Ukraine: Zelensky promet « tout le nécessaire » pour défendre Soledar et Bakhmout

Une œuvre de Banksy, recouverte de plastique, dans la petite ville ukrainienne de Borodyanka, à quelque 60 km de la capitale ukrainienne de Kyiv le 12 janvier 2023. (Photo de Sergueï SUPINSKY / AFP)
Une œuvre de Banksy, recouverte de plastique, dans la petite ville ukrainienne de Borodyanka, à quelque 60 km de la capitale ukrainienne de Kyiv le 12 janvier 2023. (Photo de Sergueï SUPINSKY / AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 13 janvier 2023

Ukraine: Zelensky promet « tout le nécessaire » pour défendre Soledar et Bakhmout

  • Autrefois connue pour ses mines de sel, Soledar est située à 15 km au nord-est de la ville de Bakhmout que les forces russes cherchent à prendre depuis des mois
  • Andreï Baïevskiï, député séparatiste prorusse de la région de Donetsk, souligne de son côté que la prise de Soledar permettrait de "couper les lignes d'approvisionnement" ukrainiennes

KIEV: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis de fournir "tout le nécessaire" aux soldats qui résistent aux assauts russes à Soledar et Bakhmout, deux villes de l'est du pays que la Russie tente coûte que coûte de conquérir pour changer le cours de la guerre.

"Je veux souligner que les unités défendant ces villes seront approvisionnées avec des munitions et tout le nécessaire de manière rapide et ininterrompue", a lancé jeudi M. Zelensky sur Facebook à l’issue d’une réunion avec son état-major.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit par ailleurs se rassembler vendredi à 20h00 GMT pour discuter de la situation en Ukraine.

La situation à Soledar est depuis quelques jours "difficile" pour l'armée ukrainienne et "les combats les plus acharnés et les plus violents se poursuivent aujourd'hui", avait indiqué plus tôt la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.

Autrefois connue pour ses mines de sel, Soledar est en effet située à 15 km au nord-est de la ville de Bakhmout que les forces russes cherchent à prendre depuis des mois.

Pour l'analyste militaire Anatoli Khramtchikhine, la prise de Soledar, petite ville d'environ 10.000 habitants avant guerre, aujourd'hui complètement détruite, permettrait à Moscou de brandir enfin une victoire militaire, après une série de revers humiliants.

"Toute victoire est importante, surtout parce qu'il n'y a pas eu de victoire depuis un moment", souligne-t-il.

Andreï Baïevskiï, député séparatiste prorusse de la région de Donetsk, souligne de son côté que la prise de Soledar permettrait de "couper les lignes d'approvisionnement" ukrainiennes qui permettent de défendre Bakhmout.

Soledar "ouvre (aussi) des possibilités de tirs d'artillerie en direction de Sloviansk, Kramatorsk et Kostiantynivka" plus à l'ouest, a-t-il encore observé à la télévision russe.

« Les gens ont peur »

Mercredi, le chef du groupe de mercenaires russes Wagner, Evguéni Prigojine, avait revendiqué la prise de Soledar, avant d'être rapidement contredit non seulement par Kiev, mais aussi par le ministère russe de la Défense avec lequel il entretient des relations de rivalité.

Jeudi, le Kremlin a toutefois salué "les actions héroïques" des hommes de Wagner en première ligne.

"Il reste encore beaucoup de travail à faire", a par ailleurs relevé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Sur une carte de l'est de l'Ukraine publiée jeudi par le ministère russe de la Défense, Soledar n'apparaissait pas sous contrôle de l'armée de Moscou.

"Nous tenons bon", a martelé la vice-ministre Ganna Maliar, vantant "la résilience et l'héroïsme" des forces ukrainiennes.

Sans présenter de chiffres, elle a indiqué jeudi que les troupes russes qui combattent à Soledar "subissent de lourdes pertes (...) en essayant sans succès de percer notre défense".

Kiev n'a de son côté pas chiffré ses tués et blessés dans la zone, mais Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne, avait reconnu mercredi "des pertes significatives", dans un entretien avec l'AFP.

Un porte-parole de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty, a affirmé à la télévision que les Russes "attaquaient constamment" à Soledar, relevant 91 tirs d'artillerie sur la ville ces dernières 24 heures.

A Bakhmout, sous les bombes, le docteur Elena Moltchanova, 40 ans, continue tant bien que mal de prodiguer des soins aux milliers de civils, souvent âgés, qui sont restés dans la ville.

"Il n'y a pas assez de seringues et d'aiguilles à insuline. Les stocks de médicaments pour le coeur s'épuisent très rapidement", déplore-t-elle auprès de l'AFP.

Mais impossible pour elle de s'imaginer quitter la ville "tant qu'il y a des gens ici".

Oleksiy Stepanov est venu pour le certificat de décès de son voisin de 83 ans, qui est mort chez lui. Ses fenêtres avaient été soufflées par les bombardements. "Les gens ont peur", dit-il.

