Mort de Jeff Beck, guitariste de légende des Yardbirds

Né en juin en 1944 dans la banlieue de Londres, Jeff Beck est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de rock, hard rock, blues et même de jazz, l'égal d'Eric Clapton et de Jimmy Page (Photo, AFP).
Né en juin en 1944 dans la banlieue de Londres, Jeff Beck est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de rock, hard rock, blues et même de jazz, l'égal d'Eric Clapton et de Jimmy Page (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 12 janvier 2023

Mort de Jeff Beck, guitariste de légende des Yardbirds

  • Né en juin en 1944 dans la banlieue de Londres, Jeff Beck est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de rock, hard rock, blues et même de jazz
  • En 2015, le magazine Rolling Stone l'avait hissé au cinquième rang de son classement des 100 plus grands guitaristes de tous les temps

NEW YORK: Le Britannique Jeff Beck, guitariste "de génie" de rock, blues ou même de jazz, qui a taillé sa légende au sein du groupe les Yardbirds de Jimmy Page et Eric Clapton dans les années 1960, est mort mardi à 78 ans d'une méningite.

"Au nom de sa famille, c'est avec une profonde tristesse que nous partageons la nouvelle du décès de Jeff Beck. Après avoir soudainement contracté une méningite bactérienne, il est décédé paisiblement hier", selon un communiqué, mercredi soir, sur le site officiel du musicien qui a remporté huit Grammy awards en récompenses de sa virtuosité et de son sens de l'innovation à la guitare électrique.

Les réactions de ses pairs n'ont pas tardé.

Le tout aussi légendaire Mick Jagger a rendu hommage dans une vidéo sur Twitter à "un homme merveilleux et l'un des plus grands guitaristes du monde".

«Personne ne jouait comme Jeff»

"Personne ne jouait de la guitare comme Jeff", a aussitôt salué, également sur Twitter, Gene Simmons du groupe de hard rock Kiss.

Son comparse dans le heavy metal, le guitariste et fondateur du groupe Black Sabbath, Tony Iommi, s'est incliné devant "une incroyable icône, un guitariste de génie".

"Il n'y aura jamais un autre Jeff Beck", a-t-il affirmé.

Le chanteur britannique de heavy metal Ozzy Osbourne a parlé également sur Twitter d'un "incroyable honneur d'avoir joué avec lui sur (son) tout dernier album".

Le musicien Paul Young s'est dit tout autant "dévasté par la mort soudaine et tragique du guitariste de légende".

Né en juin en 1944 dans la banlieue de Londres, Jeff Beck est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de rock, hard rock, blues et même de jazz, l'égal d'Eric Clapton et de Jimmy Page.

Beck rejoint d'ailleurs Page au sein du groupe de rock The Yardbirds en 1965, juste après le départ du tout aussi génial Clapton.

Le duo taille sa légende avec les albums et morceaux "Shapes of Things" et "Over Under Sideways Down".

Innover avec le son

Capable de passer d'un style à l'autre (rock, hard rock, blues, jazz) et d'innover en permanence avec le son de ses instruments et de ses amplis, il fonde au tournant des années 1960 et 1970 le groupe de hard rock The Jeff Beck Group avec le chanteur britannique inconnu alors, Rod Stewart, et le guitariste et bassiste Ron Wood.

Stewart a aussi salué mercredi soir un "Jeff Beck d'une autre planète". "Il m'a emmené avec Ronnie Wood aux Etats-Unis à la fin des années 1960 dans son groupe The Jeff Beck Group et nous n'avons pas regardé en arrière depuis", écrit-il sur Twitter, avec une photo.

Jeff Beck débute ensuite une très longue carrière solo où il connaît le succès dès le milieu des années 1970 avec l'album "Blow By Blow".

En 2015, le magazine Rolling Stone l'avait hissé au cinquième rang de son classement des 100 plus grands guitaristes de tous les temps.

D'après la presse spécialisée, Jeff Beck n'était pas amateur de guitares acoustiques et jouait sur des guitares électriques de marques Fender et Gibson.

Il est réputé également pour ses effets de distorsion avec son instrument, un son qui sera aussi expérimenté à la même époque par The Who du guitariste Pete Townshend.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.