Le tueur en série Charles Sobhraj, dit «le Serpent», de retour en France

Dans l'avion le conduisant à Doha, où il était en transit vendredi soir, Charles Sobhraj a dit au journaliste de l'AFP qu'il était "innocent" des crimes qui lui ont été attribués. (AFP).
Dans l'avion le conduisant à Doha, où il était en transit vendredi soir, Charles Sobhraj a dit au journaliste de l'AFP qu'il était "innocent" des crimes qui lui ont été attribués. (AFP).
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Publié le Samedi 24 décembre 2022

Le tueur en série Charles Sobhraj, dit «le Serpent», de retour en France

  • Soupçonné d'une vingtaine de meurtres dans les années 1970 en Asie, celui qui a inspiré une série diffusée sur Netflix est arrivé à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, à Paris
  • Après «vérifications d'identité», Charles Sobhraj a quitté discrètement l'aéroport, a-t-on appris de source aéroportuaire, en faisant faux bond aux nombreux journalistes qui l'attendaient

PARIS : Le tueur en série français Charles Sobhraj, 78 ans, dit "Le Serpent", expulsé par les autorités du Népal après y avoir passé près de vingt ans en prison pour le meurtre de deux touristes nord-américains, est rentré samedi matin en France.

Soupçonné d'une vingtaine de meurtres dans les années 1970 en Asie, celui qui a inspiré une série diffusée sur Netflix est arrivé à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, à Paris, à bord d'un avion en provenance de Doha (Qatar) et a été aussitôt pris en charge par la police, a constaté un journaliste de l'AFP qui voyageait avec lui.

Après "vérifications d'identité", Charles Sobhraj a quitté discrètement l'aéroport, a-t-on appris de source aéroportuaire, en faisant faux bond aux nombreux journalistes qui l'attendaient.

Dans l'avion qui le conduisait à Doha, où il est arrivé en transit vendredi soir, le septuagénaire a assuré au journaliste de l'AFP qu'il était "innocent" des crimes qui lui sont reprochés.

"Je suis innocent dans tous ces dossiers, OK ? (...) Tout a été bâti sur de faux documents", a-t-il affirmé dans cet entretien exclusif à l'AFP. "J'ai beaucoup de choses à faire. Je dois poursuivre de nombreuses personnes en justice, y compris l'Etat du Népal".

"Le juge, sans interroger le moindre témoin (...) et sans permettre à l'accusé de présenter le moindre argument, a écrit le verdict", a-t-il ajouté. "Les tribunaux du Népal, (...) tous les juges, étaient partiaux".

"Il aura fallu plus de dix-neuf ans pour qu'il retrouve sa liberté et j'en suis très heureuse et très choquée", a commenté devant la presse son avocate française, Me Isabelle Coutant-Peyre, qui est venue le chercher à l'aéroport. "Il a été condamné injustement sur un dossier fabriqué avec des pièces falsifiées par la police népalaise. C'est un scandale, on le présente comme un tueur en série, ce qui est complètement faux".

«Il méprisait les routards»

La Cour suprême du Népal qui a décidé sa remise en liberté mercredi, a affirmé que Charles Sobhraj avait besoin d'une opération à cœur ouvert et que cette décision était conforme à une loi népalaise autorisant la libération des prisonniers alités ayant déjà purgé les trois quarts de leur peine.

Elle a ordonné qu'il soit expulsé dans les 15 jours vers la France.

Encadré par des policiers arborant des gilets pare-balles, Charles Sobhraj, portant un masque médical, n'avait fait aucun commentaire à la foule de journalistes qui l'attendait à sa sortie de prison.

Avant l'annonce de son transfèrement, le ministère français des Affaires étrangères avait de son côté fait savoir que la France l'accueillerait si une demande d'extradition lui était "notifiée".

Citoyen français de mère vietnamienne et de père indien, Charles Sobhraj a commencé à parcourir le monde au début des années 1970 et s'est retrouvé dans la capitale thaïlandaise, Bangkok.

Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, il se liait d'amitié avec ses victimes, souvent des routards occidentaux sur la piste des hippies des années 1970, avant de les droguer, voler et assassiner.

"Il méprisait les routards, de pauvres jeunes drogués. Lui se voyait en héros criminel", confiait en 2021 à l'AFP la journaliste australienne Julie Clarke, qui l'a interviewé.

Surnommé le "tueur au bikini" en 1975 après la découverte du corps vêtu d'un seul bikini d'une Américaine sur une plage en Thaïlande, cet homme a été lié à plus de 20 meurtres.

Le parcours meurtrier de Charles Sobhraj

Les principales dates du parcours du tueur en série français Charles Sobhraj, surnommé "le Serpent", auteur de plusieurs meurtres à travers l'Asie dans les années 1970, de retour en France samedi après sa libération au Népal.

Jeunesse délinquante

Né à Saïgon le 6 avril 1944 d'un père indien et d'une mère vietnamienne, Charles Gurmukh Sobhraj hérite de la nationalité française à la suite du remariage de sa mère avec un militaire français.

En 1963, il entame une carrière d'escroc international qui le mènera en Grèce, en Turquie, en Iran, au Pakistan ou en Afghanistan.

En 1970, Sobhraj s'installe en Inde avec son épouse Chantal Compagnon. Leur fille Madhu y naît le 15 novembre.

Arrêté l'année suivante pour le cambriolage d'une bijouterie, il s'enfuit du pays après sa mise en liberté sous caution.

Arrêté en Grèce en 1973, il réussit à s'évader.

«Bikini killer»

En 1975, il débarque en Thaïlande avec la Canadienne Marie-Andrée Leclerc, sa nouvelle compagne et complice.

Installé à Bangkok, sous le nom d'Alain Gautier, il héberge des touristes de passage et se dit négociant en pierres précieuses.

En octobre, le corps d'une jeune femme est retrouvé sur une plage de Pattaya, vêtue d'un bikini. D'autres victimes suivront, battues, étranglées ou brûlées.

Celui qui sera surnommé le "Bikini killer" utilise les passeports de ses victimes pour ses voyages, apparemment liés à son trafic de pierres précieuses ou de drogue. Il réussit à fuir le royaume.

Arrêté en Inde

En juillet 1976, il est arrêté en Inde après avoir essayé de droguer un groupe d'une vingtaine de touristes français dans un hôtel.

Il est accusé du meurtre d'un autre touriste français, Luc Salomon, retrouvé empoisonné dans un hôtel de Bombay. Il est condamné en 1978 pour ce meurtre mais la décision de justice est cassée deux ans plus tard par la Cour suprême.

En mai 1982, il est condamné à la prison à vie pour le meurtre en 1976 d'un touriste israélien, Alan Jacob, mais acquitté en appel l'année suivante faute de preuves. Condamné par ailleurs, il est maintenu en prison.

Evasion rocambolesque

Fin 1985, l'Inde décide son extradition vers la Thaïlande, qui le réclame notamment pour les meurtres d'un touriste turc et d'une jeune Américaine, Teresa Knowlton. Il risque la peine de mort.

Pour échapper à cette extradition, Sobhraj s'évade en mars 1986 après avoir offert à ses gardiens des bonbons et des gâteaux mêlés de somnifères.

Au terme de 22 jours d'une vaste chasse à l'homme, il est arrêté dans un restaurant de Goa (ouest de l'Inde).

L'évasion du criminel - accusé d'au moins quinze meurtres dans dix pays - entraîne de nouvelles poursuites et fait traîner la procédure d'extradition.

A sa libération, en 1997, des geôles indiennes dans lesquelles il a passé plus de 20 ans, ses crimes présumés sont prescrits en Thaïlande.

La France puis le Népal

Charles Sobrahj rentre libre en France où il vit jusqu'en 2003. Puis il repart au Népal pour monter sous une fausse identité une affaire d'exportation de châles.