A Melitopol, principale ville occupée de la région ukrainienne de Zaporijjia, "le nombre de +touristes+ étrangers - Russes, Bouriates, Ossètes, Kadyrovtsy - a dépassé le nombre de résidents locaux qui ont été contraints de rester sous l'occupation", a écrit tôt vendredi sur Telegram le maire de la ville, Ivan Fedorov.

"Les 'étrangers' essaient tellement de prétendre qu'ils ont leur place ici qu'ils utilisent même des symboles ukrainiens", ils "occupent les maisons que la population locale", "se déguisent en civil" et "les militaires sont transportés dans des bus scolaires sur lesquels est inscrit le mot +enfants+", décrit-il.

Objectifs russes inchangés

La veille, Moscou avait procédé à un changement majeur dans sa hiérarchie militaire.

Le général Valéri Guerassimov, qui est le chef de l'état-major des armées russes, a été nommé à la tête des troupes déployées en Ukraine, remplaçant le général Sergueï Sourovikine, qui n'aura dirigé les opérations que pendant à peine trois mois, marqués par la retraite de Kherson (sud), et qui devient son adjoint.

Cette réorganisation a été justifiée par la Défense russe par "un élargissement de l'ampleur des missions à accomplir".

"Vladimir Poutine n'a pas parlé de nouveaux objectifs", a pourtant précisé son porte-parole Dmitri Peskov jeudi.

Mais les experts voient dans cette décision le signe d'une accélération de l'opération russe, face à une incapacité à l'emporter. Une offensive est évoquée depuis plusieurs mois et l'hypothèse d'une nouvelle mobilisation n'est pas exclue, après une première vague en septembre de quelque 300.000 hommes.

Pour Mark Galeotti, du think-tank britannique Royal United Services Institute (RUSI), cette décision est la "confirmation, s'il en était besoin, que de sérieuses offensives sont à venir".

La Russie a par ailleurs libéré "à un poste-frontière entre la Pologne et la Russie" après des négociations "discrètes" jeudi un ancien marin de l'US Navy qu'elle détenait depuis avril dernier et avait condamné pour espionnage, a annoncé l'ex-diplomate américain Bill Richardson, spécialisé dans les missions délicates. La contrepartie n'a pas été précisée.

L'Ukraine affirme contenir une offensive russe de «forte intensité» à Soledar

L'Ukraine contient pour le moment une offensive russe de «forte intensité» à Soledar, a affirmé vendredi matin la vice-ministre de la Défense Ganna Maliar, malgré «une nuit chaude» dans cette petite ville de l'est du pays.

«L'ennemi a jeté presque toutes ses forces principales en direction de (la région de) Donetsk et maintient une offensive de forte intensité», a déclaré sur Telegram Mme Maliar.

«La nuit a été chaude, les combats ont continué», a-t-elle ajouté.

Selon elle, «c'est une phase difficile de la guerre, mais nous la gagnerons», a-t-elle promis. «Nos combattants essaient courageusement de tenir notre défense», a-t-elle encore indiqué.

Les combats dans et autour de Soledar font rage depuis plusieurs mois, mais leur intensité s'est fortement accrue ces derniers jours, l'armée ukrainienne combattant dans cette petite ville connue pour ses mines de sel les mercenaires du groupe paramilitaire russe Wagner.

Jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait promis de fournir «tout le nécessaire» à son armée qui résiste aux assauts russes à Soledar mais aussi à Bakhmout, la grande ville de l'Est que les Russes tentent de conquérir inlassablement depuis l'été 2022.


Attentat de Sydney: le Premier ministre australien rend visite au «héros» de la plage de Bondi

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies. (AFP)
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies. (AFP)
Short Url
  • Des images montrent Ahmed al Ahmed, un vendeur de fruits, se glisser entre des voitures garées pendant la fusillade, avant d'arracher son fusil à l'un des assaillants
  • Il a rapidement été salué en "héros" par les dirigeants australiens et étrangers, d'Anthony Albanese à Donald Trump

SYDNEY: Le Premier ministre australien Anthony Albanese a rendu visite mardi à l'hôpital au "héros" de la plage de Bondi, Ahmed al Ahmed, qui a interrompu la fusillade la plus meurtrière que le pays ait connu depuis des décennies.

Dimanche soir, alors qu'une foule était rassemblée sur cette plage de Sydney pour la fête juive de Hanouka, un père et son fils ont ouvert le feu pendant une dizaine de minutes, tuant 15 personnes et en blessant 42 autres.

Des images montrent Ahmed al Ahmed, un vendeur de fruits, se glisser entre des voitures garées pendant la fusillade, avant d'arracher son fusil à l'un des assaillants. Il a rapidement été salué en "héros" par les dirigeants australiens et étrangers, d'Anthony Albanese à Donald Trump.

"Il allait s'acheter un café et s’est retrouvé face à des gens qui se faisaient tirer dessus", raconte M. Albanese après une visite au chevet de M. Ahmed.

"Il a décidé d'agir, et son courage est une source d’inspiration pour tous les Australiens."

