenir champion du monde en entrant en jeu? Après son divorce fracassant avec Manchester United, Ronaldo a été recadré par le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, qui n'a "pas aimé" son attitude quand il l'a remplacé contre la Corée du Sud (défaite 2-1). Le quintuple Ballon d'Or, qui n'a toujours pas marqué en phase à élimination direct de Coupe du monde, peut encore sortir par la plus grande porte qui soit.

Kane le soulier d'or

Personne n'a jamais terminé deux fois de suite meilleur buteur de la Coupe du monde en quasiment un siècle. Harry Kane (6 buts en 2018) est toujours en course. Le capitaine de l'Angleterre a enfin trouvé le chemin des filets. "Je suis content d'avoir ouvert mon compteur mais aussi d'avoir aidé l'équipe", s'est satisfait l'attaquant après la victoire contre le Sénégal (3-0). Même sans marquer, son début de Mondial était déjà plutôt réussi, avec trois passes décisives au premier tour. Maintenant il rêve d'un destin à la Paolo Rossi, muet les quatre premiers matches en 1982 avant d'enchaîner un triplé contre le Brésil (3-2), un doublé en demi-finale et un but en finale pour remporter le soulier d'or avec ses pieds et la Coupe du monde avec l'Italie.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. 


Donald Trump appelle Iran et Israël à «trouver un accord»

Donald Trump a appelé Israël et l'Iran à "trouver un accord" dimanche, même s'ils vont peut-être devoir se battre auparavant. (AFP)
Donald Trump a appelé Israël et l'Iran à "trouver un accord" dimanche, même s'ils vont peut-être devoir se battre auparavant. (AFP)
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  • Israël a multiplié dimanche ses frappes meurtrières à travers l'Iran, visant la capitale, la ville de Machhad à l'extrémité nord-est du pays ainsi que des installations militaires dans l'ouest, auxquelles Téhéran a riposté par de nouveaux tirs de missiles
  • En fin de journée, avant son départ pour le G7 au Canada, Donald Trump a renouvelé son appel aux deux pays: "Je pense qu'il est temps de conclure un accord et nous verrons ce qui se passera"

WASHINGTON: Donald Trump a appelé Israël et l'Iran à "trouver un accord" dimanche, même s'ils vont peut-être devoir se battre auparavant, a-t-il déclaré au moment où des échanges intenses de tirs entre les deux pays se poursuivent pour la quatrième nuit consécutive.

"L'Iran et Israël devraient trouver un accord, et ils vont trouver un accord", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social dimanche matin, ajoutant que "de nombreux appels et rencontres ont lieu en ce moment".

En fin de journée, avant son départ pour le G7 au Canada, Donald Trump a renouvelé son appel aux deux pays: "Je pense qu'il est temps de conclure un accord et nous verrons ce qui se passera. Parfois, ils doivent se battre, mais nous verrons ce qui se passera. Je pense qu'il y a de bonnes chances qu'il y ait un accord", a-t-il déclaré sur le seuil de la Maison Blanche avant d'embarquer dans son hélicoptère Marine One.

Israël a multiplié dimanche ses frappes meurtrières à travers l'Iran, visant la capitale, la ville de Machhad à l'extrémité nord-est du pays ainsi que des installations militaires dans l'ouest, auxquelles Téhéran a riposté par de nouveaux tirs de missiles.

Au troisième jour de l'offensive aérienne israélienne, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé de faire payer à l'Iran "un prix très lourd" après la mort de civils provoquée par les salves de missiles balistiques iraniens tirées en représailles sur Israël, qui ont touché des zones habitées.

L'Iran a de son côté promis dimanche une "réponse dévastatrice" aux attaques israéliennes et affirmé qu'Israël ne serait bientôt "plus habitable".