A Bruxelles, l'exposition Johnny Hallyday entre dans l'intimité de «l'idole des jeunes»

Un visiteur prend une photo avec un téléphone portable d'un portrait du chanteur français Johnny Hallyday à la veille de l'ouverture de l'exposition consacrée au chanteur à "Brussels Expo, Palais 2" à Bruxelles, le 19 décembre 2022. (AFP).
Un visiteur prend une photo avec un téléphone portable d'un portrait du chanteur français Johnny Hallyday à la veille de l'ouverture de l'exposition consacrée au chanteur à "Brussels Expo, Palais 2" à Bruxelles, le 19 décembre 2022. (AFP).
Short Url
Publié le Mardi 20 décembre 2022

A Bruxelles, l'exposition Johnny Hallyday entre dans l'intimité de «l'idole des jeunes»

  • L'exposition Johnny Hallyday entre dans l'intimité de l'artiste, avec des reconstitutions exactes de sa chambre d'adolescent à Clichy et de son bureau dans sa villa de Marnes-la-Coquette
  • «Johnny était et reste une légende», explique Laeticia Hallyday, co-productrice de l'exposition

BRUXELLES : Très jeune, sa vie ne lui appartenait plus. Adulé par ses fans, adoré des médias… L'exposition consacrée à Johnny Hallyday qui s'ouvre à Bruxelles mardi, retrace, cinq ans après sa mort, les moments de gloire, mais aussi les hauts et les bas de la vie du chanteur.

De ses débuts dans l'émission "Salut les copains" à ses rêves de cinéma, en passant par son amour pour les motos et les Etats-Unis, l'exposition entre dans l'intimité de l'artiste, avec des reconstitutions exactes de sa chambre d'adolescent à Clichy et de son bureau dans sa villa de Marnes-la-Coquette.

Imaginée en forme de guitare dans laquelle les visiteurs déambulent, la visite se fait au rythme des plus grands tubes du chanteur français et au son de la voix de Jean Reno, ami proche du chanteur.

''
Pour Laeticia Hallyday, le choix de la Belgique pour débuter l'exposition est d'abord un hommage aux "racines qu'il a toujours cherché à combler après l'abandon de son père". (AFP).

"Johnny était et reste une légende", explique Laeticia Hallyday, co-productrice de l'exposition, qui a repris le "business" Johnny avec l'aide de Jean-Claude Camus, ex-producteur du chanteur.

"Il n'y a pas d'homme depuis Victor Hugo qui rassemble autant les foules", avance-t-elle.

Son arrivée à l'exposition montre l'ampleur du phénomène Johnny: escortée de dizaines de motards aux vestes à l'effigie de leur idole, Laeticia est descendue de sa voiture sous les vrombissements des Harley Davidson.

Pour l'exposition, la veuve du chanteur a prêté une dizaine de costumes de scène ayant été portés par son compagnon de 22 ans: pantalons pattes d'eph à paillettes, vestes en cuir ou à franges, chemises dorées ou brodées d'éclairs. Johnny avait "une ambition démesurée pour le public", explique la veuve du chanteur.

«Tu te démerdes»

Toute sa vie, Johnny Hallyday semble avoir appliqué à la lettre ce conseil de Maurice Chevalier qui ouvre l'exposition: "Petit, tu soignes ton entrée et ta sortie de scène et, entre les deux, tu te démerdes".

Des images d'archives le montrent ainsi prenant un bain de foule en 1993 au Parc des Princes, ou descendant d'un hélicoptère au stade de France en 1998.

Adoré par les foules, celui qui rassembla plusieurs centaines de milliers de personnes dans la rue lors de ses funérailles a mis toute sa vie en scène. Etre Johnny Hallyday "c'est un métier", confiait l'artiste à Télérama en 2014.

L'exposition s'attarde également sur la solitude et la fragilité de l'homme, accro à l'alcool et à la cigarette. Des photos le montrent en sueur, les cheveux en bataille, épuisé après des concerts.

Le chanteur est décédé d'un cancer des poumons en décembre 2017. C'était quelques jours seulement après son dernier concert, à Bruxelles.

Pour Laeticia Hallyday, le choix de la Belgique pour débuter l'exposition est d'abord un hommage aux "racines qu'il a toujours cherché à combler après l'abandon de son père".

L'exposition itinérante mettra ensuite le cap sur Paris en janvier 2024, puis probablement la Suisse et le Canada.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.