L'homme a été touché plusieurs fois à l'épaule après s'être battu avec l'un des assaillants. M. Albanese rapporte qu'il devra "subir une nouvelle intervention chirurgicale" mercredi.

"Au moment où nous avons été témoins d'actes maléfiques, il brille comme un exemple de la force de l'humanité", a salué le Premier ministre. "Nous sommes un pays courageux. Ahmed al Ahmed incarne ce que notre pays a de meilleur."

Alité, des tubes dans le nez, M. Ahmed a brièvement remercié en arabe les personnes le soutenant, dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux mardi matin.

"J'apprécie les efforts de chacun (...). Puisse Allah vous récompenser et vous accorder le bien être", a-t-il déclaré, selon une traduction (en anglais) fournie par la chaîne publique turque TRT World.

Ce père de deux enfants, originaire de Syrie, vit en Australie depuis plus de 10 ans, selon les médias locaux.

Sa mère a déclaré lundi au média australien ABC qu'elle n'avait cessé de "culpabiliser et de pleurer" lorsqu'elle a reçu l'appel lui annonçant que son fils avait été blessé par balle dans "un accident". "Nous prions pour que Dieu le sauve", dit-elle.

Une collecte de fonds en ligne a récolté plus de 1,9 million de dollars australiens (1,1 million d'euros) de dons pour couvrir les frais médicaux de M. Ahmed.


La CPI rejette un appel d'Israël contestant sa compétence

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
Short Url
  • Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas
  • Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a rejeté lundi une demande en appel d'Israël qui contestait sa compétence pour enquêter sur des crimes présumés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas.

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Ils sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza. Famine, meurtre et persécution font partie des chefs d'accusation.

Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas.

Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties".

La Cour examine actuellement une autre contestation israélienne de sa compétence, en plus d'une demande de récusation du procureur Karim Khan.

Elle a dit non en juillet à une demande d'Israël de rejet des mandats d'arrêts, ainsi qu'à l'appel de cette décision en octobre.

Créée en 2002, la CPI poursuit des individus accusés des pires atrocités tels que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.

Israël n'adhère pas au traité de Rome ayant institué la CPI, ce qui ne les empêche pas d'introduire des contestations juridiques auprès de la Cour.

La Cour avait déjà statué en 2021 que sa compétence territoriale s'étendait à Gaza.

Les accusations de génocide commis par Israël envers les Palestiniens dans la bande de Gaza se sont multipliées depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, après l'attaque du Hamas contre Israël ayant coûté la vie à 1.221 personnes côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont depuis fait plus de 70.000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, que l'ONU considère comme fiables.

Sous fortes pressions américaines, une trêve fragile est en vigueur depuis le 10 octobre.

 


Un pilote de ligne dit avoir évité une collision avec un avion militaire américain au large du Venezuela

Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
Short Url
  • Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne
  • Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants

NEW YORK: La compagnie américaine JetBlue a annoncé lundi avoir fait état aux autorités d'un incident en vol, l'un de ses pilotes ayant affirmé avoir dû modifier sa trajectoire pour éviter une collision avec un avion ravitailleur de l'armée américaine, au large du Venezuela.

Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne.

Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants.

Le dirigeant a toujours réfuté ces allégations, affirmant que Washington s'en servait comme d'un prétexte pour le renverser et mettre la main sur les immenses réserves de pétrole du pays.

Vendredi, l'un des pilotes d'un vol JetBlue assurant la liaison entre l'île caribéenne de Curaçao et New York, a signalé, par radio au contrôle aérien, avoir dû interrompre son ascension après détection d'un avion ravitailleur de l'US Air Force.

Toujours selon le pilote, dont la conversation avec les contrôleurs a été enregistrée et est disponible sur le site LiveATC.net, l'appareil militaire n'avait pas activé son transpondeur, l'émetteur-récepteur qui permet au trafic aérien de le repérer.

"On a failli avoir une collision", explique le pilote. "C'est scandaleux."

"Scandaleux", lui répond le contrôleur aérien. "Vous avez tout à fait raison."

Sollicité par l'AFP, JetBlue a salué l'initiative de l'équipage ayant "rapporté promptement cet incident" à sa hiérarchie, qui en a fait état "aux autorités fédérales". La compagnie américaine "contribuera à toute enquête" sur les circonstances de ce chassé-croisé.

Le commandement militaire américain dédié à cette région, l'US Southern Command, a expliqué à l'AFP "étudier" le dossier, tout en rappelant que "la sécurité (demeurait sa) priorité absolue".

Fin novembre, l'Agence de régulation de l'aviation civile, la FAA, avait demandé aux vols opérant dans la région où se trouve le Venezuela de "faire preuve de prudence".

Elle avait justifié cet avis par "une détérioration des conditions de sécurité et du renforcement de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs".

La FAA avait évoqué des "menaces qui pourraient présenter un risque pour les appareils (commerciaux) à toutes altitudes, que ce soit en vol, à l'atterrissage et au décollage".