Mondial: les Bleus regoûtent à une finale, mais en tirant la langue

Le défenseur français n ° 22 Theo Hernandez célèbre le premier but de son équipe lors de la demi-finale de football de la Coupe du monde Qatar 2022 entre la France et le Maroc au stade Al-Bayt à Al Khor, au nord de Doha, le 14 décembre 2022. (Photo, AFP)
Le défenseur français n ° 22 Theo Hernandez célèbre le premier but de son équipe lors de la demi-finale de football de la Coupe du monde Qatar 2022 entre la France et le Maroc au stade Al-Bayt à Al Khor, au nord de Doha, le 14 décembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 18 décembre 2022

Mondial: les Bleus regoûtent à une finale, mais en tirant la langue

  • La France est touchée depuis plusieurs jours par une maladie, probablement virale, qui a déjà mis sur le flanc trois joueurs de premier plan
  • A demi-mot, Deschamps concède la possibilité d'un virus circulant dans le camp de base, mais «sans penser à autre chose»

DOHA: Les Français ont puisé dans leurs réserves pour atteindre la finale du Mondial face aux Argentins, un sommet qu'ils abordent fatigués, avec un jour de repos en moins et l'épée de Damoclès d'une maladie aux contours mystérieux dans leurs rangs.

Réservoir «vidé»

C'est la rançon du succès : Didier Deschamps tient son équipe-type et a très peu fait tourner, à l'exception du dernier match de groupe contre la Tunisie, perdu 1-0 avec les remplaçants. Ses titulaires ont tiré la langue mercredi, sur le terrain contre des Marocains souvent plus tranchants, et devant les médias ensuite.

"On a tellement fait d'efforts, on a tellement souffert qu'on sort d'un match comme celui-ci vidés", n'a pas masqué le capitaine Hugo Lloris après ses 99 minutes passées sur le pré d'al-Bayt, le stade de la demi-finale rendu étourdissant par les sifflets et la ferveur du public marocain.

Aurélien Tchouaméni, 22 ans, a la jeunesse pour lui mais ça ne l'empêche pas d'être sur les rotules.

"Après le match, on était KO, franchement... On a beaucoup couru, la compétition est longue, ça fait beaucoup de matches qu'on enchaîne avec beaucoup d'intensité", a avoué le milieu du Real Madrid.

Le joueur formé à Bordeaux a cumulé 552 minutes en six matches, tous débutés comme titulaire, une singularité parmi les vingt-quatre Bleus. En comptant le temps additionnel, il a disputé autour de 100 minutes contre le Danemark et la Tunisie en phase de groupes, contre l'Angleterre en quarts et le Maroc en demie.

Mondial: «On a les pieds sur terre", prévient Griezmann'»

Antoine Griezmann (milieu offensif de l'équipe de France, élu homme du match après la demi-finale de Coupe du monde remportée 2 à 0 contre le Maroc mercredi):

"Il y a quatre ans, après la Belgique (victoire 1-0), je pleurais, mais là je suis plus concentré sur dimanche déjà (pour la finale contre l'Argentine). Au lieu de fêter la finale, on a les pieds sur terre, on est +focus+ pour bien récupérer et préparer le match de dimanche. Les Marocains m'ont impressionné, ils ont très bien travaillé tactiquement, défensivement, offensivement. Après la pause, ils nous ont posé beaucoup de problèmes. L'entrée de Marcus (Thuram) nous a fait du bien, ça a permis d'avoir plus de monde pour aider Théo à défendre (sur le flanc gauche). Marquer rapidement nous a ouvert le match, et le deuxième but nous a mis en sécurité. Tous les matches sont compliqués, ça se joue à rien, une action, une frappe... Il faut s'en servir pour dimanche. (Concernant l'Argentine de Messi) Une équipe où il y a +Leo+ dedans, c'est différent. On sait comment ils jouent, c'est une équipe très difficile, en pleine forme. Il y a +Leo+, mais il y a aussi une équipe derrière, un groupe qui vit très bien, et en plus ils ont leurs supporters avec eux. Dès demain on se demandera comment leur faire mal, défendre face à eux et préparer cette finale."

24 heures de repos en moins

"L'enchaînement Angleterre-Maroc nous a fait du mal physiquement mais avec le staff qu'on a, on va bien récupérer", espère Tchouaméni.

Les Français partent avec un handicap majeur face à l'Argentine, dimanche (16h00) à Lusail. Ils bénéficient d'un jour de repos en moins par rapport aux coéquipiers de Lionel Messi, qualifiés dès mardi.

