Quand le rire fédère : discussion avec l’humoriste « Coco.Makmak »

Coco.Makmak. C’est Instagram qui a révélé cette jeune femme pétillante et pleine de vie. (photo fournie)
Coco.Makmak. C’est Instagram qui a révélé cette jeune femme pétillante et pleine de vie. (photo fournie)
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Publié le Lundi 30 novembre 2020

Quand le rire fédère : discussion avec l’humoriste « Coco.Makmak »

  • Arab News en français donne la parole à des artistes qui portent un regard inspirant sur la notion d’identité plurielle. L’humoriste «Coco Makmak» s’est fait connaître grâce à ses parodies sur les différences culturelles
  • En incarnant à elle seule quatre personnages, l’humoriste caricature avec finesse les drôles de manies de la société libanaise.

PARIS : «D’où viens-tu ?». Après les salamalecs de circonstance, arrive la fameuse question des origines. Ce besoin, cette curiosité tout à fait compréhensible, de déceler les principaux traits identitaires de son interlocuteur.

Selon le théologien Raimon Panikkar, «on pense qu'on est identique à soi-même si on est différent de l'autre. On s'identifie par la différence». Le défi des temps modernes est donc d’accepter, d’arborer et de sublimer ces dissimilitudes afin d’en faire une plate-forme d'enrichissement et d'échange.

Réactions de syncrétisme et de rejet

Avec l’internationalisation qui induit le brassage des us et coutumes, certaines cultures peinent à s’entremêler. Les identités peuvent être des outils de légitimation au service d’un discours politique, des moyens d’affirmation collective et des sujets d’affrontement.

C’est pourtant, par le biais de cette même mondialisation, notamment à travers les réseaux sociaux et grâce à la démocratisation du voyage, qu’on observe un phénomène de mariage des cultures. Ce syncrétisme culturel ouvre la voie à un métissage constructif. Afin d’illustrer cela, Arab News en français s’est entretenu avec des artistes qui portent un regard inspirant sur la notion d’identité plurielle.

Coco.makmak : reine des fines parodies

C’est Instagram qui a révélé cette jeune femme pétillante et pleine de vie. Celle qui se fait appeler «Coco.makmak» sur les réseaux, s’est fait connaître grâce à ses parodies sur les différences culturelles entre le Liban et la France. Son vaste auditoire rassemble des Français, Libanais, Sénégalais, Ivoiriens, Canadiens […] qui rient tous en chœur.

En incarnant à elle seule quatre personnages, l’humoriste caricature avec finesse les drôles de manies de la société libanaise. Il y a la rocambolesque et attachante «mère Makmak» qui représente «la Mama» s’exprimant avec franchise tout en restant en accord avec les traditions ; «Raya», la libanaise superficielle qui est l’archétype de la croqueuse de diamant ; «Mona» la femme d’un certain âge prude et distinguée, et enfin «Coco» une franco-libanaise au tempérament jovial, en quête du véritable amour.

«Ces personnes existent dans la vraie vie. Je me suis inspirée de mon entourage pour les créer», nous confie Coco. En effet, cette histoire qu’elle raconte c’est un peu la sienne, mais c’est aussi celle de toutes les personnes issues de la diaspora, à cheval entre leur culture d’appartenance et leur culture d’adoption.

Les 4 personnages incarnés par l'humoriste, respectivement « la Mère Makmak », « Coco Makmak », « Raya » et « Mona ». (photo fournie)

L’art de manger du houmous

Née à Beyrouth, c’est en 1985 que Coco et sa famille ont quitté le Liban direction l’Hexagone pour fuir la guerre. «À la maison on parlait libanais tout le temps. Depuis mon plus jeune âge, je baignais dans une double culture. Quand j’étais très jeune, je pensais que tous mes amis en France étaient comme moi : qu’à la maison ils parlaient en arabe, et mangeaient du houmous.»

C’est avec un brin de nostalgie et le sourire aux lèvres que Coco nous explique que c’est vers ses huit ans qu’elle s’est mise à différencier les deux cultures. «En France, mes copains avaient un frère/sœur alors que nous étions une famille de six ! Chez eux c’était le calme, alors que chez nous … tout le monde était bruyant et turbulant ! Mes parents parlaient français avec un accent ensoleillé et plein d’entrain, alors que chez les autres, les mots étaient prononcés de façon plus saccadée.»

