«Tempête à venir»: Révélation du plan d’action élargi des colons israéliens

Le gouvernement israélien prévoit des activités de colonisation sans précédent en Cisjordanie occupée (Photo, AFP).
Le gouvernement israélien prévoit des activités de colonisation sans précédent en Cisjordanie occupée (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 26 janvier 2023

«Tempête à venir»: Révélation du plan d’action élargi des colons israéliens

  • Un sondage montre une baisse continue du soutien à la solution à deux États parmi les Palestiniens et les Israéliens
  • Des milliers de colonies mises en attente au cours des deux dernières années et demie devraient être approuvées par le gouvernement

RAMALLAH: Le gouvernement israélien prévoit des activités de colonisation sans précédent en Cisjordanie, notamment la construction de 18 000 unités de logement dans les mois à venir, a révélé mercredi un journal israélien.
Cette décision, considérée comme une menace sérieuse pour les Palestiniens, a été décrite par le journal israélien Israel Today comme une «révolution dans la politique israélienne en Cisjordanie» et une «mini-annexion».
Dans le cadre du plan israélien «Un million de colons», l'approbation sera donnée à des milliers de colonies mises en attente au cours des deux dernières années et demie.
Le projet prévoit également la construction de 18 000 unités dans les mois à venir, ainsi que le transfert de centaines de milliers de colons en Cisjordanie, et l'enregistrement de centaines de milliers de Palestiniens dans les données officielles du gouvernement israélien.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré que le nouveau gouvernement israélien était engagé dans une course effrénée contre la montre pour imposer de nouvelles réalités sur le terrain, ce qui rendra les discussions sur une solution à deux États «irréalistes et irrationnelles».
Cela compromet également toute possibilité de création d'un État palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale, et ferme définitivement la porte à tout effort international et régional visant à résoudre pacifiquement le conflit, a ajouté le ministère.
Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, a rencontré les dirigeants des colons et leur a parlé d'une campagne de démolition de maisons et d'installations palestiniennes dans toutes les zones classées C, selon les plans annoncés par le Premier ministre, Benjamin Netanyahou.
Le journal a affirmé que le nouveau gouvernement s'emploierait à légitimer les avant-postes de colonies, notamment Avitar et Homech, près de Naplouse, en modifiant la loi de «séparation/retrait» et en reliant ces sites aux infrastructures de base.
Les pouvoirs de l'administration civile israélienne seront transférés du ministère de la Défense à un autre ministère, facilitant les plans de construction de colonies et le pavage des nouvelles routes des colonies.
Le journal a comparé ce plan à «une tempête à venir», ajoutant qu'il prend place alors que les responsabilités sont coordonnées entre Gallant et le leader du Sionisme Religieux Bezalel Smotrich.
Par ailleurs, le porte-parole du Fatah, Jamal Nazzal, a condamné la prolongation par la Knesset israélienne des règlementations d'urgence qui imposent des lois israéliennes sur les colonies en Cisjordanie occupée, connues sous le nom de lois «d'apartheid», pour une période supplémentaire de cinq ans.
Nazzal a affirmé que cette mesure unilatérale menaçait directement les droits des Palestiniens. «L'approche du gouvernement israélien consistant à élargir la base de cette législation raciste antidémocratique menace les droits du peuple palestinien dans les territoires occupés par Israël.
«Israël cherche à exploiter la loi d'apartheid pour emprisonner les Palestiniens des territoires occupés à l'intérieur d'Israël. Cela constitue une violation du droit international, qui interdit à l'État occupant d'emprisonner les résidents.»
L'analyste politique palestinien Ghassan al-Khatib a affirmé à Arab News que le gouvernement israélien actuel représentait une plus grande menace pour les Palestiniens que les dirigeants précédents, en particulier dans la zone C et à Jérusalem-Est.
«La question d'Al-Aqsa et de Jérusalem aura un impact négatif sur les relations d'Israël avec les pays arabes. L'expansion des colonies dans la zone C aura des répercussions négatives sur les liens d'Israël avec l'UE et les États-Unis, qui veulent maintenir la possibilité d'une solution à deux États, tandis que les activités de colonisation israéliennes la mettent en danger», a indiqué Al-Khatib.
