Mondial: Messi porte l'Argentine en finale

Lionel Messi célèbre sa victoire lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football Qatar 2022 entre l'Argentine et la Croatie au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 13 décembre 2022 (Photo, AFP).
Lionel Messi célèbre sa victoire lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football Qatar 2022 entre l'Argentine et la Croatie au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 13 décembre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Mondial: Messi porte l'Argentine en finale

  • Grâce au génie de son capitaine, l'Argentine a éliminé la Croatie (3-0) mardi en demi-finale du Mondial au Qatar
  • Modric, Ballon d'Or 2018, avait vécu sa première sélection en 2006 contre l'Argentine

DOHA: Leo Messi peut continuer à rêver. Et Luka Modric pleurer. Grâce au génie de son capitaine, l'Argentine a éliminé la Croatie (3-0) mardi en demi-finale du Mondial au Qatar, et jouera dimanche la finale contre la France ou le Maroc, opposés mercredi (20h00).

Le lutin du Paris SG a ouvert la marque sur pénalty (34e), Julian Alvarez a doublé la mise (39e) et Messi a donné sur un plateau un doublé à son coéquipier (69e) après un phénoménal slalom dans la défense croate. Il a aussi offert à son pays une sixième finale de Coupe du monde et la possibilité d'une troisième étoile, après celles de 1978 et 1986.

Messi ou Modric: de ces deux astres de première grandeur du football mondial, âgées respectivement de 35 et 37 ans, l'un devait s'éteindre ce mardi soir dans le stade de Lusail.

Modric, Ballon d'Or 2018, avait vécu sa première sélection en 2006 contre l'Argentine, en amical (3-2 pour la Croatie). Cette douloureuse défaite contre l'Argentine ne sera peut-être pas sa dernière cape, s'il joue samedi l'anecdotique match pour la troisième place. Mais il est fort probable qu'on ne le verra plus jamais dans un grand tournoi sous le maillot à damiers.

Cinq minutes de folie

Messi en revanche mènera de nouveau la charge de l'Albiceleste en finale, soit contre l'étoile montante Kylian Mbappé, soit contre la superbe constellation marocaine. Si tout va bien, il battra alors le record du nombre de matches joués en Coupe du monde, avec 26 rencontres, une de plus que l'Allemand Lothar Matthaüs (entre 1982 et 1998).

Et, surtout, il tentera de couronner sa fabuleuse carrière par le seul titre qui manque encore à son palmarès, la Coupe du monde, qui ferait de lui une légende dans son pays, qui voue jusqu'à aujourd'hui un culte exclusif à Maradona, champion du monde en 1986.

Argentine-Croatie a démarré sur un faux rythme. Les deux équipes se craignaient et ne se sont pas livrées, jouant chacune sa partition. Les Croates ont eu plus de possession, mais leurs grands talents, Modric, Brozovic ou Kovacic, sont des récupérateurs et des créateurs. Pas des buteurs.

En face, les Argentins ont fait le gros dos sans vraiment concéder d'occasions franches. Puis les champions d'Amérique du Sud ont débloqué la partie en cinq minutes de folie, sur deux actions similaires.

Sur la première, Alvarez est lancé en pointe dans le dos de la défense centrale, plein axe. Le gardien croate Livakovic sort, mais l'accroche. Pénalty, transformé par Messi en force dans le coin supérieur droit du but (1-0, 34e).

Messi en soliste

A peine le temps de respirer, et le même Alvarez récupère un nouveau ballon de contre dans son propre camp et s'embarque dans une chevauchée fantastique, plein axe de nouveau. Avec un peu de chance, il bénéficie de deux contres favorables pour éliminer les défenseurs arrivés trop tard et, d'une subtile pichenette, il élimine le malheureux Livakovic (2-0, 39e).

Les Croates, KO debout, ont ensuite eu de la chance de ne pas encaisser un troisième but avant la pause, sur un tir de De Paul (41e) et une tête de Mac Allister (42e).

Quelques minutes après la pause, le sélectionneur croate Zlatko Dalic a fait un pari risqué. Soucieux de peser plus sur la défense centrale argentine, il a fait entrer Bruno Petkovic, en lieu et place de Brozovic, l'un des poumons du milieu de terrain.

Erreur. La Croatie a fatalement ouvert des espaces. Après deux nouvelles alertes sur le but de Livakovic, Messi a réalisé un numéro de soliste sur la droite de la surface, pour venir servir un caviar à Alvarez (69e). 3-0, la messe était dite. Les dizaines de milliers de "hinchas" vêtues des couleurs bleu et blanc de l'Argentine pouvaient exulter.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.