Le Conseil de Paris adopte un vœu ouvert sur l'avenir du Parc des Princes

Vue générale du Parc des Princes vide sous un ciel nuageux avant le match de football de L1 française entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l'Olympique de Marseille (OM) au stade du Parc des Princes à Paris, le 16 octobre 2022. (Photo par Franck Fife / AFP)
Vue générale du Parc des Princes vide sous un ciel nuageux avant le match de football de L1 française entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l'Olympique de Marseille (OM) au stade du Parc des Princes à Paris, le 16 octobre 2022. (Photo par Franck Fife / AFP)
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Le Conseil de Paris adopte un vœu ouvert sur l'avenir du Parc des Princes

  • «Nous n'avons pas fermé la porte mais (vendre) n'est pas notre option prioritaire», avait résumé début décembre le premier adjoint Emmanuel Grégoire, répondant au président du PSG Nasser Al-Khelaïfi
  • «On émet un avis favorable sur le vœu communiste qui dit qu'il y a différentes hypothèses (...) Le principe de réalité de la vie c'est qu'on ne ferme pas une porte avant de discuter avec l'ensemble des parties», a estimé Emmanuel Grégoire

PARIS : Le Conseil de Paris a adopté jeudi un vœu du groupe communiste souhaitant que la Ville se prononce sur le «devenir du Parc des Princes» et «une éventuelle vente au PSG», alors que le club menace de quitter l'enceinte si les négociations échouent.

Un second vœu déposé par les écologistes demandant à la Ville de «refuser catégoriquement toute proposition d'achat du stade» a en revanche été rejeté.

«Nous n'avons pas fermé la porte mais (vendre) n'est pas notre option prioritaire», avait résumé début décembre le premier adjoint Emmanuel Grégoire, répondant au président du PSG Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier avait déclaré dans un entretien: «Ils (la mairie, ndlr) font pression pour que nous partions».

«Pour les écolos, la vente du Parc des Princes n'est pas une option du tout», a martelé l'élue EELV Antoinette Guhl. «Nous voulons (...) garder public le patrimoine parisien. Nous refusons une enclave qatarie à Paris qui transformerait le Parc des Princes en un immense centre commercial et touristique», a-t-elle déclaré, lançant: «Seriez-vous prêts (...) à vendre la Tour Eiffel?».

Le président du groupe communiste Nicolas Bonnet-Ouladj a regretté de son côté que les élus ne soient «pas du tout associés aux discussions».

Le vœu communiste vise selon lui à remettre la question de l'évolution du Parc des Princes «dans le jeu de la démocratie».

«Le Parc des Princes est bien sûr le lieu privilégié du PSG (...) mais c'est d'abord un monument qui existe depuis 1897 à Paris (...) Il y a eu 54 arrivées du Tour de France au Parc des Princes (....) ce n'est pas que l'antre du PSG, c'est un patrimoine comme la Tour Eiffel», a-t-il ajouté en précisant être d'accord «pour des travaux visant à augmenter la capacité d'accueil de 48.000 à 60.000 places».

«On émet un avis favorable sur le vœu communiste qui dit qu'il y a différentes hypothèses (...) Le principe de réalité de la vie c'est qu'on ne ferme pas une porte avant de discuter avec l'ensemble des parties», a estimé Emmanuel Grégoire, qui privilégie toutefois «l'hypothèse d'un bail emphytéotique à long terme».

L'actionnaire dit «qu'il ne veut pas payer des centaines de millions d'euros (d'investissements, ndlr) pour mettre à niveau le Parc sans en devenir propriétaire. Nous nous disons +tout n'est pas à vendre+, par principe», a-t-il ajouté, souhaitant que la Ville puisse «accompagner la stratégie de développement du PSG».


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.


«Mieux vaut être un homme en politique»: quand les députés testent le programme Evars

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an. (AFP)
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  • Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons
  • A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité

PARIS: "Mieux vaut être un homme, en politique, qu’une femme". Comme des collégiens ou des lycéens, des députés ont suivi une séance d'Evars, un programme proposé aux élèves pour notamment remettre en cause les stéréotypes sexistes.

Prévu dans la loi depuis 2001 et doté d'un contenu depuis la rentrée, le programme d'Education à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) aborde, de façon adaptée à chaque âge, la santé reproductive, la prévention, l’égalité filles-garçons, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les questions d’orientation et d’identité sexuelles.

