2022, l’année du redémarrage culturel!

Construction monumentale en carton en plein coeur de Casablanca (Photo, Fournie).
Construction monumentale en carton en plein coeur de Casablanca (Photo, Fournie).
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Publié le Dimanche 01 janvier 2023

2022, l’année du redémarrage culturel!

  • Grâce à l’amélioration des indicateurs de la pandémie de Covid-19, la culture, l’un des secteurs les plus touchés, reprend des couleurs au Maroc, non sans difficultés
  • Festivals, concerts, pièces de théâtre, expositions, le Royaume vibre de nouveau au rythme de la culture

CASABLANCA: Il aura fallu attendre deux ans avant que les acteurs culturels du Maroc puissent enfin pousser un grand «ouf» de soulagement. Grâce à l’amélioration des indicateurs, l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie reprend des couleurs, non sans difficultés.

Pour cela, le gouvernement a puisé dans ses ressources. Lors d’une séance au Parlement, au début du mois de décembre, le ministre de tutelle a rappelé avoir débloqué quelque 40 millions de dirhams (1 dirham marocain = 0,090 euro) en 2022, pour venir en aide à la culture. Une culture plus qu’à l’honneur cette année. Retour sur les temps forts!

Une reprise en douceur

Si Mawazine, le plus grand festival musical d’Afrique, était aux abonnés absents cette année, d’autres événements d’envergure ont signé leur grand retour, à l’image du Festival international du film de Marrakech et du Marrakech du rire. Le show d’humour, fondé par Jamel Debbouze, a soufflé sa 10e bougie et il a été suivi par près de trois millions de téléspectateurs.

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Affiche du dernier Marrakech du rire (Photo, Fournie).

Dans la capitale spirituelle, le président du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, Abderrafia Zouiten, et ses équipes ont tout mis en œuvre pour faire revivre cet événement à la réputation internationale. «Malgré des délais très courts, les équipes se sont attelées à relever ce défi, mues par leur volonté de ne pas laisser une autre année passer sans répondre à l’attente des milliers de festivaliers», déclarait-il sur le site officiel de l’événement à la veille du festival.

À Rabat, le festival Visa For Music a été couronné de succès. Ce rendez-vous artistique, dédié aux musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, a accueilli plus de deux cents artistes et près de seize mille spectateurs lors de sa 9e édition en novembre dernier.

Quelques mois plus tôt, le festival Gnaoua faisait un retour remarqué. Crise sanitaire oblige, les organisateurs ont opté pour une nouvelle formule. Ces rencontres musicales, devenues itinérantes, ont offert au public une trentaine de concerts dans quatre villes marocaines. 

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Annonce du festival Gnaoua d'Essaouira (Photo, Fournie).

De nouvelles résolutions

«Profiter de l’instant présent»: l’adage n’a jamais autant été d’actualité. Pour Moulay Ahmed el-Alami, depuis la pandémie de Covid-19, le public a «changé d’état d’esprit». Le retour à la normale n’a pourtant pas été facile pour l’organisateur des incontournables Jazzablanca et Tanjazz.

«Pendant deux ans, ce fut assez compliqué. Nous n’avions aucune visibilité. Personne ne nous donnait vraiment de date ou d’espoir de reprise. C'était déstabilisant, car on n'a jamais arrêté de travailler. Quand en avril, on a eu le “go”, on a recréé une équipe et en deux mois, on a relancé Jazzablanca», raconte-t-il.

Même situation pour le festival tangérois, relancé en un temps record. Malgré les obstacles, les deux événements, qui ont notamment reçu Ben Harper, Ibrahim Maalouf ou encore Natacha Atlas, se sont joués à guichets fermés: «En interne, c'était vraiment dur, mais on a constaté que le public avait soif de revenir et de faire la fête. Je n’aurais jamais pensé dire ça, mais ces deux années de pandémie nous ont fait du bien, non pas financièrement, mais pour prendre du recul et se rendre compte qu'on avait vraiment envie de continuer et de bien faire les choses.»

S’adapter aux nouvelles attentes, c’est également le choix fait par l’Institut français du Maroc pour sa programmation culturelle cette saison. «On a constaté un très grand engouement du public pour les spectacles en extérieur. Il est plus difficile d’attirer du public sur des conférences et des rencontres littéraires, car les gens ont pris l’habitude de suivre ces événements en ligne. Donc, globalement, une reprise qui se confirme avec une fréquentation en hausse, mais qui n’est pas encore au stade que nous connaissions avant la période de la pandémie de Covid-19», déclare Gaëtan Pellan, directeur de l’Institut français de Casablanca, à Arab News en français.

Festivals, concerts, pièces de théâtre, expositions, le Royaume vibre de nouveau au rythme de la culture. Une bonne dynamique pour l’année 2023, qui devrait contribuer à l’essor touristique et économique du pays.
 


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.


L'Américain Paul Auster, auteur de la «Trilogie new-yorkaise», disparaît à l'âge de 77 ans

L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
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  • Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues
  • Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993

NEW YORK: Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise", est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé une amie de la famille.

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué Jacki Lyden dans un email à l'AFP, après avoir informé le New York Times.

"Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau +Vous quittez le Cancerland+ qui marque la frontière du pays", avait-elle dit.

Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."