RDC: Au moins dix morts dans un attentat contre une église dans le Nord-Kivu

Le ministère de la Communication a fait état de morts et de blessés mais leur nombre n'était pas connu dans l'immédiat (Photo, AFP).
Le ministère de la Communication a fait état de morts et de blessés mais leur nombre n'était pas connu dans l'immédiat (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 16 janvier 2023

RDC: Au moins dix morts dans un attentat contre une église dans le Nord-Kivu

  • La présidence de RDC a condamné l'attaque, tout comme la mission de maintien de la paix de l'ONU, l'ambassade de France se disant sur Twitter «horrifiée»
  • Les ADF, rebelles musulmans d'origine ougandaise, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et au sud de l'Ituri, autre province congolais

BENI: Au moins dix personnes ont été tuées et 39 blessées dimanche dans un attentat à la bombe dans une église du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), attribué par les autorités à un groupe armé affilié à l'Etat islamique.

Cet "acte terroriste" s'est produit dans une église pentecôtiste (protestante évangélique) de Kasindi, ville frontalière avec l'Ouganda de la province congolaise du Nord-Kivu, a expliqué le porte-parole de l'armée de RDC, Antony Mualushayi.

Il a fait état de 10 morts et 39 blessés et de l'arrestation d'un suspect de nationalité kényane, précisant que des enquêtes étaient en cours.

De son côté le porte-parole de l'opération militaire ougandaise en RDC, Bilal Katamba, a évoqué 16 morts et 20 blessés.

"Les assaillants ont utilisé une bombe artisanale pour perpétrer l'attaque et nous soupçonnons les ADF (les Forces démocratiques alliées) d'être derrière cette attaque", a-t-il ajouté.

Dans un tweet, le ministère congolais de la Communication a également parlé d'un "attentat à la bombe perpétré visiblement par des terroristes ADF".

L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante le nombre de morts.

Dimanche soir, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque qui a fait selon lui "près de 20" morts, selon le groupe de surveillance des réseaux islamistes Site.

«Pieds coupés en deux»

Les ADF, rebelles musulmans d'origine ougandaise, sont actifs dans le nord du Nord-Kivu et au sud de l'Ituri, autre province congolaise.

Ils figurent parmi les plus meurtriers des quelque 120 groupes armés présents dans l'est de la RDC, dont beaucoup sont l'héritage des conflits régionaux qui ont éclaté au tournant du XXIe siècle.

Ces groupes cherchent à contrôler des territoires pour des motifs ethniques et/ou pour en extraire les riches ressources du sol, souvent encouragés et financés par les pays voisins.

La présidence de la RDC a condamné l'attaque, tout comme la mission de maintien de la paix de l'ONU qui l'a qualifiée d'"attaque lâche et ignoble". Sur Twitter, l'ambassade de France a dit être "horrifiée".

Un diacre de l'église évangélique de Kasindi, Esdras Kambale Mupanya, a raconté à l'AFP que les fidèles étaient réunis pour un baptême avant l'explosion de la bombe.

"Plusieurs parmi nous sont morts sur place, d'autres ont eu les pieds coupés en deux", a témoigné cet homme de 42 ans.

Un autre survivant, Jean-Paul Syauswa, a expliqué que l'explosion s'est produite alors qu'un pasteur aveugle commentait des versets bibliques.

"La bombe m'a projeté au moins 100 mètres plus loin", a-t-affirmé.

Kiza Kivua, un agriculteur de 50 ans qui a perdu son frère dans l'attentat, reproche au gouvernement de négliger ses citoyens. "Comment une telle situation peut-elle se produire alors qu'il y a plein de soldats à Kasindi", s'interroge-t-il.

Opérations «plus meurtrières»

Les ADF, accusés d'avoir massacré des milliers de civils congolais et d'avoir perpétré des attentats à la bombe en Ouganda, ont été placés en 2021 par les États-Unis dans leur liste des "organisations terroristes étrangères", en lien avec le groupe Etat islamique.