Rapidement reconnu et arrêté à Katmandou pour les meurtres en 1975 de deux touristes nord-américains, il est condamné à perpétuité en août 2004.

Libération

Le 21 décembre 2022, la justice népalaise ordonne sa libération pour raisons de santé et son expulsion vers la France.

Samedi 24 décembre, il atterrit en France. Au cours du vol, il a affirmé à un journaliste de l'AFP être "innocent" des crimes qui lui ont été reprochés.

«Un meurtrier diabolique»

L'autre surnom de Charles Sobhraj, "Le Serpent", lui vient de sa capacité à prendre d'autres identités pour échapper à la justice.

Il est devenu le titre d'une série à succès réalisée par la BBC et Netflix qui s'inspire de sa vie.

Arrêté en Inde en 1976, il a passé 21 ans en prison, période marquée par une brève évasion en 1986 après avoir drogué les gardiens. Il avait finalement été arrêté dans l'Etat indien du Goa.

Libéré en 1997, il s'est retiré à Paris mais a refait surface en 2003 au Népal, où il a été repéré à Katmandou et arrêté.

L'année suivante, un tribunal l'a condamné à la prison à vie pour l'assassinat en 1975 de la touriste américaine Connie Jo Bronzich. Dix ans plus tard, il a aussi été reconnu coupable du meurtre du compagnon canadien de Mme Bronzich.

Nadine Gires, une Française qui vivait dans le même immeuble que Charles Sobhraj à Bangkok, a dit à l'AFP l'année dernière qu'elle l'avait trouvé au départ "cultivé" et impressionnant.

Mais en fin de compte, "il n'était pas seulement un escroc, un séducteur, un voleur de touristes, mais un meurtrier diabolique".


Macron et von der Leyen inciteront lundi les chercheurs étrangers à choisir l'Europe

Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques »
  • « Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

PARIS : À Paris, le président Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen participeront lundi à une conférence pour vanter les mérites de l'Europe auprès des chercheurs étrangers, notamment américains, confrontés à « un certain nombre de menaces », a annoncé l'Élysée mercredi.

Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques », ont affirmé ses services à la presse.

Le message de cette rencontre sera « très clair » : « Choose Science, Choose Europe ».

Selon son entourage, il s'agit de dire, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reculs ou de menaces, que l'Europe est un continent attractif et que l'innovation, l'attractivité, la science et la recherche sont des éléments essentiels pour la croissance européenne ».

Le chef de l'État aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne, qui participera à la conférence. 

Le 18 avril, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous le 5 mai aux chercheurs « du monde entier ». Sur le réseau X, il les avait invités à « choisir la France et l'Europe », dans une tentative d'attirer les chercheurs américains menacés par la politique de Donald Trump.

« Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

Parallèlement, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée « Choose France for Science », présentée comme « une première étape pour préparer l'accueil des chercheurs internationaux ».

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et redoutent pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche menacées et financements réduits.

De plus en plus de chercheurs ou d'aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu'ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

En France, dès début mars, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a demandé aux universités de réfléchir à des moyens de les accueillir. 


« La France ne se définit ni par une race, ni par une religion », affirme Macron

Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • « La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République.
  • Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

AUBAGNE, FRANCE : lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone, à Aubagne, où est basé le commandement de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a affirmé  mercredi que « la France ne se définit ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée ».

« La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République devant plusieurs dizaines de légionnaires réunis pour commémorer la bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 au Mexique.

« La France se définit par une volonté chaque jour recommencée d'accomplir de grandes choses avec une poignée de notre terre dans la main. Un rêve d'universel, un idéal, cette solidarité, cette fidélité à la patrie », a poursuivi M. Macron, qui s'est déplacé à Aubagne (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement fondateur de la Légion étrangère, célébré chaque année par tous les régiments. 

