La coopération public-privé vitale pour surmonter les crises mondiales, affirment des experts à Davos

Une coopération efficace entre les gouvernements et les entreprises internationales est nécessaire pour résoudre les crises auxquelles sont confrontées les sociétés du monde entier, a déclaré un groupe d'experts au Forum économique mondial de Davos (WEF videograb).
Une coopération efficace entre les gouvernements et les entreprises internationales est nécessaire pour résoudre les crises auxquelles sont confrontées les sociétés du monde entier, a déclaré un groupe d'experts au Forum économique mondial de Davos (WEF videograb).
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Publié le Samedi 21 janvier 2023

La coopération public-privé vitale pour surmonter les crises mondiales, affirment des experts à Davos

  • Lors de la table ronde «Vivre avec le risque», les participants ont estimé que le secteur privé et les groupes de citoyens devaient contribuer à fournir des solutions durables aux crises de développement
  • Ils ont également constaté que la cybersécurité et les technologies de guerre basées sur l'IA comportaient des risques

DAVOS: Une coopération efficace entre les gouvernements et les entreprises internationales est nécessaire pour résoudre les crises auxquelles sont confrontées les sociétés du monde entier, a déclaré un groupe d'experts au Forum économique mondial de Davos.

S'exprimant lors d'une réunion ayant pour thème «Vivre avec le risque», les participants ont déclaré que si assurer un niveau de vie décent à la population était de la responsabilité des gouvernements, le secteur privé et les groupes de citoyens devaient également contribuer à fournir des solutions durables aux crises de développement.

Ngaire Woods, doyenne de la Blavatnik School of Government de l'université d'Oxford, a affirmé que les difficultés à résoudre les risques à long terme, comme le changement climatique, étaient le résultat de disparités entre les discours des secteurs public et privé.

«Il y a un discours parmi les dirigeants gouvernementaux qui parle d'objectifs, d'engagements et de souhaits, demandant au secteur privé d'investir des milliards sur la base d'engagements verbaux. Cependant, les entreprises privées ne peuvent pas investir des milliards selon leurs souhaits», a soutenu Woods.

«Tant que ces deux discours différents ne sont pas concordants, il ne se passera pas grand-chose», a-t-elle ajouté.

Elle a toutefois mis en garde contre le fait de confier entièrement la responsabilité de la résolution des crises aux entreprises mondiales, car «les crises de la faim et du développement doivent être résolues au niveau national».

Le soutien des organisations internationales, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), permettrait aux gouvernements de résoudre la crise de la dette et d’aider leurs peuples, a-t-elle déclaré.

La croissance rapide des technologies, comme l'intelligence artificielle (IA) et l'informatique quantique, pourrait aussi apporter des complications supplémentaires, malgré leur pouvoir de transformation sur les sociétés.

La cybersécurité et les technologies de guerre basées sur l'IA ont été des risques mis en évidence par les participants.

Woods a précisé que la dynamique entourant l'utilisation de l'IA pour résoudre les risques majeurs du changement climatique et de la sécurité alimentaire pourrait également être orientée vers des crises de développement «plus immédiates» auxquelles les sociétés sont confrontées.

Gary Steele, directeur et PDG de Splunk Inc., a indiqué que le renforcement de la résilience des gouvernements et des sociétés était capital pour faire face aux risques soulevés par les technologies, ne pouvant être réalisés que grâce à une «meilleure coopération public-privé».

«Alors que le monde se numérise largement, et que davantage de capacités sont mises en ligne par les gouvernements et les entreprises privées, il existe de nombreuses opportunités qui doivent être gérées en mettant l'accent sur la résilience», a-t-il déclaré.

Mettant en relief la reprise inégale de la Covid-19 dans le monde, Tengku Zafrul ben Tengku Abdelaziz, ministre malaisien du Commerce international et de l'Industrie, a affirmé que les gouvernements devaient avoir une «feuille de route claire», avec la participation de toutes les parties de la société, pour résoudre le risque à court terme de l'augmentation du coût de la vie.

«L'engagement est essentiel, car une feuille de route ne peut pas être dictée par certains groupes», a soutenu Abdelaziz, ajoutant que «les crises à long terme seront difficiles à résoudre si nous ne pouvons pas résoudre d'abord les problèmes à court terme».

Il a ajouté que «les gouvernements seuls ne peuvent pas résoudre les problèmes. Il est nécessaire d'avoir une collaboration avec les sociétés civiles et les entreprises. Il doit y avoir une approche nationale globale pour gérer les risques».

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.