La préparation de la finale rimera avec récupération, principalement. Etirements, massages et soins vont rythmer la journée de jeudi.

L'avantage apparent pour les Argentins doit cependant être nuancé.

D'une part, les cadres de l'équipe de France se sont tous plus ou moins reposés contre la Tunisie, à l'exception de Tchouaméni (titulaire) et des titulaires habituels entrés en seconde période (Rabiot, Mbappé, Griezmann, Dembélé). D'autre part, les Bleus ont évité une prolongation éreintante pour les jambes et des tirs au but éprouvants pour les nerfs: l'Albiceleste a dû passer par là en quarts contre les Pays-Bas.

Plusieurs joueurs affaiblis

La France est touchée depuis plusieurs jours par une maladie, probablement virale, qui a déjà mis sur le flanc trois joueurs de premier plan.

Le défenseur central Dayot Upamecano est le premier à avoir ressenti un "coup de froid", selon le staff, après le quart de finale contre les Anglais. Il ne s'est pas entraîné lundi ni mardi et est resté sur le banc mercredi. Adrien Rabiot semble touché par les même maux et le milieu a regardé la demie depuis l'hôtel, forfait. Kingsley Coman aussi "a senti un peu de fébrilité dans l'après-midi", a déclaré Deschamps mercredi après la qualification.

En conférence de presse, le sélectionneur a avancé plusieurs explications possibles. Le coup de froid, d'abord, car "les températures ont plutôt baissé" récemment au Qatar, un pays où il y a en outre toujours "la climatisation à fond". Et la possibilité d'un virus, ensuite.

"Tout ce qui est viral est transmissible. On a pris des précautions pour qu'il n'y ait pas de contact, avec Dayot, et pour Adrien pareil", a-t-il déclaré.

A demi-mot, Deschamps concède la possibilité d'un virus circulant dans le camp de base, mais "sans penser à autre chose". En creux, le sélectionneur parle du Covid-19, bien présent à Doha, notamment parmi les journalistes venus suivre la compétition. Cette hypothèse a été balayée de source proche des Bleus dès mardi, mais la Fifa n'impose plus aux équipes de réaliser des tests de dépistage.

Cela n'a pas empêché les Bleus de célébrer leur qualification, dans le vestiaire, en compagnie d'Emmanuel Macron, comme à l'hôtel, avec des cris appuyés et des embrassades à foison.


80 ans après le D-Day, des survivants britanniques continuent de témoigner

Alec Penstone, vétéran du jour J, reçoit un baiser de deux membres des D-Day Darlings, un groupe de chant et de danse sur le thème de la guerre, lors d'un événement visant à lancer les commémorations du 80e anniversaire du débarquement amphibie allié (débarquement du jour J) en France en 1944, dans le centre de Londres, le 26 avril 2024 (Photo, AFP).
Alec Penstone, vétéran du jour J, reçoit un baiser de deux membres des D-Day Darlings, un groupe de chant et de danse sur le thème de la guerre, lors d'un événement visant à lancer les commémorations du 80e anniversaire du débarquement amphibie allié (débarquement du jour J) en France en 1944, dans le centre de Londres, le 26 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Ils jugent très important de continuer à témoigner, et de raconter la guerre aux jeunes générations
  • Transporté en train jusqu'en Pologne avec des dizaines d'autres prisonniers, il est envoyé travailler dans une mine de charbon

LONDRES: Ils portent leurs nombreuses médailles avec fierté mais sans prétention d'être des héros: centenaires ou presque, Donald, Ken et Henry font partie des derniers vétérans britanniques encore en vie à avoir participé au débarquement des Alliés en Normandie en juin 1944.

Ils jugent très important de continuer à témoigner, et de raconter la guerre aux jeunes générations.

Rencontrés par l'AFP à Londres en amont des célébrations du 80e anniversaire du débarquement sur les plages françaises, leurs souvenirs de l'opération militaire qui a contribué à la défaite de l'Allemagne lors de la 2e Guerre mondiale restent précis et vivaces.

Ken Hay, 98 ans, a mis le pied sur Juno Beach à Courseulles-sur-Mer, quelques jours après le 6 juin et les premières vagues de soldats.

"J'aurais dû être effrayé, mais je ne crois pas que nous l'ayons été. Je ne suis pas un héros et je n'essaye pas de me faire passer pour tel, mais cela faisait partie de l'aventure" de faire partie de l'armée, se rappelle-t-il.

