L'Italie accueille l'Ocean Viking et les plus de cent migrants à son bord

Un membre de la Croix-Rouge donne des vêtements à un homme secouru par le navire de sauvetage Ocean Viking de l'organisation maritime et humanitaire européenne «SOS Méditerranée», le 11 novembre 2022 (Photo, AFP).
Un membre de la Croix-Rouge donne des vêtements à un homme secouru par le navire de sauvetage Ocean Viking de l'organisation maritime et humanitaire européenne «SOS Méditerranée», le 11 novembre 2022 (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 28 décembre 2022

L'Italie accueille l'Ocean Viking et les plus de cent migrants à son bord

  • Les migrants ont été secourus dans la nuit de lundi à mardi, dans les eaux internationales dépendant de la zone de recherche et de secours maltaise
  • Mi-novembre, l'Ocean Viking avait débarqué à Toulon, dans le sud-est de la France, avec 230 migrants secourus entre Libye et Italie

MARSEILLE: L'Italie a assigné à l'Ocean Viking, navire humanitaire de SOS Méditerranée, un port sûr pour y débarquer les 113 personnes secourues en Méditerranée lors de la première opération du bateau depuis son accostage en France en novembre, a annoncé mardi l'ONG.

Le navire a pris la direction du port de Ravenne (nord-est de l'Italie), attribué par les autorités italiennes comme port sûr, a précisé l'ONG dans un communiqué, déplorant les "quatre longs jours de navigation" nécessaires pour s'y rendre.

Les migrants à bord du navire ont été secourus dans la nuit de lundi à mardi dans les eaux internationales dépendant de la zone de recherche et de secours maltaise, proche de la zone libyenne, avait indiqué l'ONG.

"Alors que nous nous dirigeons vers le nord, nous craignons que d'autres personnes en détresse en mer ne puissent pas être secourues", s'est inquiétée SOS Méditerranée, bien que "(soulagée) pour les rescapés à bord" de l'Ocean Viking.

Parmi les migrants secourus, "23 femmes, dont certaines sont enceintes, une trentaine de mineurs non accompagnés et trois bébés dont le plus jeune n'a que trois semaines", a indiqué SOS Méditerranée dont le siège est à Marseille, dans le sud-est de la France.

Ils se trouvaient sur "une embarcation pneumatique noire surchargée, dans l'obscurité totale", toujours selon SOS Méditerranée.

Mi-novembre, l'Ocean Viking avait débarqué à Toulon, dans le sud-est de la France, avec 230 migrants secourus entre Libye et Italie, à l'issue de trois semaines d'errance à la recherche d'un port sûr et d'un bras de fer diplomatique entre Paris et Rome.

Le gouvernement français avait accepté d'accueillir "à titre exceptionnel" le bateau après le refus de l'Italie, occasionnant des tensions diplomatiques entre les deux pays.

Placés dans une "zone d'attente" fermée, la plupart des rescapés avaient été libérés soit par décision judiciaire, soit parce qu'ils étaient mineurs isolés, soit parce qu'ils avaient bénéficié d'une admission en France au titre de l'asile.

Depuis le début de l'année, 1.998 migrants ont disparu en Méditerranée, dont 1.369 en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse au monde, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Chaque année, des milliers de personnes fuyant conflits ou pauvreté tentent de rejoindre l'Europe en traversant la Méditerranée à partir de la Libye, dont les côtes sont distantes de 300 km de l'Italie.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.