Un établissement londonien efface gratuitement les tatouages de Kanye West

Une cliente, Kimberly Westgarth, assise aux Studios NAAMA, une clinique de détatouage à Marylebone, Londres, le 14 décembre 2022, montre son tatouage représentant le chanteur américain Kanye West. (Photo par Isabel Infantes / AFP)
Une cliente, Kimberly Westgarth, assise aux Studios NAAMA, une clinique de détatouage à Marylebone, Londres, le 14 décembre 2022, montre son tatouage représentant le chanteur américain Kanye West. (Photo par Isabel Infantes / AFP)
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Publié le Mardi 20 décembre 2022

Un établissement londonien efface gratuitement les tatouages de Kanye West

  • Installé depuis deux ans dans le quartier huppé de Marylebone à Londres, le studio Naama a lancé un programme, intitulé «deuxième chance, qui consiste à enlever gratuitement des tatouages indésirables
  • Un programme désormais étendu aux tatouages de Kanye West, et qui a reçu une centaine de candidatures

LONDRES : «Je ne veux plus de lui sur ma peau»: écœurée, révoltée par les propos antisémites de Kanye West, Kimberley Westgarth, étudiante britannique de 24 ans, est en passe de se débarrasser de son tatouage du rappeur à Londres, sans débourser un penny.

Il y a deux ans, l'étudiante en architecture s'était fait tatouer le visage du rappeur américain, apparaissant avec des larmes de sang, sur le bras gauche.

Elle aimait alors «sa musique», et notamment ce qu'il défendait, en particulier la «communauté bipolaire», troubles dont la jeune femme explique être elle-même atteinte. «Je l’idolâtrais à l'époque».

Mais les récents propos antisémites du rappeur et son admiration affichée pour Hitler ont tout changé: «je ne veux plus de lui sur ma peau», explique l'étudiante en architecture.

De nombreuses marques ont aussi coupé les ponts ces dernières semaines avec Kanye West, notamment l'équipementier sportif Adidas, la chaîne de prêt-à-porter Gap et la maison de mode Balenciaga.

Il faudra à Kimberley Westgarth douze sessions de laser pour se débarrasser de son tatouage.

Le processus, qui consiste à pulvériser avec un laser les particules d'encre qui sont ensuite peu à peu éliminées par l'organisme, devrait être achevé dans un an. En attendant, elle cache ce tatouage.

Installé depuis deux ans dans le quartier huppé de Marylebone à Londres, le studio Naama a lancé un programme, intitulé «deuxième chance». Il consiste à enlever gratuitement des tatouages devenus avec les années un fardeau et le rappel constant d'un passé douloureux: l'appartenance à un gang, un séjour en prison, une relation toxique, des symboles haineux...

Un programme désormais étendu aux tatouages de Kanye West, et qui a reçu une centaine de candidatures, explique Melina Lawson, responsable de l'établissement. Le processus est en cours pour deux personnes actuellement.

«C'est un chemin» pour ceux qui se font enlever leur tatouage, quand «vous n'aimez plus le tatouage et ce qu'il représente pour vous», explique-t-elle.

«Ca peut être un peu sensible pour le client, mais en avançant dans le traitement, ils commencent à changer eux-mêmes», «ils voient qu'il est en train d'être enlevé et qu'il peut y avoir autre chose», ajoute-t-elle.

Selon la responsable, en dehors de ce programme gratuit, le prix total pour enlever un tatouage s'élève en moyenne à 2.000 livres sterling (près de 2.300 euros), mais varie bien entendu selon sa taille et le nombre de séances nécessaires.

Mais «l'impact social» que peut avoir le retrait d'un tatouage, «la positivité» qu'il peut engendrer apporte plus que de l'argent, assure Melina Lawson, expliquant que l'établissement remplit ainsi de petits espaces vides dans son agenda mais assure que ces clients sont traités comme tous les autres.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com