Chargée d'avancer vers un poste d'observation à l'intérieur des terres, son unité est prise à revers par des soldats allemands et il est capturé avec quatre autres membres de son régiment.

Transporté en train jusqu'en Pologne avec des dizaines d'autres prisonniers, il est envoyé travailler dans une mine de charbon. Mais l'arrivée des troupes russes pousse les Allemands à évacuer les camps de prisonniers pour revenir plus à l'ouest, les forçant à marcher des centaines de kilomètres.

Ken Hay est finalement libéré par les Américains et rapatrié chez lui en avion "deux jours avant le jour de la Victoire", le 8 mai 1945, date de la capitulation allemande.

Henry Rice, 98 ans également, s'occupait lui des communications à bord du HMS Eastway, chargé de ravitailler les soldats sur les plages de Normandie.

De son envoi en France, il se souvient avoir été "à moitié excité, à moitié hésitant". "Pour un jeune homme, c'était si énorme, (il y avait) tant de bateaux". Mais son regard se voile au souvenir des milliers d'hommes tués sur les plages françaises, dont près de 1.500 Britanniques le premier jour.

"L'image mentale que j'ai des hommes dans l'eau... je n'aime pas penser à ça", dit-il.

«face au danger»

Après avoir participé au débarquement de Normandie, Henry Rice a servi en Méditerranée, en Asie, jusqu'à la capitulation japonaise qui marqua la fin du conflit mondial. "Je me sens chanceux" d'être rentré vivant, dit-il.

"Par rapport aux autres vétérans, particulièrement les soldats qui ont débarqué et qui ont survécu, je me sens +petit+ (en français). Je suis fier d'eux", ajoute-t-il.

S'il a échappé à quelques torpilles ennemies, "je n'étais pas face au danger comme eux", juge-t-il.

Donald Howkins, 103 ans, a lui débarqué deux jours après le D-Day, avec le 90e Middlesex Regiment. Il se souvient de sa peur: "tout bougeait dans la barge, la mer était très forte (...) Mais quand je suis arrivé sur la place, ça allait".

"On faisait ce qu'on avait à faire, et le temps passait vite", ajoute-t-il.

Quand on lui demande ce qu'il ressent en amont du 80e anniversaire de l'évènement, auquel sont attendus de nombreux chefs d'Etat, il répond avec humour: "sacrément trop vieux!".

Il est déjà allé à plusieurs reprises assister à des commémorations, mais ne se rendra pas le 6 juin en Normandie, le voyage devenant trop difficile. Il se déplace désormais en fauteuil roulant.

A l'inverse, Ken ne voulait pas manquer l'évènement, même s'il s'attend à des sentiments "mélangés". "C'est triste de voir les tombes" dans les cimetières militaires, mais "c'est agréable" de partager la "bonne ambiance" avec les Français, surtout les enfants, dont il loue les connaissances sur la 2e Guerre mondiale enseignées dans les écoles.

Comme ses camarades du front, il juge très important de continuer de témoigner, de raconter ce qu'était la guerre, surtout auprès des jeunes générations.

"Je pourrais les prévenir des dangers de la guerre, mais je préfèrerais dire aux chefs d'Etat, arrêtez-ça", avoue aussi Henry. Et ses yeux se voilent de larmes lorsqu'il évoque les "guerres" et les conflits "horribles" qui ont émaillé le monde depuis.


Grèce: le voilier Belem met le cap sur la France avec la flamme olympique à bord

Le Belem, trois-mâts barque français du XIXe siècle, quitte le port du Pirée, près d'Athènes, avec la flamme olympique à son bord pour entamer son voyage vers la France le 27 avril 2024, un jour après que la Grèce a remis le flambeau des Jeux de 2024 aux organisateurs parisiens. (Photo Angelos Tzortzinis AFP)
Le Belem, trois-mâts barque français du XIXe siècle, quitte le port du Pirée, près d'Athènes, avec la flamme olympique à son bord pour entamer son voyage vers la France le 27 avril 2024, un jour après que la Grèce a remis le flambeau des Jeux de 2024 aux organisateurs parisiens. (Photo Angelos Tzortzinis AFP)
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  • Le voilier est attendu le 8 mai à Marseille, où débutera ensuite le relais de la flamme à travers la France, jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux le 26 juillet
  • Le lendemain débutera le relais olympique dans la ville, avec des passages prévus à la basilique Notre-Dame de la Garde ou au Stade Vélodrome

LE PIRÉE, Grèce : Le trois-mâts Belem a largué les amarres samedi dans le port du Pirée, près d'Athènes, et entamé sa navigation vers la France avec à son bord la flamme des Jeux olympiques de Paris-2024.

