Ces opéras où l'enfant est roi

Une photo prise le 4 juillet 2022 montre des rangées de sièges au théâtre des Champs Elysées à Paris. (Photo de Joël SAGET / AFP)
Une photo prise le 4 juillet 2022 montre des rangées de sièges au théâtre des Champs Elysées à Paris. (Photo de Joël SAGET / AFP)
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Publié le Dimanche 29 janvier 2023

Ces opéras où l'enfant est roi

  • Dans cette maison parisienne et d'autres, comme l'Opéra Comique, mais aussi en région, des opéras participatifs ou adaptés pour le jeune public connaissent de plus en plus de succès ces dernières années
  • En prélude à «La Cenerentola», le chef d'orchestre Alphonse Cemin se retourne vers la salle pleine à craquer pour la mise en voix

PARIS: L'opéra, un art uniquement pour adultes? Au Théâtre des Champs-Elysées, la vision de centaines d'écoliers dans la salle entonnant en choeur des airs de "La Cenerentola" de Rossini avec les chanteurs sur scène semble démentir cet a priori.

Dans cette maison parisienne et d'autres, comme l'Opéra Comique, mais aussi en région, des opéras participatifs ou adaptés pour le jeune public connaissent de plus en plus de succès ces dernières années.

En prélude à "La Cenerentola" (jusqu'au 5 février, dont trois représentations pour le grand public), le chef d'orchestre Alphonse Cemin se retourne vers la salle pleine à craquer pour la mise en voix.

"L'orchestre fait ploum, ploum, ploum et là...", dit-il en donnant le signal aux enfants, qui ont appris les airs en classe. Telle une chorale géante, ils chantent "Il était... une fois...un roi, solitaire, solitaire...".

"Soyez dans le temps entre chaque phrase", leur conseille-t-il.

«Une graine qu'on plante»

Tout au long de l'action mise en scène par Daniele Menghini, des éclats de rire et des interjections fusent à la vue d'éléments de décor (trottinette, ballon de foot géant, gâteaux factices) et quand des chanteurs surgissent dans la salle ou font du "floss", une danse popularisée sur les réseaux sociaux.

Les écoliers font aussi des percussions corporelles pour imiter le vent ou la pluie et même une intervention en langue des signes. Aux saluts, les artistes ont été accueillis par un tonnerre d'applaudissements.

Linda, 9 ans, a été fascinée par les surtitres, certains ont trouvé que "ça chantait très fort", tandis que pour Victor, le plus émouvant, "c'est d'être au théâtre".

"Ca s'entend dans la voix d'un enfant qu'il est heureux de chanter", affirme à l'AFP le chef d'orchestre. "Certains de ces enfants ne retourneront peut-être jamais dans une salle mais venir pour la première fois fait naître quelque chose".

"C'est comme une graine qu'on plante, pour former le public de demain et apprendre à pousser la porte d'un opéra", renchérit Isabelle Antoine, qui gère l'initiative.

Depuis une dizaine d'années, le théâtre des Champs-Elysées adapte des opéras sur un format d'une heure, souvent en collaboration avec l'Opéra de Rouen (qui présentera cette Cenerentola en avril).

Cette année, environ 180 établissements de Paris et d'Ile-de-France comme Champigny-sur-Marne ou d'Arnouville (Val-d'Oise) participent à l'opération, soit 550 classes, dont certaines classées REP. Des ateliers de chant, de toucher de costumes et de visites du théâtre sont organisés en amont.

Grâce à des mécènes, le billet est de sept euros par élève et chaque année, environ 1.000 élèves de classes REP viennent gratuitement au théâtre grâce à des dons de particuliers dans le cadre de l'initiative "Amenez une classe à l'opéra".

"C'est un cercle vertueux", souligne Isabelle Antoine.

A l'Opéra Comique, une opération d'un autre genre prend place grâce à la Maîtrise populaire, école de chant et projet phare de la maison.

Ici, des enfants et adolescents de la Maîtrise se produisent dans des opéras qui peuvent plaire aux petits et aux grands.

L'aventure a convaincu jusqu'au metteur en scène Laurent Pelly, qui présente jusqu'au 3 février "Le Voyage dans la Lune" d'Offenbach, avec un décor de décharge en plastique comme métaphore de la Terre et une mise en scène surréaliste pour la lune, le tout enrobé d'humour.

"Il faut donner aux enfants le goût des grandes oeuvres", commente M. Pelly. "Notre mission est d'essayer de lutter contre la culture instantanée et de montrer le chemin des salles", ajoute-t-il.

Fondatrice et directrice de la Maîtrise populaire, Sarah Koné est convaincue que "le spectacle vivant sait se renouveler et que ça passe par l'éducation du public".

"Les enfants de la Maîtrise ne savaient même pas qu'un lieu comme cela existait", dit-elle. Aujourd'hui, ils bénéficient de réductions s'ils ramènent du public, et ils invitent leurs parents. Il faut faire confiance à la jeunesse".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com