Espagne/EI: les familles de femmes rapatriées de Syrie protestent contre leur emprisonnement

"Pourquoi vont-ils les condamner ? Parce qu'elles sont naïves ?", demandent les familles des deux femmes espagnoles rapatriées de Syrie, où elles étaient retenues dans des camps jihadistes, suite à la décision du tribunal d'emprisonner Yolanda Martinez et Luna Fernandez, accusées d'appartenir à une organisation terroriste. Selon des médias espagnols, l'une des femmes est mariée à un membre de l'Etat Islamique (EI) actuellement détenu en Syrie et l'autre est la veuve d'un jihadiste. "Même si leurs maris ont eu une quelconque activité au sein de ce qui était considéré comme Daech (l'Etat islamique, ndlr), cela n'a rien à voir avec elles (...) Les considérer comme membres d'une cellule jihadiste ou d'une organisation terroriste simplement parce qu'elles avaient des enfants me semble franchement absurde" affirme José Luis Laso, avocat des familles.