Depuis 2021 égelemment, une opération militaire conjointe congolaise-ougandaise a commencé à cibler les ADF en territoire congolais. Mais les attaques ont continué.

Les ADF "ont poursuivi leur expansion géographique" en RDC, y tuant depuis avril 2022 "au moins 370 civils", selon un rapport du groupe d'experts du Conseil de sécurité de l'ONU sur la RDC du 16 décembre dernier.

Ils ont aussi enlevé "374 personnes", "pillé et incendié des centaines de maisons et détruit et pillé des centres de santé, principalement à la recherche de fournitures médicales".

Selon ce groupe d'experts, ils ont aussi "opté pour des opérations plus visibles et plus meurtrières", en utilisant des engins explosifs improvisés "en milieu urbain".

En avril 2022 par exemple, une femme munie d'un gilet d'explosifs a perpétré un attentat-suicide dans un bar de Goma, la capitale du Nord-Kivu, faisant six morts et 16 blessés, selon le rapport.

Etat de siège 

Depuis mai 2021, Nord-Kivu et Ituri ont été placés en "état de siège" par le président congolais Félix Tshisekedi, pour tenter de stopper les violences, des responsables militaires remplaçant les administrateurs civils.

Mais cette mesure d'exception a également largement échoué à endiguer les attaques.

Depuis une semaine, au moins une soixantaine de civils ont été tués en Ituri.

Mercredi, "huit civils" ont été "assassinés par les rebelles ADF" dans le territoire d'Irumu, selon Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l'Ituri.

Les autres victimes l'ont été après des attaques attribuées à la Codeco (Coopérative pour le développement du Congo), une milice de plusieurs milliers d'hommes qui revendique protéger la tribu Lendu, face à la tribu Hema et à l'armée nationale.

M. Lossa regrette que les effectifs des forces armées de RDC aient été récemment "réduits" en Ituri, et en partie "ramenés" au Nord-Kivu pour combattre un autre groupe armé, le M23, rébellion tutsi soutenue selon Kinshasa par le Rwanda.


Des rapports internes concluent à un climat antisémite et anti-musulman à Harvard

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
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  • Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël
  • Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants

NEW YORK: Deux rapports distincts sur Harvard publiés mardi par l'université ont établi qu'un climat antisémite et anti-musulman s'était installé sur le campus de la prestigieuse université américaine, dans le viseur de Donald Trump, et la pressent d'agir pour y remédier.

Ces deux rapports de plusieurs centaines de pages, construits notamment à partir de questionnaires et de centaines de témoignages d'étudiants et d'encadrants menés depuis janvier 2024, sont rendus au moment où l'université implantée près de Boston (nord-est) s'est attiré les foudres de Donald Trump, qui l'a dernièrement dépeinte en "institution antisémite d'extrême gauche", "foutoir progressiste" et "menace pour la démocratie".

Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants, a établi que les deux phénomènes "ont été alimentés, pratiqués et tolérés, non seulement à Harvard, mais aussi plus largement dans le monde universitaire".

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël".

Un autre groupe de travail distinct, lui consacré aux positions anti-musulmans, anti-arabes et anti-Palestiniens, a conclu à "un sentiment profondément ancré de peur parmi les étudiants, les enseignants et le personnel". Les personnes interrogées décrivent "un sentiment de précarité, d'abandon, de menace et d'isolement, ainsi qu'un climat d'intolérance omniprésent", écrivent ses auteurs.

"Harvard ne peut pas - et ne va pas - tolérer l'intolérance. Nous continuerons à protéger tous les membres de notre communauté et à les préserver du harcèlement", s'engage dans une lettre accompagnant les deux rapports le président de Harvard, Alan Garber, à l'initiative des deux rapports, en promettant de "superviser la mise en oeuvre des recommandations" préconisées.

