Fifa: critiqué pour un selfie aux obsèques de Pelé, Infantino se dit «atterré»

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, assiste au sillage de la légende brésilienne du football Pelé au stade Urbano Caldeira de Santos, Sao Paulo, Brésil, le 2 janvier 2023. (Photo, AFP)
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, assiste au sillage de la légende brésilienne du football Pelé au stade Urbano Caldeira de Santos, Sao Paulo, Brésil, le 2 janvier 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 04 janvier 2023

Fifa: critiqué pour un selfie aux obsèques de Pelé, Infantino se dit «atterré»

  • Sur l'image prise par Infantino et publiée sur Instagram dans la nuit de mardi à mercredi, on voit le dirigeant poser tout sourire sous la grande tente blanche où le corps du «Roi» a été exposé dans un cercueil sur la pelouse du club de Santos
  • Aux côtés d'Infantino, qui tient le téléphone portable pour prendre la photo, posent trois personnes. On y reconnaît Manoel Maria, meilleur ami du mythique attaquant brésilien

PARIS: Gianni Infantino, président de la Fifa, s'est dit "atterré" par les critiques sur son supposé manque de "respect" après s'être pris en photo non loin de la dépouille de Pelé lors de la veillée funèbre de la légende du football lundi au Brésil. 

Sur l'image prise par Infantino et publiée sur Instagram dans la nuit de mardi à mercredi, on voit le dirigeant poser tout sourire sous la grande tente blanche où le corps du "Roi" a été exposé dans un cercueil sur la pelouse du club de Santos, où Pelé a brillé de 1956 à 1974. 

"Je suis atterré d'apprendre que je suis apparemment critiqué par certains pour avoir pris un selfie et des photos à la cérémonie", a écrit Infantino sur Instagram. "J'ai tellement de respect et d'admiration pour Pelé et pour la cérémonie que je n'aurais jamais osé faire quelque chose qui puisse être irrespectueux." 

Aux côtés d'Infantino, qui tient le téléphone portable pour prendre la photo, posent trois personnes. On y reconnaît Manoel Maria, meilleur ami du mythique attaquant brésilien. 

"J'ai été honoré et touché que des équipiers et des membres de la famille du grand Pelé me demandent de prendre une photo avec eux", a poursuivi Infantino. "Les équipiers de Pelé m'ont demandé de prendre un selfie de nous tous mais ils ne savaient pas comment faire. Donc, pour être serviable, j'ai pris le téléphone de l'un d'eux et j'ai pris une photo de nous tous." 

Pendant la veillée funèbre de Pelé, plus de 230 000 personnes se sont recueillies devant sa dépouille, un défilé incessant d'admirateurs souvent émus aux larmes. 

L'éternel numéro 10, qui a marqué des générations d'amoureux du ballon rond, a rejoint mardi sa dernière demeure, un mausolée de 200m2 dans le cimetière vertical de la ville brésilienne de Santos. 

Les hommages ont afflué du monde entier depuis la mort le 29 décembre d'Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, décédé à 82 ans. 

Pour saluer la mémoire du "Roi", Infantino avait annoncé lundi que la Fifa allait demander à tous ses pays-membres de baptiser un stade au nom de Pelé. 

"Nous allons donner l'exemple en renommant le terrain situé dans notre siège 'stade Pelé - Fifa Zurich'", a conclu mardi soir le président de la Fifa dans son message Instagram. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.