Google Doodle célèbre la vie de l’écrivain égyptien primé Ihsan Abdel Kouddous

Le journaliste et écrivain Ihsan Abdel Kouddous a été plusieurs fois récompensé. (Google)
Le journaliste et écrivain Ihsan Abdel Kouddous a été plusieurs fois récompensé. (Google)
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Publié le Mercredi 04 janvier 2023

Google Doodle célèbre la vie de l’écrivain égyptien primé Ihsan Abdel Kouddous

  • Né au Caire, en Égypte, le 1er janvier 1919, M. Kouddous se passionne pour la lecture dès sa prime enfance; il commence à écrire des nouvelles et des poèmes à l’âge de 11 ans
  • M. Kouddous écrit également une soixantaine de romans et de nouvelles qui portent sur des thèmes comme l’amour, la politique, la psychologie du comportement social, la spiritualité et la religion

DUBAÏ: Google Doodle célèbre mercredi la vie du journaliste et écrivain égyptien Ihsan Abdel Kouddous.
Doodle marque le premier anniversaire de la publication de la première traduction anglaise à grande échelle du livre de M. Kouddous I Do Not Sleep.

kouddous
Ihsan Abdel Kouddous. (Famille Abdel Kouddous)


Ce livre populaire arabe a séduit le public à travers le monde lorsque M. Kouddous l’a écrit, dans les années 1950. Il n’a été traduit en anglais que bien plus tard, car les critiques ont déploré son style simple et direct.
Né au Caire, en Égypte, le 1er janvier 1919, M. Kouddous se passionne pour la lecture dès sa prime enfance; il commence à écrire des nouvelles et des poèmes à l’âge de 11 ans.
Après avoir obtenu un diplôme de droit, il travaille comme avocat-apprenti tout en se lançant dans une carrière de journaliste au sein d’un magazine fondé par sa mère, Rose al-Yousef.
C’est en travaillant pour cette publication que M. Kouddous prend conscience de sa passion pour le journalisme.
Il couvre alors des faits particulièrement variés en tant que journaliste ainsi que dans sa chronique populaire, A Cafe on Politics Street. Il s’intéresse notamment aux problèmes sociaux.
Il fait même l’objet de controverses et il est emprisonné à plusieurs reprises en raison de ses positions souvent polémiques.
Il gravit les échelons, devenant rédacteur en chef du quotidien égyptien Al-Akhbar puis du journal Al-Ahram.
M. Kouddous écrit par ailleurs une soixantaine de romans et de nouvelles qui portent sur des thèmes comme l’amour, la politique, la psychologie du comportement social, la spiritualité et la religion.
Il remporte plusieurs prix pour son travail, dont l’ordre du mérite de première classe, reçu des mains du président, et, peu de temps après sa mort, en 1990, un ordre de la République de première classe.
Il est également connu pour les personnages féminins particulièrement marquants qui se trouvent au cœur de plusieurs de ses œuvres, comme Je suis libre de lutter pour l’égalité et l’indépendance des femmes.
Le petit-fils de M. Kouddous, Sharif, décrit son grand-père comme un homme dont la «présence est marquante» dans sa vie.
«Je me souviens de sa voix, de son grand sourire contagieux ainsi que du charisme irrésistible qui emplissait toutes les pièces dans lesquelles il entrait – en tant que journaliste, essayiste et romancier», écrit Sharif dans un communiqué publié par la famille sur Google.
«Il est difficile de surestimer son importance. Partout où je voyage à travers le monde arabe, de l’Égypte à la Palestine, en passant par l’Irak et le Yémen, je suis toujours accueilli par des étreintes chaleureuses et les gens sont impressionnés lorsqu’ils apprennent que je suis le petit-fils d’Ihsan Abdel Kouddous lui-même.»
«Il demeure une figure dominante de l’histoire politique, journalistique et littéraire de l’Égypte. Il était doué d’un talent particulier pour les citations mémorables. L’une de mes préférées est la suivante: “La culture représente une sorte de volonté – la volonté de rébellion.”»
M. Kouddous est décédé le 12 janvier 1990 au Caire. Il avait 71 ans.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.