Le voilier est attendu le 8 mai à Marseille, où débutera ensuite le relais de la flamme à travers la France, jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux le 26 juillet.

«C'est une si grande émotion», a déclaré à cette occasion Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JOP, qui avait reçu symboliquement la flamme la veille à Athènes, des mains du président du comité olympique hellénique Spyros Capralos.

«Maintenant, nous allons (la) ramener en France avec ce bateau, le Belem, qui date lui aussi de 1896», année des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, «quelle fantastique coïncidence !» a-t-il ajouté.

Allumée le 16 avril à Olympie, la flamme olympique a été remise vendredi aux organisateurs français lors d'une cérémonie au Stade Panathénaïque d'Athènes.

Elle doit désormais rejoindre l'Hexagone, où elle arrivera par Marseille, ville fondée par les Grecs vers 600 avant J.-C, le 8 mai.

Avant cela, dimanche, le navire empruntera le canal de Corinthe, une prouesse d'ingénierie du XIXe siècle construite avec la contribution des banques et des ingénieurs français.

Avant d'entrer dans le Vieux-Port, le Belem paradera dans la rade de la cité phocéenne et sera accompagné de 1.024 bateaux. Des animations sont prévues sur terre et en mer toute la journée.

Le lendemain débutera le relais olympique dans la ville, avec des passages prévus à la basilique Notre-Dame de la Garde ou au Stade Vélodrome.

Elle traversera ensuite le pays, visitant notamment les Antilles et la Polynésie française, jusqu'à Paris, où se déroulera la cérémonie d'ouverture des Jeux, prévus du 26 juillet au 11 août.


Des globe-trotteurs francais subjugués par la splendeur et la beauté des paysages en Arabie saoudite

Pierre Servan schreiber et Eric Chauvin sur leur moto
Pierre Servan schreiber et Eric Chauvin sur leur moto
Les globe-trotteurs prenant leur diner. Bujairi (Fournie)
Les globe-trotteurs prenant leur diner. Bujairi (Fournie)
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  • En 2024, Pascal Rostagny, en voulant changer d’itinéraire, il a choisi d’organiser un road trip à travers la Péninsule arabique en passant d’abord la Jordanie en traversant Al Aqaba, Petra pour rejoindre l’Arabie saoudite en cheminant la région de Tabuk A
  • Ce road trip est composé de dix-huit participants français et deux suisses. Ils sont tous amoureux et passionnés de moto depuis leur enfance et arrivent à la communiquer à ceux qu’ils rencontrent surtout lorsqu’ils évoquent les contrées qu’ils ont visitée

RIYAD : Nichée au cœur de la péninsule arabique, l’Arabie saoudite est un pays qui abrite une riche tapisserie de merveilles naturelles époustouflantes, des vastes déserts aux montagnes majestueuses, le Royaume offre une richesse de merveilles naturelles à couper le souffle qui captive l’imagination.

Depuis quelques années, l’Arabie s’est donnée les moyens de promouvoir ses richesses et ces merveilles naturelles qui ont donné envie à un groupe de motards français d’effectuer un voyage à travers la péninsule arabique en organisant un raid Orion du 14 avril au 02 mai de l’année en cours.

Al-Ulla Elephant Rock
Al-Ulla Elephant Rock 

Le premier raid moto a eu lieu en 1972, bien avant les Rallyes comme celui de Dakar, parti de Paris vers Ispahan en Iran. Pascale Rostagny a eu l’idée en 2018 de le faire renaître et a donc créé le raid Orion Revival avec le même parcours, de Paris à Ispahan en Iran, en 2022, un autre voyage a été organisé entre Paris et la ville de Tblicci en Géorgie, en passant par la Turquie et l’Arménie.

En 2024, Pascal Rostagny, en voulant changer d’itinéraire, il a choisi d’organiser un road trip à travers la Péninsule arabique en passant d’abord la Jordanie en traversant Al Aqaba, Petra pour rejoindre l’Arabie saoudite en cheminant la région de Tabuk Al-Ulla, Hail, Buraydah pour atteindre Riyad la capitale.

Lors de leur court séjour à Riyad, Arab News en français est allé à la rencontre de ces aventuriers pour recueillir leurs impressions concernant leur expédition.

