15 morts dans l'explosion d'un camion-citerne près de Johannesburg

Tôt le matin, le camion s'est retrouvé coincé sous un pont, à proximité d'un hôpital et d'habitations (Photo, AFP).
Tôt le matin, le camion s'est retrouvé coincé sous un pont, à proximité d'un hôpital et d'habitations (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 25 décembre 2022

15 morts dans l'explosion d'un camion-citerne près de Johannesburg

  • «Hier le bilan était de 10 personnes décédées, ce matin nous sommes à 15», a déclaré le ministre de la Santé allemand lors d'un point-presse à l'hôpital situé juste à côté du site de l'explosion, où de nombreuses personnes ont aussi été blessées
  • Tôt le matin, le camion s'est retrouvé coincé sous un pont, à proximité d'un hôpital et d'habitations, dans un quartier résidentiel

JOHANNESBURG: Le nombre de personnes tuées suite à l'explosion samedi d'un camion-citerne accidenté près de Johannesburg est passé à 15, a annoncé dimanche matin le ministre de la Santé, contre 10 la veille au soir.

"Hier le bilan était de 10 personnes décédées, ce matin nous sommes à 15", a déclaré Joe Phaahla lors d'un point-presse à l'hôpital situé juste à côté du site de l'explosion, où de nombreuses personnes ont aussi été blessées.

Tôt le matin, le camion s'est retrouvé coincé sous un pont, à proximité d'un hôpital et d'habitations, dans un quartier résidentiel.

"Nous avons reçu un appel vers 7h50. Les pompiers sont partis pour éteindre un début d'incendie. Malheureusement, le camion a ensuite explosé", a précisé William Ntladi, porte-parole des services d'urgence de cette zone, confirmant que le bilan était passé dans la soirée à dix morts, contre neuf annoncés précédemment.

Des vidéos amateur circulant sur les réseaux sociaux montrent l'explosion d'une énorme boule de feu sous le pont. Le camion-citerne était vraisemblablement trop haut pour passer à cet endroit.

Il était rempli de 60 000 litres de gaz GPL, utilisé notamment pour les cuisinières, et arrivait du sud-est du pays, a ajouté le porte-parole, précisant que son conducteur blessé a été hospitalisé.

Sur la quarantaine de blessés, la moitié sont dans un état grave, 15 autres sont sérieusement touchés mais dans un état stable tandis que six pompiers ont été légèrement blessés, a précisé le porte-parole.

«Immense secousse»

Jean Marie Booysen a entendu une explosion au petit matin, peu après 6h30. "C'est une journée bien triste pour notre petite banlieue", à une quarantaine de km à l'est de Johannesburg, a déploré cette femme blonde, cheveux longs et courte frange, d'une soixantaine d'années, à quelques pas de la police scientifique qui ratissait la scène du désastre.

"Il a eu une immense secousse. J'ai grandi ici donc immédiatement je me suis dit 'Ce n'est pas lié à l'activité minière'. C'est plutôt du 6,5 sur l'échelle de Richter", explique-t-elle.

"Je suis montée à l'étage et j'ai vu d'immenses flammes. J'ai pensé qu'une maison brûlait. J'ai appelé les pompiers, ils m'ont assuré être déjà en route", a-t-elle ajouté.

Ensuite, les mauvaises nouvelles se sont succédé dans la matinée. "De l'autre côté de la route, il y a deux enfants, une adolescente de 16 ans, un jeune homme de 25 ans qui venait tondre mon gazon" régulièrement. "Ils ne sont plus là, ils sont morts" tous les deux.

William, qui ne veut pas donner son nom de famille, était à quelques centaines de mètres de l'explosion. "Plusieurs d'entre nous ont des brûlures dans le dos, des pierres", notamment d'une gare à proximité de l'explosion, ont volé. "Vous pouvez les voir là par terre", dit cet homme noir d'une quarantaine d'années en montrant la chaussée recouverte de débris.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.