M. Macron a prononcé ce discours après avoir reçu mardi des représentants d'institutions musulmanes qui ont dénoncé le « climat islamophobe ambiant » et demandé au président de la République des « actes concrets » pour protéger les musulmans, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard.

À Aubagne, le président a passé en revue les troupes de la Légion étrangère, la force combattante de l'armée de terre qui compte plus de 9 500 hommes.

Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

L'hymne national a été joué et deux avions Rafale ont survolé la cérémonie à laquelle ont assisté les élus locaux et plusieurs centaines de spectateurs.

La cérémonie de Camerone, qui est une fête de la Légion, commémore une bataille survenue à Camerone, dans l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, au cours de laquelle 62 légionnaires français ont résisté à 2 000 soldats mexicains lors de l'expédition française au Mexique. 

Le président Macron a décrit la bataille menée par une « poignée de légionnaires assiégés par 2 000 ennemis » qui ont « tenu une position pendant 11 heures », saluant une « histoire de courage insensé ».

Chargés de protéger le passage d'un convoi de ravitaillement pour les troupes françaises assiégeant la ville de Puebla, les légionnaires retranchés dans une hacienda du village de Camaron de Tejeda avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort.

Après une journée d'affrontement, les derniers encore en état de combattre refusèrent de se rendre et chargèrent les Mexicains à la baïonnette. 


Panneaux solaires, spatial, pharmacie : neuf projets d'usines reçoivent des subventions France 2030

Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
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  • Neuf nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.
  • Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines ».

PARIS : La giga-usine Holosolis de cellules photovoltaïques en Moselle, ainsi qu'un site de chimie verte en Martinique : 9 nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.

Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines », destiné à soutenir les projets d'ouverture d'usines des start-up et PME industrielles innovantes, indique un communiqué.

À l'exception d'un projet de ferme aquacole écoresponsable « Mangrove » en Bretagne et d'un projet de chimie verte SHB Biotech en Martinique pour la production d'ingrédients naturels à partir de co-produits agricoles, les projets retenus s'inscrivent géographiquement dans la moitié est de la France. 

L'usine de la société française Holosolis, annoncée en grande pompe lors du sommet Choose France de 2023 pour produire des cellules et modules photovoltaïques à Hambach en Moselle, figure sur la liste. Le montant de l'aide n'a pas été divulgué.

Holosolis, dont l'actionnaire principal est InnoEnergy (institut européen d'innovation et de technologie), est un consortium européen de partenaires engagés dans la transition énergétique et la réindustrialisation. Il réunit la société d'investissement immobilier Idec, l'industriel breton Armor Group, le spécialiste français de l'agrivoltaïsme TSE et le groupe allemand Heraeus. Son usine, un investissement de 851 millions d'euros susceptible de générer 1 700 emplois, a obtenu un permis de construire en janvier.

Autre projet soutenu : celui du groupe Bordet en Bourgogne Franche-Comté qui se lance dans la production de carbone végétal pour remplacer les matières fossiles dans l'industrie chimique ou la cimenterie, grâce à un procédé de pyrolyse. 

Un autre projet de chimie est soutenu : Separative (SEP30), une société auvergnate bardée de brevets qui propose des solutions innovantes pour réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie pharmaceutique.

Dans le secteur de la santé, InBrain Pharma, également aidée, est basée dans les Hauts-de-France et développe une technologie de perfusion cérébrale (Percepar) permettant l'administration ciblée de médicaments pour corriger les troubles des maladies neurologiques. En Île-de-France, Vertikale propose une solution qui miniaturise les bioprocédés et simplifie la production de médicaments biologiques.

Dans le secteur spatial, France 2030 a accordé une subvention à la société Latitude, basée dans le Grand Est, qui développe un micro-lanceur (Zephyr).

Enfin, dans l'agroalimentaire, l'entreprise de biotechnologie Mycophyto, située à Grasse, qui développe des solutions biologiques (biostimulants, bio-intrants) pour tous types de cultures, reçoit également une subvention.