Pascale Rostagny, organisateur de ce voyage a expliqué pourquoi il a choisi de traverser d’effectuer ce voyage à travers la Péninsule arabique : « Je suis allé en Jordanie il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé et j'avais vu des images de l'Arabie. Et je me suis dit qu’il il faut absolument qu'on aille visiter ce pays que je ne connaissais pas et que j'ai eu le plaisir de découvrir en janvier lorsque j'ai fait les repérages. Et voilà, on est là aujourd'hui avec tous les participants et on est vraiment heureux de la découverte du pays. »

Les Globe-trotteurs.  Terrasse Bujairi Riyad (Fournie)
Les globe-trotteurs. Terrasse Bujairi Riyad (Fournie)  

Ce road trip est composé de dix-huit participants français et deux suisses. Ils sont tous amoureux et passionnés de moto depuis leur enfance et arrivent à la communiquer à ceux qu’ils rencontrent surtout lorsqu’ils évoquent les contrées qu’ils ont visitées comme le Moyen-Orient, le Kirghizistan, l’Iran, la Turquie, l’Amérique du Nord, Amérique du Sud, tous les pays d'Europe et tous les pays de la Méditerranée.

Pascal Rostagny confie à Arab News : « Tous les participants qui sont là, ont voyagé énormément à travers beaucoup de pays. Mais ce que j'apporte en plus, c'est de leur ouvrir des portes de pays où ils n'auraient jamais eu l'idée d'aller et surtout d'y aller seul.

D’abord l’organisation les rassure puisqu'ils sont très encadrés mais ils ont aussi beaucoup de liberté pour rouler, mais voilà, c'est leur ouvrir des portes et leur faire découvrir d'autres cultures, d'autres peuples. Et c'est ça que j'essaye de faire. » A-t-il ajouté

Pour Carole Foulon, Anne Godderis, Pascal Rostagny, Thierry Szmul et Pierre Servan-Schreiber la moto est une passion éternelle qui se régénère chaque année depuis leur enfance.   

Carole, l’été, elle ramassait les lavandes, les pommes, cueillait des cerises pour pouvoir se payer sa première moto. À l’âge de 16 ans, Anne a effectué, en compagnie de son père, de sa mère et de son frère un voyage en moto de Paris jusqu’à Tamanrasset en Algérie en plein mois d’août. Pierre Servan-Schreiber et Thierry ont eux aussi réalisés plusieurs voyages à travers les cinq continents.

Tous ces aventuriers motards ont été enchantés par l’accueil et la bienveillance et la gentillesse des Saoudiens. Carole, Anne, Pascal, Thierry et Pierre nous ont avoué : « on a été incroyablement surpris parce que partout où on s'arrête, les gens sont gentils, nous invitent chez eux, nous offrent à boire de l’eau, du café, on nous a offert des fruits, de l'eau, Les gens veulent faire des selfies avec nous, même si des gens qui viennent vers vous, on a du mal à se parler parce que tout le monde ne parle pas anglais mais on arrive à se comprendre.  C’est étonnant, mais c'est vraiment un pays empathique. »

Pierre Servan Schrieber et Eric Chauvin sur leur moto (Fournie)
Pierre Servan-Schreiber et Eric Chauvin sur leur moto 

En plus de l’amabilité et de la courtoisie des Saoudiens, nos aventuriers voyageurs ont été éblouis, émerveillés par la beauté presque surnaturelle et la diversité des paysages.    

Carole nous a dévoilé son admiration : « Moi ce que j'aime, c'est les dunes un peu caramel orange. Je trouve que cette couleur de sable est magnifique. Et puis l'ancienne architecture avec les maisons en pisé, tout ça, je trouve que c'est chouette.

 Anne a de con côté avoué : « On a traversé des routes absolument magnifiques avec des couleurs de rochers splendides. Le désert, j'ai trouvé ça magnifique et finalement assez diversifié. Il y a des moments, on se croirait sur la lune. » 

Pierre et Thierry ont quant eux déclaré : « C'est vraiment très beau. Il y a la combinaison des rochers, du désert, du ciel bleu. Nous aimons beaucoup le désert comme paysage. Donc là, nous sommes servis. On en a tous les jours, nous adorons ça. C’est vraiment magique. Le climat est agréable. »

Tous ces globe-trotteurs en moto affirment qu’à travers ces voyages autour du monde leur ont appris à s’affranchir de leurs préjugés, que c'est une bonne formation d'aller vers les autres, de connaître d'autres cultures, d'autres traditions et que toutes ces rencontres brisent des barrières et favorisent la tolérance et la compréhension entre les peuples.