Françoise Bourdin, la (quasi) inconnue aux 15 millions de livres

Sur cette photo d'archives prise le 17 juin 2019, l'écrivaine française Françoise Bourdin pose lors d'une séance photo à son domicile à Vernon. Françoise Bourdin, 70 ans, est décédée le 25 décembre 2022, comme l'ont annoncé le 26 décembre 2022 les éditions Editis. (AFP).
Sur cette photo d'archives prise le 17 juin 2019, l'écrivaine française Françoise Bourdin pose lors d'une séance photo à son domicile à Vernon. Françoise Bourdin, 70 ans, est décédée le 25 décembre 2022, comme l'ont annoncé le 26 décembre 2022 les éditions Editis. (AFP).
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Publié le Lundi 26 décembre 2022

Françoise Bourdin, la (quasi) inconnue aux 15 millions de livres

  • En près de 50 romans, Françoise Bourdin avait «su conquérir un large lectorat, avec ses histoires familiales, ses drames et ses joies, son écriture limpide et ciselée»
  • La romancière à la voix légèrement rocailleuse de fumeuse impénitente avait choisi de vivre loin de Paris, et revendiquait d'écrire «des histoires qui nous ressemblent», centrées sur des histoires de famille

PARIS : La romancière Françoise Bourdin, décédée dimanche à l'âge de 70 ans, n'était jamais invitée sur les plateaux, et rarement citée dans les pages littéraires des journaux, pourtant elle comptait parmi les dix écrivains les plus vendus en France.

"Il y a un certain mépris pour la littérature populaire", regrettait auprès de l'AFP en 2019 la romancière aux plus de 15 millions d'ouvrages vendus, traduits en 12 langues.

En près de 50 romans, Françoise Bourdin avait "su conquérir un large lectorat, avec ses histoires familiales, ses drames et ses joies, son écriture limpide et ciselée", soulignait la patronne d'Editis, Michèle Benbunan. Tous étaient presque assurés d'être des best-sellers, certains ont été adaptés à la télévision, comme "Terre indigo".

"Les équipes du groupe (Editis) gardent le souvenir d’une auteur imaginative, rigoureuse dans l’écriture et proche de ses lecteurs, d’une femme passionnée et indépendante, qui aimait parler de son amour pour la vitesse, pour les chevaux et les voitures".

La romancière à la voix légèrement rocailleuse de fumeuse impénitente avait choisi de vivre loin de Paris, et revendiquait d'écrire "des histoires qui nous ressemblent", centrées sur des histoires de famille.

"Les gens qui méprisent ce que j'écris n'en ont évidemment jamais lu un seul paragraphe. C'est très injuste. C'est un a priori élitiste", se défendait-elle devant l'AFP.

Mais "je ne déçois pas mon lectorat". "Ceux qui prennent la peine de me lire y trouvent un certain plaisir".

"A un moment, on s'est dit que mon lectorat, majoritairement féminin et âgé de plus de 50 ans, allait s'effriter". "En réalité, ça ne s'est pas passé comme ça. Mon lectorat s'est reconstitué avec les filles qui trouvaient un de mes bouquins chez leur mère et en achetaient à leur tour. Ça continue et c'est super...", expliquait Françoise Bourdin.

Besoin d'«aller vite»

Née à Paris en 1952, Françoise Bourdin est issue d'une famille d'artistes. Ses parents, Georges Bourdin et Geori Boué, étaient des chanteurs lyriques réputés, enchaînant les tournées à l'étranger.

La romancière se souvient avoir vu sa mère interprétant le rôle titre de "Mireille", l'opéra de Charles Gounod, au théâtre d'Arles. "Quand Mireille meurt dans les bras de son amant, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps étonnée de voir le public, debout, applaudir à tout rompre", aimait-elle à raconter.

"Je ne voyais pratiquement jamais mes parents", disait-elle, sans amertume. Elle gardait de cette époque une impression enivrante de liberté.

Elle découvre la littérature en puisant dans la vaste bibliothèque de son père et se passionne pour Giono, Colette, Mauriac; puis Baudelaire et Nerval, remplacés par Proust, Tolstoï, les soeurs Brontë, Sartre, Zola, Dumas et Hugo...

L'adolescente "brise-fer" écrit également des nouvelles et bientôt un premier roman ("Les soleils mouillés") que Julliard publie en 1972 alors qu'elle n'est pas encore majeure.

Un deuxième roman, "De vagues herbes jaunes" paraît l'année suivante et sera adapté pour la télévision par Josée Dayan.

La mort de son père en 1973 bouleverse les cartes. Françoise Bourdin ressent le besoin de s'enivrer de nouvelles sensations. Il y a cette "passion dévorante" des chevaux. Dans son petit cabinet de travail, elle gardait une photo d'elle au grand galop (et sans casque!) sur une piste de Maisons-Laffitte. Elle possédait aussi une Triumph Spitfire - un petit cabriolet anglais - pour assouvir son besoin "d'aller vite".

Sa passion pour l'écriture renaîtra après la naissance de ses filles, Fabienne et Frédérique.

A partir de 1994, date de sa première collaboration avec Belfond, elle a publié trente-six romans. Son dernier roman "Un si bel horizon" avait été publié début 2022 aux éditions Plon où elle avait suivi son éditrice depuis plus de 10 ans, Céline Thoulouze.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.