A l'Assemblée, une petite vingtaine de députés, sur 577, - principalement de la gauche au centre-droit - ont répondu mardi après-midi à l'invitation de Marie-Charlotte Garin (écologiste), Véronique Riotton (EPR) et le Collectif pour une véritable éducation à la sexualité (Planning familial, Sidaction, Fédération des centres d' information sur les droits des femmes et des familles...) qui milite depuis 2023 pour la généralisation de ces séances.

"Nous voulons faire de la pédagogie auprès des députés pour qu’ils deviennent nos ambassadeurs dans les territoires", explique Marie-Charlotte Garin, en signalant que les députés reçoivent des courriers de parents opposés au programme, notamment de l'association Parents vigilants.

"Nous voulons faire vivre ces séances aux députés pour leur donner des arguments, il y a beaucoup de fantasmes autour de ce programme", observe Mme Riotton, présidente de la Délégation aux droits des femmes.

"On galère" 

Après une première partie sur des sujets à destination des CP (vocabulaire des parties intimes, prévention des violences sexuelles), le Planning familial propose ensuite aux élus de tester "la rivière du doute", outil utilisé cette fois au collège pour réfléchir aux stéréotypes sexistes.

"Je vais vous dire une affirmation et ceux qui sont d'accord se placent à gauche, ceux qui sont contre à droite: +Il vaut mieux être un homme en politique qu’une femme+, lance sa présidente Sarah Durocher.

Chez les députés présents, six sont d'accord. Et comme en classe, le dialogue s’engage.

"Je dis oui, mais c’est ce qu’il faut changer", commence Jean-Francois Rousset (EPR).

"C'est plus difficile d'être une femme, on galère, c'est difficile de se faire entendre", confirme Soumya Bourouaha (GDR). "Il y a beaucoup à changer et ça ne viendra pas des hommes" , renchérit une autre élue.

Second stéréotype: "Les hommes savent naturellement prendre la parole en public. D'accord ou pas?"

"Qu'ils soient compétents ou pas, la réalité montre qu’ils osent plus", remarque Anne-Cécile Violland (Horizons). "Tout à l'heure, j’ai pris spontanément la parole et je ne m’en suis même pas aperçu", constate Jean-Francois Rousset.

 "Sujet politique" 

"Nous voulons que ce programme devienne un sujet politique, dont s'emparent les députés. Il permet d'éviter les LGBTphobies, les féminicides, les maladies sexuellement transmissibles, c'est bénéfique pour les individus et collectivement", plaide Sarah Durocher.

En plein débat budgétaire, les associations veulent convaincre les élus de débloquer des moyens pour ces séances, qu'elles évaluent à 620 millions d’euros par an.

Depuis 2001, la loi impose trois séances annuelles d’information et d’éducation à la sexualité dans les écoles, collèges et lycées, mais elles n’ont jamais été généralisées.

Saisi par le Planning familial, Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal administratif de Paris a reconnu mardi que l’État avait manqué à ses obligations, en tardant jusqu'en février dernier pour adopter le programme Evars. Dans son jugement, il écarte les arguments avancés par le ministère de l'Education qui avait fait valoir "la sensibilité du sujet et les controverses qu'il suscite" pour expliquer ce retard.

Les trois associations demandent "la reconnaissance" du "rôle central des associations" dans sa mise en œuvre". "Nous avons formé 150.000 jeunes dans 3.600 établissements, mais nous avons refusé autant de demandes faute de moyens", explique la présidente du Planning.

Pour Sandrine Josso (Horizons), "les députés devraient aussi suivre une formation sur les violences sexistes et sexuelles. Il en existe une depuis 2022 et personne n’y va".


Ukraine: Zelensky accueilli par Macron à Paris pour faire le point sur les négociations

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée
  • Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride

PARIS: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli lundi par son homologue français Emmanuel Macron au palais présidentiel de l'Elysée pour faire le point sur les intenses négociations en cours pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a constaté un journaliste de l'AFP.

Cette nouvelle visite en France, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de discussions entre délégations américaine et ukrainienne en Floride, et à la veille d'une rencontre à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le président russe Vladimir Poutine.