Harvard, l'université la plus ancienne des Etats-Unis et une des mieux classées au monde, s'est distinguée en étant la première à attaquer en justice l'administration Trump contre un gel de plus de deux milliards de dollars de subventions fédérales, décidé après que la célèbre institution a refusé de se plier à une série d'exigences du président.

Donald Trump, qui reproche aux universités d'être des foyers de contestation progressiste, veut avoir un droit de regard sur les procédures d'admission des étudiants, les embauches d'enseignants ou encore les programmes.

L'accusation d'antisémitisme est fréquemment employée par son administration pour justifier ses mesures contre les établissements d'enseignement supérieur, ainsi que contre certains étudiants étrangers liés aux manifestations contre la guerre à Gaza.


Canada: le libéral Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump

Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
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  • Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays
  • Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti

OTTAWA: Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays.

Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau.

Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale dans une aréna de hockey, l'annonce des résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche sur place Dorothy Goubault, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires, et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

Pour le ministre Steven Guilbeault, "les nombreuses attaques du président Trump sur l'économie canadienne, mais aussi sur notre souveraineté et notre identité même, ont vraiment mobilisé les Canadiens", a-t-il déclaré sur la chaine publique CBC.

Et les électeurs "ont vu que le Premier ministre Carney avait de l'expérience sur la scène mondiale".

Mark Carney n'avait pas encore pris la parole à minuit locales (04H00 GMT), tandis que se poursuivait le dépouillement.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin, parlant d'élections historiques et déterminantes pour l'avenir de ce pays de 41 millions d'habitants.

- "Chaos" -

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés.

Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu.

"Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place.

Mais aussi de développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Pierre Poilievre aura aussi souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Au QG des conservateurs à Ottawa, Jason Piche se dit toutefois "surpris" des résultats, "je pensais que ce serait plus serré que ça".

Un peu plus loin, Jean-Guy Bourguignon, homme d'affaires de 59 ans, se dit carrément "très triste". "Est-ce que c'est vraiment ça le pays dans lequel nous voulons vivre?", demande-t-il alors qu'il énumère les politiques des libéraux, qu'il juge liberticides.

Près de 29 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Et plus de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation, un record.


Ukraine: Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, «tentative de «manipulation»» répond Zelensky

Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
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  • Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai
  • Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation"

MOSCOU: Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion de la commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation".

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

"A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées".

D'après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale "pour des raisons humanitaires" et à l'occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Pour M. Zelensky, au contraire, "il y a désormais une nouvelle tentative de manipulation". "Pour une raison, a-t-il dit dans son adresse quotidienne, tout le monde doit attendre le 8 mai et ne cesser le feu qu'ensuite pour garantir le silence" lors de la parade du 9 mai sur la place Rouge à Moscou.

La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d'une vingtaine de pays sont attendus pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.

Le Kremlin a dit considérer que l'Ukraine "devrait suivre cet exemple", tout en prévenant que les forces russes "fourniront une réponse adéquate et efficace" en cas de violation de la trêve.

Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l'occasion de Pâques. Les deux camps s'étaient ensuite accusés de l'avoir violé, même si une baisse de l'intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front.

"Accroître la pression sur la Russie"

La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu "permanent" en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire.

Les Etats-Unis, jusque-là le premier soutien de l'Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a dit dimanche à son homologue russe, Sergueï Lavrov, qu'il était temps de mettre fin à une "guerre insensée" en Ukraine, selon un communiqué lundi.

De son côté, le président français Emmanuel Macron a affirmé que "dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie", dans un entretien publié par le magazine Paris Match.

Il a estimé avoir "convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions" contre Moscou.

Conditions maximalistes de Poutine 

La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l'Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l'Otan, tout en s'assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.

La reconnaissance internationale de l'annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition "impérative" à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, Etats-Unis compris, n'a jamais reconnu.

En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l'annexion de quatre régions ukrainiennes qu'elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.

La Russie, qui a l'avantage sur le front, a revendiqué lundi la prise de Kamyanka, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu'elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s'étaient emparés.

Trois personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk (est), selon les services du procureur régional.