Par ailleurs, une enquête conjointe palestino-israélien a montré une baisse continue du soutien à la solution à deux États, tant chez les Palestiniens que chez les Israéliens.
Le sondage d'opinion palestino-israélien Pulse a été réalisé en décembre 2022 par le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les sondages à Ramallah, et le Programme international pour la médiation et la résolution des conflits de l'Université de Tel Aviv.
Il met en avant le fait que le soutien à la solution à deux États a considérablement chuté, passant de 43% en septembre 2020 à 33% chez les Palestiniens et 34% chez les Israéliens juifs.
Deux tiers des Palestiniens et 53% des Juifs israéliens s'opposent à cette solution. Le soutien reste inchangé parmi les Arabes israéliens, s'élevant à 60% contre 21% d'opposants, bien que ce pourcentage soit bien inférieur à ce qu'il était avant 2020.
Le soutien à la solution à deux États s'élève désormais parmi tous les Israéliens, Arabes et Juifs, à 39%. Ces taux d'approbation parmi les Palestiniens, les Juifs israéliens et tous les Israéliens sont les plus bas depuis le lancement de l’enquête en juin 2016 et les plus bas depuis le début du processus de paix d'Oslo au début des années 1990.
Les personnes interrogées ont réfléchi à l’idée d'une confédération entre deux États, Israël et la Palestine. Ils en ont présenté les principaux détails en cinq volets, notamment la liberté de mouvement, la nationalité et la résidence des réfugiés et des colons, Jérusalem et la formation d'autorités conjointes pour les affaires civiles.
Les résultats indiquent un niveau de soutien presque identique parmi les Palestiniens et les Juifs israéliens pour cette idée, soit 21% et 22% respectivement. Le pourcentage parmi les Arabes israéliens est de 59%. Les Gazaouis se sont avérés plus favorables à cette idée que les Palestiniens de Cisjordanie.
Le sondage a indiqué que la solution à un État avec des droits égaux reçoit le soutien de 20% des Juifs israéliens, 44% des Arabes israéliens et 23% des Palestiniens.
La solution à un État dans lequel Israël a le contrôle et les Palestiniens ne jouissent pas de droits égaux a le soutien de 37% des Juifs israéliens.
D'autre part, une solution dans laquelle la Palestine a le contrôle, mais la partie juive ne jouit pas de droits égaux aurait le soutien de 30% des Palestiniens et de 20% des Arabes israéliens.
La grande majorité des Juifs israéliens (84%) et 61% des Palestiniens estiment qu'ils n'ont pas de partenaire pour la paix dans l’autre camp. Par conséquent, les deux parties considèrent qu'il n'y a aucune chance de parvenir à un accord de paix. De plus, les résultats indiquent que seulement 17% des Palestiniens pensent que la plupart des Israéliens veulent la paix.
Le sondage montre que seulement 12% des Juifs israéliens pensent que la plupart des Palestiniens veulent la paix, contre 33% à la mi-2017, 35% à la mi-2018 et 19% en 2020.
Le plus grand pourcentage des deux côtés – 52% parmi les Juifs israéliens et 44% parmi les Palestiniens – pense que l'autre camp veut mener une guerre décisive ou recourir à la lutte armée.
De même, le plus grand pourcentage d'Israéliens juifs (82%) et de Palestiniens (75%) pensent que l'autre partie n'acceptera jamais son existence en tant qu'État indépendant.
La grande majorité des Palestiniens et des Juifs israéliens, 86% et 85%, respectivement, pensent qu'on ne peut pas faire confiance à l'autre côté, tandis que parmi les Arabes israéliens, 50% le pensent.
«Il est naturel que le soutien à la solution à deux États diminue et que la confiance diminue entre les peuples palestinien et israélien, avec l'existence d'une telle politique israélienne qui applique la politique des colonies et nie les droits des Palestiniens», a affirmé Al-Khatib.
Entre-temps, à la suite d'une rencontre entre Netanyahou et le roi Abdallah de Jordanie à Amman le 24 janvier, au cours de laquelle le dirigeant israélien s'est engagé à préserver le statu quo à la mosquée Al-Aqsa, Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, a déclaré: «Je continuerai ma prise d'assaut d'Al-Aqsa à l'avenir, et personne n'a de souveraineté sur elle, sauf Israël.»
La Jordanie a demandé à Israël d'autoriser la construction d'un cinquième minaret sur le mur oriental de la mosquée pour renforcer sa tutelle sur Al-Aqsa et ses cours intérieures.
Cette demande constitue un défi pour Netanyahou, selon des experts israéliens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com