Coco a d’ailleurs fait de ce fameux accent gorgé de soleil, sa marque de fabrique.

Quand elle imite sa maman elle roule les «r» et déforme gentiment certaines expressions phares de la langue française.

«Ma double nationalité franco-libanaise a toujours été un avantage pour moi. Les Libanais en France ont une très belle réputation : par notre cuisine si raffinée, notre peuple ambitieux qui a cette volonté de réussir, notre sens de l’humour, notre esprit entrepreneurial… Je pense que les Libanais ont une bonne image en France… et c’est mérité ! Ils ont su s’adapter et s’intégrer tout en conservant leurs traits de caractère si particuliers.»

« Je suis une Libanaise en France »

La jeune femme de 37 ans affirme être également plongée dans les deux cultures. Dans la vie de tous les jours, elle mêle naturellement l’«art de vivre» à la française à son héritage levantin.

«Je trouve qu’il y a toujours une période de notre vie où l’on rejette nos racines. À un moment, je n’arrivais plus à m’identifier, je pensais qu’il fallait que je choisisse, mais je me suis rendue compte que nos origines nous rattrapent quoiqu’il arrive…»

Bien qu’attachée au folklore du pays du Cèdre, vivre à l’étranger lui a permis de prendre du recul face à certaines mœurs. « Au Liban, le “paraître” occupe une place trop importante dans la vie de chacun, il y a cette pression sociale qui fait que le Liban devient le “défaut de sa qualité”. Les Libanais sont éduqués pour être ambitieux et réussir. Pour ne pas être la risée de leur entourage, ceux qui n’y arrivent pas finissent par montrer ce qu’ils ne sont pas. Pour continuer à plaire, quand on ne réussit pas on devient un mensonge.»

Selon elle, les Français ont de moins de pression sociale, ce qui leur permet de vivre avec plus de liberté. 

Le meilleur des deux mondes

«Au Liban, j’aime l’esprit de famille, le sens du partage, de l’entraide, et de la fête !! Il est vrai que certaines de ces valeurs tendent à disparaître en France». Toutefois, Coco insiste sur le fait que contrairement aux idées reçues, «les Français comptent parmi les peuples les plus généreux !! Ce serait un gage de mauvaise foi de dire le contraire.» Selon elle, la générosité occidentale serait plus discrète que l’opulence orientale : elle se manifeste par des politiques de redistribution économique des plus bienfaisantes «Ici [en France] l’entraide est systémique !» Effectivement, tout n’est qu’une question de perspective, les différentes cultures et civilisations partagent souvent les mêmes valeurs, mais les manifestent différemment.

Enfin, Coco avoue à Arab News en français que grâce aux références multiples auxquelles elle a accès, elle se sent plus émancipée. «Je m’inspire des deux cultures : je choisis le meilleur des deux mondes !»

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Ces portraits ont été choisis et rédigés pour mettre l’accent sur des parcours remarquables de citoyens français d’origine arabe dans le cadre de l’enquête Arab News en Français / YouGov intitulée «Comprendre la minorité marginalisée de France». Quelques exemples parmi des dizaines de milliers qui viennent prouver que l’ampleur d’un débat stigmatisant souvent surchargé de préjugés ne change rien au fait qu’un brassage de cultures peut servir d’outil enrichissant pour une meilleure intégration.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


La musique européenne séduit le public à Riyad

Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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  • Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens.
  • Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

RIYAD : En coopération avec les ambassades des États membres de l'UE et la Commission saoudienne de la musique, la délégation de l'Union européenne à Riyad lance la deuxième édition de la Semaine européenne de la musique en Arabie saoudite.

Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens, allant du classique au moderne, en passant par le folklore et la musique contemporaine.

Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

Il y en aura pour tous les goûts musicaux. L'affiche comprend notamment le Quartetto Sincronie, un quatuor à cordes italien de renom, le Duo Sonoma, un duo de sœurs autrichiennes de renommée internationale, ainsi que la célèbre chanteuse grecque Marianna G.

Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE
Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE (Photo Huda Bashatah) 

auprès du Royaume d'Arabie saoudite, a commenté l'événement : « Nous sommes très fiers d'organiser la deuxième Semaine européenne de la musique, après le succès de notre première édition, et de réaffirmer notre engagement à contribuer au paysage culturel dynamique du Royaume. »

La musique est un langage universel puissant qui transcende les frontières et unit des personnes d'horizons différents. Je ne vois donc pas de meilleur moyen, pour l'Europe et l'Arabie saoudite, de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les peuples que par le biais de notre appréciation mutuelle de la musique.

Nous sommes ravis de nous associer une fois de plus au Saudi Music Hub, dont le site exceptionnel est l'hôte idéal pour cet événement culturel. »

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 et, au fil des ans, a gagné en confiance et en expérience, se faisant connaître du grand public qui a apprécié à maintes reprises la sensibilité et la profondeur d'un programme de concert particulièrement raffiné. À Riyad, ils ont interprété des morceaux de Claudio Monteverdi, Franz Joseph Haydn et Giacomo Puccini. 

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011
Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 (Photo Huda Bashatah) 

Selon l'ambassade d'Italie en Arabie saoudite, les Saoudiens sont curieux et très intéressés par notre musique. Il est donc important de développer le dialogue musical entre les deux pays.

Duo Sonoma, c'est le croisement de nombreux genres mélangés pour créer des mondes sonores stylistiquement libres, expressifs et imaginatifs.

Leur parcours musical a commencé dès l'enfance et s'est développé au cours des vingt dernières années pour donner lieu à une interaction unique. Les deux sœurs ont essayé de nombreux instruments différents durant leur enfance et aiment toujours expérimenter de nouvelles idées.

En 2018, elles ont commencé à présenter leurs compositions originales à un public plus large. Leur premier album, « I », a été largement et favorablement accueilli sur la scène musicale autrichienne au printemps 2021. Leur nouvel album, II, sorti en juillet 2024, renforce encore leur son unique et inimitable. Il marie des instruments classiques à de nouveaux sons et une diversité rythmique.

Marianna G. a représenté la Grèce au Concours Eurovision de la chanson en 1989 avec la chanson To dikó sou astéri et en 1996 avec Emís foráme to himóna anixiátika.

Chanteuse portugaise de renommée internationale, Lara Martins est l'une des plus grandes artistes de son pays. Cette artiste allie l'excellence de son instrument vocal à une grande sensibilité et à un grand talent dans les domaines musical et dramatique.

Cette polyvalence lui permet de briller avec la même maîtrise dans le chant lyrique, l'opéra ou le théâtre musical. Depuis près de dix ans, elle est l'une des principales vedettes de la production du Fantôme de l'Opéra dans le West End de Londres.

Né en 1986 à Alcobaça, Daniel Bernardes commence le piano à l'âge de cinq ans. En 2002, il joue avec Hybrid Jazz Machine. En 2003, il suit les cours de composition d'Emmanuel Nunes et, en 2004, participe au festival de jazz du théâtre.

Daniel a suivi les cours de musique de Stockhausen en Allemagne, puis s'est installé à Paris pour étudier avec Marian Rybicki à l'École normale de musique. Il a également travaillé avec Jean Fassina. En 2005, il a remporté le deuxième prix du concours national de piano du Maroc et a été invité à se produire à la salle Cortot.

Sa polyvalence de pianiste et de compositeur lui vaut plusieurs concerts sur les plus grandes scènes portugaises ainsi que des commandes d'œuvres pour les plus grands solistes. En 2013, il participe aux ateliers de composition de Marc-André Dalbavie et écrit Música para um poema de Mário Cesariny pour orchestre de chambre.

La Semaine européenne de la musique vise à faire découvrir au public local la richesse de la scène musicale européenne, à mettre en lumière la diversité culturelle de l'UE et à tisser des liens entre les professionnels de la musique européens et saoudiens.

Outre des concerts passionnants, la Semaine européenne de la musique comprendra également des rencontres entre les artistes européens invités et les musiciens locaux, afin de favoriser les échanges et le partage d'expériences.

Tous les concerts et ateliers sont gratuits. Pour plus d'informations sur le programme et pour réserver des billets,la délégation de l'Union européenne à Riyad invite le public à consulter ses comptes sur les réseaux sociaux.